Willem Elsschot

Willem Elsschot, de son vrai nom Alfons-Jozef de Ridder (Anvers, 7 mai 1882 – Anvers, 31 mai 1960), est un écrivain et poète belge d'expression néerlandaise.

Il n'a produit que 750 pages de prose, ce qui n'en fait pas moins un auteur très influent.


source et suite



Traductions françaises
2003 Fromage
2004 Villa des Roses
2005 Le Feu follet
2005 L'Embrouille
2009 Le Bateau-citerne

Le feu follet

Présentation de l’éditeur
Frans Laarmans, le héros de Fromage, mène maintenant une vie routinière dans la ville d’Anvers. Un soir pluvieux d’hiver, à la fin des années 1930, il est sur le point de rentrer chez lui lorsque l’abordent trois marins afghans à la recherche d’une certaine Marie Van Dam. Laarmans décide de les aider et les accompagne dans une longue errance nocturne, dont le but semble se perdre dans le labyrinthe des bas quartiers de la ville.

Lors de ma découverte de Willem Elsschot il me semble que j’ai lu tout ce qui était disponible de lui. Je suis récemment tombée à nouveau sur son nom et j’avais envie de le retrouver.

Je ne sais plus si j’ai lu ce roman dans le temps, si c’est le cas, je dois avouer que j’ai tout oublié. Ces autres écrits m’étaient encore en bonne mémoire, c’était donc idéal de prendre Le feu follet pour une (re)lecture.

Un roman très court (mais c’est caractéristique pour tous les écrits de cet auteur) qui raconte cette rencontre entre Frans Laarmans et les trois marins. On se doute très vite que leur errance à travers la vie ne va pas aboutir chez cette Marie Van Dam mais donne l’occasion à Willem Elsschot de partager ses idées concernant l’amitié, le respect de l’autre et aussi la question quelle religion serait « la bonne ».

Tout comme ces autres livres, il y a un certain ton espiègle que j’aime beaucoup.

Je passe toujours un très bon moment avec cet auteur… et c’était plaisant de le retrouver.

Villa des roses


Une pension de famille vers 1910 à Paris. Sans grand confort, mais dans un esprit familial. Les locataires restent longtemps, et savent presque tout les uns sur les autres. Il y a Madame Gendron, très âgée, qui ne peut plus rester seule, et pour éviter de la prendre chez elle, sa famille l'a placée là. Il y a Madame Dumoulin, veuve d'un diplomate, qui se remémore les fastes de la vie d'antan. Monsieur Aasgaard, Norvégien venu apprendre le français. Et tous les autres. Et évidemment les patrons, M. et Mme Brulot et leur petit singe. Les bonnes dont la charmante Louise. Tout ce petit monde vit ensemble, mange ensemble, partage les petits plaisirs et les grands malheurs. L'auteur les observe avec un regard mi-tendre, mi-ironique, dans les bons et les mauvais jours, ces derniers étant les plus nombreux. Des personnes ordinaires, sans rien de remarquable, comme tout le monde. La galerie des personnages est attachante et touchante. On passe un très beau moment de lecture, avec ces personnages décrits d'une façon si juste, que l'on a l'impression de les connaître. Un très joli livre.

merci pour ton commentaire, cela reste mon préféré de lui

Auteur découvert grâce  à toi, @Kenavo.

et moi je suis en train de découvrir Boris Zaïtsev grâce à toi

Je l'ai noté, Villa des roses parait faire votre unanimité!

kenavo a écrit:et moi je suis en train de découvrir Boris Zaïtsev grâce à toi

J'espère que tu vas y trouver ton compte.

Aeriale a écrit:Je l'ai noté, Villa des roses parait faire votre unanimité!

C'est un livre vraiment charmant.