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Juan Marsé

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Message par kenavo Mar 20 Fév - 5:35

Juan Marsé A459

Juan Marsé, né le 8 janvier 1933 à Barcelone et mort le 18 juillet 2020 dans la même ville, est un écrivain, traducteur et scénariste espagnol.

Il a reçu de nombreux prix, dont le Prix Planeta en 1978 pour La muchacha de las bragas de oro et le Prix Cervantes en 2008.


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Dernière édition par kenavo le Dim 18 Avr - 2:28, édité 1 fois

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Message par kenavo Mar 20 Fév - 5:36

Juan Marsé Aa249
Teresa l’après-midi
Présentation de l'éditeur
Juin 1956, un surnommé «Bande-à-part», voleur de motos de son état, s'introduit dans une soirée où il rencontre Maruja et Teresa. Après avoir séduit la première, domestique dans une famille bourgeoise, et s'être servi d'elle dans l'espoir de voler des bijoux, il se tourne vers la seconde, jeune et belle étudiante : une «fille de bonne famille» qui lui réservera bien des surprises...

Amour et ambition sociale, rêves et mensonges, avec pour toile de fond les révoltes étudiantes dans la Barcelone des années 60, mènent une danse à la fois tendre et cruelle dans ce grand roman de Juan Marsé, qui est déjà un classique de la littérature contemporaine.
J’en ai lu d’autres de cet auteur... mais la lecture date d’un moment et donc je ne pourrais pas vous faire un commentaire trop détaillé.

Juan Marsé est autodidacte et écrit souvent de ce que lui-même a le mieux connu – la situation des pauvres gens à Barcelone après la guerre civile. La répression dans une dictature.

Teresa l’après-midi est un roman ‘léger’ – tout en montrant la différence des classes sociales, il ne sort jamais le doigt pour nous faire la leçon... il raconte une histoire dont on veut croire qu’elle pourrait se terminer autrement.. mais les règles du jeu ne sont pas faciles à apprendre – surtout pas pour ceux qui veulent s’introduire dans les classes au-dessus des leurs..

Un auteur avec lequel on passe certainement un très bon moment.

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Message par kenavo Mar 20 Fév - 5:36

Juan Marsé Aaaa127
Noticias felices en aviones de papel
Bonnes nouvelles sur des avions en papier
Présentation de l’éditeur
Bonnes nouvelles sur des avions en papier n'annoncent rien de moins que la vie, l'amour et la mort.
Une ancienne danseuse - une vieille dame avec un perroquet et un canari - ouvre les yeux au jeune Bruno: un petit livre qui raconte une belle histoire. Léger et sérieux, drôle et tragique, jeune et judicieux à la fois.
J’ai lu ce livre en version allemande
Juan Marsé Aaa170

Dans sa bibliographie, ce livre (2014) se trouve entre Calligraphie des rêves (2011, version française 2012) et Cette putain si distinguée (2015, version française 2018).
Je ne saurais pas dire les raisons pourquoi les éditeurs français l’ont zappé, c’est un petit bijou.

Madame Pauli, l’ancienne danseuse, et Bruno vont désormais faire partie des « couples » les plus extraordinaires que j’ai rencontré en littérature.

Le jeune homme ne visite la vieille dame au début seulement à cause de la demande de sa mère… mais le plus qu’il découvre de sa vie et de ses secrets, le plus il est intrigué d’en savoir plus.

Quelle bonne idée de faire voler des avions en papier avec des bonnes nouvelles… enchantée !

Juan Marsé Aaaaa98

Maria Hergueta a fait non seulement la couverture du livre espagnol mais aussi quelques autres images pour illustrer ce roman…
trop jolies drunken


Juan Marsé Aaaaa159

Juan Marsé Aaaaa157

Juan Marsé Aaaaa156

Juan Marsé Aaaaa158

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Message par kenavo Mar 20 Fév - 5:37

Juan Marsé A510
Cette putain si distinguée
Présentation de l’éditeur
1949. Une prostituée est retrouvée morte dans la cabine du projectionniste d'un cinéma de quartier populaire de Barcelone. L'assassin, le projectionniste lui-même, est arrêté et condamné. Son procès est marqué par une particularité : s'il reconnaît avoir tué la jeune femme, et la façon dont il l'a fait – strangulation avec des morceaux de pellicule –, il est en revanche incapable d'expliquer pourquoi il l'a fait, chose d'autant plus intrigante que, sans qu'elle fût sa maîtresse, il éprouvait de l'amour pour elle. Cette particularité lui vaut, durant son internement, un traitement " médical " particulièrement agressif, digne des médecins nazis, auquel ne manque que la lobotomie.
1982. Un écrivain, qui ressemble comme un frère à Marsé, qui a écrit des romans qui sont ceux de Marsé, mais qui ne s'appelle pas Marsé, est engagé par un producteur de cinéma pour écrire le préscénario d'un film tiré du fait divers ci-dessus évoqué. Il aura comme principal informateur l'assassin lui-même, libéré après avoir accompli sa condamnation. Le roman est donc le récit des rencontres quasi quotidiennes que le narrateur-protagoniste a chez lui avec l'assassin libéré.
Au cours de ces entretiens, souvent interrompus par les interventions intempestives – très drôles – de la femme de ménage cinéphile de l'écrivain, celui-ci essaiera de démêler l'écheveau bien embrouillé de la mémoire de son informateur, et dont on ne sait trop si elle est vraiment oublieuse ou si c'est lui qui se livre à une manipulation de ses souvenirs.
On retrouve dans ce livre tous les thèmes principaux de l'univers de Marsé, ici concentrés autour du cinéma, dont il est un fin connaisseur. On y trouve aussi le petit monde de la Barcelone populaire des années 1940, période la plus noire du franquisme triomphant et vindicatif. Ces années sont celles où se déroulent certains des grands romans de l'auteur, qui n'hésite pas ici à évoquer littéralement quelques épisodes et quelques personnages desdits romans, créant par là chez le lecteur une illusion très séduisante.
Je ne sais pas si vous avez des expériences similaires : après la lecture d’un livre on a une impression mitigée… et en recherchant d’autres commentaires, il n’y a pratiquement que des éloges.
Je suis donc passé à côté de quelque chose ?...

En principe j’aime bien Juan Marsé, il ne figure pas parmi mes auteurs préférés, mais je suis toujours partante de découvrir du nouveau de lui. Après ma lecture enthousiaste de son Noticias felices en aviones de papel (pour moi le plus grand coup de cœur de lui), je voulais aussi lire ce nouveau roman, publication récente en français.

Hm… disons, j’ai vraiment apprécié son histoire, sa manière de raconter ces faits et de mener tous ces différents fils… mais j’ai eu tout le temps l’impression que cela restait à la surface… jamais ressenti une vraie profondeur.
On passe un très bon moment, mais je pense qu’il y a de bien mieux pour cet auteur.


Un commentaire qui est plus enthousiaste

Juan Marsé A511

Barcelone, 1949

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Message par Arabella Sam 17 Avr - 21:38

L'amant bilingue

Publié en espagnol en 1990 et en français en 1996, L’amant bilingue se situe environ à la moitié de l’oeuvre de Juan Marsé. Nous sommes à Barcelone. Le personnage principal du livre, Joan Marès, traîne une vie misérable, gagnant sa vie en jouant de l’accordéon dans les rues. Il vivote ainsi depuis que sa femme l’a quitté, après qu’il l’ait surpris avec l’un de ses amants, un cireur de chaussures. Riche héritière, le mariage avec Marès était une sorte d’aberration et d’erreur pour Norma : pauvre, sans culture ni relations, il ne faisait pas partie de son monde. Elle refuse de revoir son mari, qui multiplie les stratagèmes pour l’approcher, sans qu’elle le reconnaisse. Un déguisement de carnaval lui donne une idée plus audacieuse : et s’il l’approchait de plus près, et pourquoi pas, refaisait sa conquête sous une apparence différente, celle des amants qu’elle recherche ? Il entreprend de se transformer, prend le nom d’un camarade d’enfance parti en Allemagne, Faneca. Mais la transformation va aller bien plus loin que ce que Marès imaginait…

J’ai eu du mal à entrer dans ce roman, sans doute un peu trop outrageusement baroque pour moi, et écrit dans un style d’apparence très simple, peut-être un peu trop pour m’accrocher d’emblée. J’ai eu du mal à suivre Marès dans son obsession dévorante pour sa femme, qui ne semblait vraiment pas la mériter. Mais petit à petit, j’ai trouvé le livre plus intéressant, sans doute au moment où Marès s’effaçait pour laisser la place à Faneca, et où Norma et son petit monde se trouvait un peu remis à sa place. Le grotesque laissait davantage de place à une forme de poésie et nostalgie, et cela me convenait mieux. La manière dont Marès abandonne sa personnalité et ses ressassements malsains, en endossant une autre identité, est à mon sens très réussie. Devenant un autre, il porte un autre regard sur Norma, et peut passer à autre chose, même si étrangement, le changement d’identité s’accompagne d’une remontée de souvenirs de l’enfance, qui précèdent la rencontre avec Norma, et la relativise en quelque sorte. Les jeux de miroir, d’identité, d’identification, deviennent une sorte de labyrinthe où le passé ressurgit dans le présent et rend possible un autre avenir. Tous ces jeux sont sans aucun doute bien plus sérieux que ce qu’ils ont l’air d’être : Marès est un anagramme de Marsé, dont le nom de naissance est Faneca…. Je ne connais pas assez bien la vie et l’oeuvre de Juan Marsé, mais il y a sans doute des analyses à faire sur la part de lui-même qu’il a mis dans son personnage.

Sans être un immense coup de coeur, un livre qui m’a au final plutôt convaincue, et laisse la porte ouverte à d’autres lectures de l’auteur.

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Message par kenavo Dim 18 Avr - 2:32

j'ai lu ce livre, cela date, je ne pourrais plus en dire plus, mais après ma dernière lecture, un peu mitigée, j'avais laissé de côté cet auteur...
e viens de voir qu'on n'a toujours pas traduit son Noticias felices en aviones de papel, je vais le relire, c'était un vrai bonheur de lecture...

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Message par Arabella Dim 18 Avr - 10:01

Moi qui voulait te demander par quoi continuer, et bien le livre à lire n'est pas traduit.... Il ne me reste plus qu'à attendre... furious

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Message par kenavo Lun 19 Avr - 6:31

scusi Wink

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Message par kenavo Jeu 9 Fév - 7:43

kenavo a écrit:Juan Marsé Aaaa127
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Heureuses nouvelles sur avions en papier
Présentation de l’éditeur
Un été dans un quartier populaire de Barcelone, à la fin des années 1980. Bruno, adolescent solitaire, gagne quelques sous pendant ses vacances en apportant les journaux à sa voisine, Madame Pauli, une vieille dame excentrique, le rouge aux lèvres, dont l’appartement est tapissé de photos en noir et blanc. Avec ces journaux, Mme Pauli confectionne des avions en papier, sur lesquels elle rédige des messages remplis d’espoir avant de les lancer du haut de son balcon. À quels anonymes ou fantomatiques destinataires s’adressent ces missives ? Bruno va peu à peu percer les secrets de la vieille dame : son passé de danseuse en Pologne, et la tragédie qui l’a obligée à fuir son pays.
Bref et poignant, ce roman inédit est l’avant-dernier écrit par Juan Marsé, il est à la fois un récit d’apprentissage, l’histoire d’une amitié improbable, et une fable sur le besoin de réenchanter le quotidien pour combattre les ombres du passé.


Voilà la version française… et quelle bonne idée de prendre une des illustrations de Maria Hergueta comme couverture.

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Message par Aeriale Jeu 9 Fév - 14:05

Je ne sais pas si ça me plairait mais les couvertures sont super!
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