David Shahar

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Message par Arabella Dim 23 Juil - 20:45

David Shahar (1926 - 1997)



David Shahar David_10


Il est né à Jérusalem en 1926, sa famille était établie dans le pays depuis plusieurs générations. Il a fait ses études à l'université hébraïque de Jérusalem. Né sous le mandat britannique, il a connu l'accession à l'indépendance et les guerres qui ont suivies. Il n'a quitté la région pour la première fois qu'à 36 ans pour venir pour deux années en France, où il reviendra en 1972. Il mourra d'ailleurs à Paris.

Il a été président de l'Association des Ecrivains israéliens, et il a obtenu le prix Médicis étranger en 1981.

Il s'est surtout consacré à un grand cycle en 7 volumes, Le palais des vases brisés.


Le Palais des vases brisés

Un été des prophètes
Un voyage à Ur de Chaldée
Le jour de la comtesse
Nin-Gal
Le jour des fantômes
Les marches du palais
La nuit des idoles

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Message par Arabella Dim 23 Juil - 20:47

Un été rue des Prophètes (Le palais des vases brisées 1)


Comment évoquer l’impalpable, le fugitif, l’évanescent ? Celui des souvenirs, des ressentis, des émotions ? Comment parler de ce livre ?

Nous sommes à Jérusalem entre les deux guerres, Jérusalem sous mandat britannique. Le narrateur nous raconte ses souvenirs d’enfance. Pas d’une façon chronologique, logique, continue. Mais en désordre, avec des circonvolutions, arabesques, en allant d’un moment à un autre, dans une ordre qui peut paraître à premier abord anarchique, et qui n’aide pas le lecteur à s’y retrouver, il faut un effort pour saisir à quel moment on se situe, si tel ou tel événement c’est déjà produit ou s’il est à venir. Puis il y a des pauses consacrées aux différentes personnes qui pour une raison ou une autre ont été importantes pour le narrateur, qui en ont fait ce qu’il est. Ces personnages se racontent, se révèlent en même temps qu’ils révèlent le narrateur à lui-même. Et qu’ils révèlent l’histoire d’autres personnages, parce que les routes se croisent, pas vraiment au hasard, même si on peut le penser au début, tant qu’on ne voit pas le lien ténu mais puissant qui les attache. La structure se dessine peu à peu, subtilement, en arrière plan.

Le récit a quelque peu l’allure d’un conte, d’un mythe, d’une légende. Un bey de l’empire ottoman, devenu consul espagnol, un juif devenu prédicateur protestant et spécialiste en théologie, un poignard qui aurait servi à un meurtre caché par un enfant...tout peut se transformer en récit, le réel peut être enchanté sans effort.

Et puis plus difficile à saisir si on ne connaît pas la kabbale, si on s’est jamais intéressé à la théosophie. Pourtant, difficile d’y échapper, le cycle de romans dont Un été rue des Prophètes est le premier volet, s’appelle Le palais des vases brisées. Ce qui fait référence au concept de brisure de vases, concept kabbalistique. Développé par un certain Louria, comme le personnage qui est au centre des souvenirs du narrateur dans ce premier volume. Je ne saurais pas vraiment expliquer ces notions complexes, mais cela fait référence au deuxième moment de la création du monde, où le Dieu s’est retiré, mais la lumière divine continue à émaner, créant des vases réceptacles, dont certains vont se briser, mais une partie de la lumière restera prisonnière des tessons. Ce processus est associé à la création de l’homme, mais participe aussi à l’apparition du mal. La brisure exige une réparation, une reconstitution des vases.

Les souvenirs du narrateurs partent et aboutissent dans le roman de Gabriel Jonathan Louria, le fils de la propriétaire de la maison de l’enfance du narrateur, sur qui il semble avoir eu une influence considérable. L’histoire de ses parents, et quelque éléments de la sienne nous sont progressivement dévoilées, dans des récits en volutes, avec de nombreuses digressions et arrêts pour des histoires et des personnages parallèles. Il semble être le guide, celui qui donne un sens.

J’ai pris un grand plaisir à la lecture de ce livre, à la fois limpide et complexe. Les personnages pittoresques, le sens du récit, une capacité à insérer une sorte de merveilleux au sein du quotidien, en font une lecture immédiatement gratifiante. Mais en même temps, une dimension plus métaphorique, symbolique, métaphysique sourd à chaque instant. Elle est évidemment plus difficile à appréhender, et demanderait sans doute, d’autres lectures, moins immédiates.

J’ai en tous les cas hâte de lire les volumes suivants.

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Message par kenavo Lun 24 Juil - 5:30

cela donne très envie... je le mets dans mon panier Wink

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Message par Arabella Lun 24 Juil - 8:28

Le panier, la première étape. Wink

Vraiment une magnifique découverte. En espérant que la suite soit à la hauteur.

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Message par Arabella Sam 29 Juil - 20:20

Un voyage à Ur de Chaldée


Deuxième volume du cycle le Palais des vases brisées, ce roman continue à dérouler les destins de quelques personnages d'Un été rue des Prophètes, tout particulièrement Sroulik et aussi un peu Gabriel Louria. De nouveaux personnages importants font leur entrée : les deux tantes de Sroulik, Elka et Ethel, mais surtout Orita, fille du juge Gutkin, et femme du docteur Landau.

David Shahar raconte toujours l'histoire par toutes petites touches, avec des sauts dans le temps, nous faisons en permanence des allées et venues entre les époques. Il décrit avec minutie des événements qui paraissent anecdotiques à prime abord, mais qui progressivement, mis en relation avec les autres, prennent sens. Les personnages se dessinent petit à petit, on sent encore plus dans ce volume, qu'ils n'ont pas fini de nous révéler tous leurs secrets. En fait, plus on sait sur eux, et plus on se pose des questions.

Sroulik rêve d'un voyage, dans une ville qui n'existe plus, une ville mythique, la ville des origines. Mais ce n'est pas son destin. Nous ne savons toujours pas ce qui va le conduire à sa conversion au protestantisme, même si on commence à avoir des pistes. Comme nous ne savons pas ce qui a pu conduire Gabriel à abandonner ses études et à s'aliéner son père. Tout reste en suspens.

Ce deuxième tome est à la hauteur du premier. Ces livres me sont penser irrésistiblement à La recherche du temps perdu et au Quatuor d'Alexandrie, deux oeuvres très haut dans mon panthéon littéraire. J'espère que la suite sera de la même qualité.

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Message par Arabella Mar 8 Aoû - 21:06

Le jour de la comtesse


Troisième volume du Palais des vases brisées. Les destins de certains personnages se précisent, et surtout l’architecture d’ensemble se met en place. Nous sommes en 1936, c’est l’année des émeutes arabes, l’Histoire se met en marche. Mais nous la suivons de loin, par les yeux de nos personnages, qui en sont toujours à affronter leurs propres démons, fantômes, rêves et obsessions.

Le palais des vases brisées est une pour moi une sorte de gigantesque tapisserie, avec de nombreux dessins, motifs, couleurs. L’air de rien, David Shahar met la lumière sur telle ou telle partie, qui avant était dans l’ombre, ou que l’on voyait, mais tout d’un coup, en la juxtaposant à un autre motif, elle apparaît différente, les proportions, les dynamiques ne sont plus du tout les mêmes. Et c’est un jeu qui peu durer à l’infini, parce que quelque chose échappe forcément toujours. On ne peut voir que des petits bouts à la fois, jamais l’ensemble. Des tessons des vases rayonnants de lumières, mais reconstituer un vase entier, c’est un objectif jamais atteint complètement.

Dans ce volume, il est question d’art, de poésie, et aussi d’amour, d’amour mythique, sacré, Le cantique des cantiques, mais avant déjà Astarté et Tammouz, mais aussi de celui des personnages du roman, en lien avec les mythes, parce que ces derniers sont la matrice, le modèle. Et la jalousie et la folie ne sont jamais loin de l’amour, comme dans l’histoire d’Hérode et de Mariamne.

La jalousie, liée à Héra, à l’Argus aux cent yeux, transformé en paon, que l’on retrouve dans ce tome, encore plus important. Paon symbole de l’immortalité et de la résurrection, mais aussi lié au soleil, à la lumière. L’ange-paon des Yézidi est le premier à faire apparaître la lumière de Dieu, qui créé l’univers, ce qui nous ramène encore à ce concept de vases brisées. D’autant que l’objet sur lequel le paon nous apparaît est issu d’une création artistique authentique, de celle qui créée plus qu’un objet, une idée, un concept, une façon de voir et d’appréhender le monde, une sensibilité qui donne sens.

Mais au-delà de toutes ces idées, c’est un livre sur l’amour qui jaillit alors qu’on ne l’attend pas (plus ) forcément, comme une évidence et une nécessité. Sur la jalousie, le sentiment de possession, justifiés ou non. Sur la mort qui peut surgir, être donnée, y compris par quelqu’un que l’on considérait comme un ami. Sur ce qui sépare tout d’un coup ceux qui étaient proches. Et sur la mémoire qui garde, qui retrouve, alors que les êtres ne sont plus là.

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Message par Arabella Mer 30 Aoû - 23:03

Nin-Gal

Le quatrième tome du Palais des Vases brisés, nous amène à Paris, des dizaines d'années après les événements du troisième opus. Pour la première fois, c'est le narrateur qui est au premier plan, même si au final, on apprendra peu de choses sur lui. Il est est en partance pour Paris, juste avant de partir, il rencontre quelqu'un qui a compté dans sa vie, et qui le charge d'une commission dans la capitale française, qui va à son tour lui faire rencontrer d'autres personnes de son passé.

Nous découvrirons dans un premier temps beaucoup de choses sur ces fantômes, avant d'aborder un souvenir personnel du narrateur, sa première histoire d'amour, en quelque sorte. Mais là encore, c'est une jeune fille qui sera au premier plan. Une merveilleuse histoire comme David Shahar sait si bien les inventer.

L'émotion semble au premier plan dans ce volume, plus que la métaphysique, sauf que la jeune fille a été pourvue d'un nom peu banal par son père, Nin-Gal, qui nous ramène à la mythologie mésopotamienne, à la lune, et à tout ce qu'elle évoque. En résulte, non pas un livre solaire, mais un roman nimbé d'une lumière plus tempérée, plus diffuse, plus discrète, sans être pour autant moins forte.

Une nouvelle étape dans le récit labyrinthique du Palais des Vases brisés, plus baignée d'une amertume, d'un goût de l'échec, d'une méchanceté mesquine, même s'il y a une douceur dans la mélancolie et dans le souvenir de la douleur.

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Message par Arabella Lun 18 Sep - 20:18

Le jour des fantômes


Dans ce cinquième tome nous revenons en 1936, aux événements abordés dans le jour de la comtesse. Mais la perspective se déplace, d'autres faits et personnages sont au centre, et surtout Léa Himmelsach, la femme de Berl Raban. Elle a déjà pris une place importante dans Nin-Gal, mais dans ce volume, elle a une présence écrasante et maléfique. Elle est à l'origine d'un certain nombre de désastres. Il y a bien sûr d'autres récits, d'autres intrigues, comme le voyage de son mari en Iran, mais ce qui m'a marqué surtout c'est les pages consacrées à cette femme.

J'avoue avoir été moins convaincue par ce volume que par les précédents. A cause du personnage de Léa sans doute, qui est complètement négatif, il n'y a d'une certaine façon rien à sauver en elle. Elle est prétentieuse, égoïste, mesquine et méchante. Trop d'un bloc. Cela donnait presque le sentiment que David Shahar réglait quelques comptes. J'ai eu du mal à m'intéresser à elle et à comprendre comment elle arrivait à manipuler tant de gens, alors qu'elle se comportait de façon stupide, déplacée, et souvent ridicule.

Mais il y a encore de beaux passages, de beaux personnages, et on sent que l'histoire avance, que d'autres éléments vont se mettre en place bientôt et que d'autres mystères, que l'on pressentait, pourraient être révélés.

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Message par Arabella Lun 18 Sep - 20:19

Les marches du palais


L'avant dernier tome du cycle du Palais des vases brisés, c'est un tome relativement bref, centré sur le personnage de Gabriel , et de ses amours de jeunesse, avant son départ pour la France.

Son amour pour la belle et brillante Orita, fille du juge, qui a déjà occupée une certaine place dans les tomes précédents. Orita, au centre de tout, qui provoque l'admiration et l'amour de très nombreux hommes, et qui en joue à sa guise. Mais aussi d'une façon beaucoup plus surprenante, Gabriel vit aussi une forte passion avec Bella, qui n'est apparue que comme une silhouette dans les volumes précédents, modeste, effacée, épouse du propriétaire du café Cancan. Gabriel partage avec Bella un amour charnel puissant, décrit avec des métaphores issues du Cantique des Cantiques, avec un aspect érotique certain, même si dépeint d'une façon poétique. Cet amour s'épanouit dans la cave de la maison de Mme Louria, la mère de Gabriel, cette même cave où Shoshi, la grande amie de Bella, est allée retrouver Eshbaal Ashtarot, le poète dont la poésie l'a bouleversée, dans un élan irrésistible et mystique. Les personnages et les thématiques se superposent.

Mais Gabriel, plus encore qu'à ses amours, accorde une importance capitale à ce qu'il écrit dans son cahier bleu, dépositaire de toutes ses pensées, de sa façon de ressentir, de se construire, d'être au monde. C'est dans ses pages qu'il est véritablement lui-même. Entre rêve et réalité, entre l'idéal et le réel, entre l'esprit et le corps. Une vie plus forte que la vie vécue. Plus essentielle en quelque sorte.

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Message par Aeriale Mar 19 Sep - 9:54

C'est fou, cet auteur semble se renouveler a chaque tome et prendre des vois différentes, étudier d'autres points.

Tu en parles trop bien, il donne envie de le connaitre, même si je ne sais pas s'il est pour moi. C'est celui que Cookie lisait @Arabella?
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Message par Arabella Mar 19 Sep - 18:18

Cookie ? scratch

Je ne vois pas trop qui c'est. Je l'ai découvert parce qu'ils en parlait dans un magazine polonais auquel je suis abonnée, et Marko et ton amie Patricia ont aussi commencé à lire le cycle, et ils ont beaucoup aimé.

En tout honnêteté, je ne sais pas trop si c'est pour toi, mais les livres ne sont pas épais, alors tu pourrais essayer le premier tome. C'est merveilleusement écrit, et il y a plein de personnages attachants.

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Message par Aeriale Mer 20 Sep - 10:56

@Cookie est mon amie Patricia Wink

Elle nous en parlait la fois passée et etait enthousiaste. Elle m'a dit que cela se lisait tout de même avec aisance, qu'on rentrait facilement dans l'histoire.

A voir!
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Message par Arabella Mer 20 Sep - 21:59

Embarassed J'avais oublié le bref passage de Cookie sur le forum.

Ce n'est pas difficile à lire, peut être un peu plus lorsqu'on aligne les volumes, parce que des personnages et des situations reviennent, et il faut arriver à s'en souvenir.

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Message par kenavo Lun 20 Aoû - 7:01

David Shahar A119
Un été rue des Prophètes
Présentation de l’éditeur
Jérusalem d'avant la seconde guerre mondiale revit grâce à un narrateur à la recherche du temps perdu, dont les récits s'imbriquent les uns dans les autres.
Intarissable conteur, David Shahar crée une foule de personnages. Il est grave et léger, proche du quotidien autant que du mystère et du rêve. Les vases brisés sont sans doute ceux du palais de la mémoire : ils sont aussi ceux, très réels, qui servaient à tirer l'eau du puits de la maison d'enfance.
Ils font enfin allusion à l'une des idées théosophiques les plus audacieuses du philosophe mystique du XVIe siècle Isaac Luria. La brisure des vases est un accident cosmologique dû à l'abondance divine, qui expliquerait l'origine du mal.
J’ai retrouvé ce livre sur mes étagères et je pensais que c’était un bon ajout pour mes lectures d’été.

C’est seulement après ma lecture que j’ai vu ce fil et réalisé pourquoi ce livre se trouvait chez moi Wink

Et ainsi commence mon problème. Qu’est-ce que je pourrais encore ajuter au sublime commentaire d’Arabella.

Ce qui est certain, David Shahar est un conteur exquis.

Il tisse une histoire qui mélange les petites anecdotes d’un quartier et des gens qui y habitent ainsi que des idées plus audacieuses.

Une belle lecture qui m’a redonné le goût des bonnes histoires.

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Message par Arabella Lun 20 Aoû - 8:34

Razz Quand on a tant de livres que toi, il arrive que l'on ne sache plus ....

Trop contente que le livre t'ai plu en tous les cas. J'ai lu ce cycle l'an dernier et c'est un merveilleux souvenir,  même si l'intérêt baisse un peu dans les derniers tomes.

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