Jon Sealy
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Jon Sealy
Jon SEALY
(photo Eva Russo)
Les récits de Jon Sealy ont été publiés dans de nombreux journaux et revues littéraires, notamment The South Carolina Review, The Normal School, PANK et The Sun.
Originaire de la Caroline du Sud, il vit actuellement à Richmond, en Virginie.
Un seul parmi les vivants (The Whiskey Baron) est son premier roman.
(photo Eva Russo)
Les récits de Jon Sealy ont été publiés dans de nombreux journaux et revues littéraires, notamment The South Carolina Review, The Normal School, PANK et The Sun.
Originaire de la Caroline du Sud, il vit actuellement à Richmond, en Virginie.
Un seul parmi les vivants (The Whiskey Baron) est son premier roman.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2680
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jon Sealy
Un seul parmi les vivants (The whiskey Baron)
Caroline du Sud, 1932. La fin de l'été est chaude. Nous sommes en pleine prohibition.
Le vieux shérif Chambers est appelé en pleine nuit, suite à un double meurtre.
Deux jeunes ont été tués devant le Hillside Inn, la taverne tenue par Larthan Tull, qui règne sur le trafic d'alcool dans le comté.
A l'arrivée du shérif sur les lieux, le coupable est tout désigné par un témoin : ce serait Wesley "Mary Jane" Hopewell, un vétéran de la grande guerre...
L'histoire de l'assassinat des deux jeunes, est finalement un prétexte à l'auteur, qui va déployer sur toute la longueur du roman la psychologie de chaque personnage, y compris les "secondaires".
L'histoire se déroule sur quelques jours. Mais la rencontre avec chacun des protagonistes sera l'occasion de les découvrir en profondeur, qui ils sont, comment ils se sont construits... Le vieux shérif, un peu dépassé par tout ça, qui a eu du mal à passer le tournant du nouveau siècle ; la famille Hopewell, du grand-père aux petits-enfants, tous employés de la filature locale ; le terrible Lathan Tull, englué dans son trafic ; Mary Jane, qui doit vivre avec les blessures de la guerre...
Toutes les relations entre les personnages sont fortes, et se nouent dans des paysages et des lumières qui tiennent également une grande place.
Et un petit clin d’œil littéraire dans le bureau du shérif :
Je n'irai pas par quatre chemins, c'est un excellent roman, tout à fait à la hauteur des excellentes critiques qu'il a suscitées.
Caroline du Sud, 1932. La fin de l'été est chaude. Nous sommes en pleine prohibition.
Le vieux shérif Chambers est appelé en pleine nuit, suite à un double meurtre.
Deux jeunes ont été tués devant le Hillside Inn, la taverne tenue par Larthan Tull, qui règne sur le trafic d'alcool dans le comté.
A l'arrivée du shérif sur les lieux, le coupable est tout désigné par un témoin : ce serait Wesley "Mary Jane" Hopewell, un vétéran de la grande guerre...
L'histoire de l'assassinat des deux jeunes, est finalement un prétexte à l'auteur, qui va déployer sur toute la longueur du roman la psychologie de chaque personnage, y compris les "secondaires".
L'histoire se déroule sur quelques jours. Mais la rencontre avec chacun des protagonistes sera l'occasion de les découvrir en profondeur, qui ils sont, comment ils se sont construits... Le vieux shérif, un peu dépassé par tout ça, qui a eu du mal à passer le tournant du nouveau siècle ; la famille Hopewell, du grand-père aux petits-enfants, tous employés de la filature locale ; le terrible Lathan Tull, englué dans son trafic ; Mary Jane, qui doit vivre avec les blessures de la guerre...
Toutes les relations entre les personnages sont fortes, et se nouent dans des paysages et des lumières qui tiennent également une grande place.
Les lumières bleutées de l'aube effleurèrent les murs de la chambre. Willie se réveilla au bruit que faisait son grand-père qui se levait en boitant pour sortir uriner avant que le voisinage puisse le voir dans la lumière du petit matin. Il habitait avec eux depuis cinq mois et ne parvenait toujours pas à s'habituer aux installations sanitaires. Peut-être qu'il y avait chez l'homme des choses déterminées à la naissance mais que les gens se mentaient à eux-mêmes jusqu'à ce qu'il soient trop âgés pour que ça ait encore de l'importance. Willie ferma les yeux et se demanda ce que ça faisait d'être un vieil homme. Abel avait été coulé dans un vieux moule, fabriqué sur un champ de bataille confédéré, un moule qui n'existait plus. Il pouvait se contenter d'un matelas inconfortable dans une pièce bondée, affirmait-il, mais il avait soixante-dix ans, et bientôt, le moment viendrait où... Ce moment était-il désormais venu ? s'interrogea Willie.
Et un petit clin d’œil littéraire dans le bureau du shérif :
Il les conduisit dans son bureau, où une carte du comté jaunie était accrochée au mur. Une pile de dossiers s'entassait sur sa table de travail à côté d'une machine à écrire et d'un exemplaire de La Route au tabac d'Erskine Caldwell...
Je n'irai pas par quatre chemins, c'est un excellent roman, tout à fait à la hauteur des excellentes critiques qu'il a suscitées.
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Nightingale- Messages : 2680
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jon Sealy
Oui, je crois qu'il a l'air bien, ce roman! Pas vraiment un polar, donc?
Les romans ou films, se passant durant la grande dépression m'intéressent, ils sont souvent âpres et durs mais marquants..
Les romans ou films, se passant durant la grande dépression m'intéressent, ils sont souvent âpres et durs mais marquants..
Aeriale- Messages : 11394
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jon Sealy
Aeriale a écrit:Oui, je crois qu'il a l'air bien, ce roman! Pas vraiment un polar, donc?
Les romans ou films, se passant durant la grande dépression m'intéressent, ils sont souvent âpres et durs mais marquants..
Non, pour moi ce n'est pas un polar, c'est vraiment une peinture de cette époque, au travers d'une poignée de personnages particulièrement bien travaillés. Le tout également fort bien documenté. On sent que ce jeune auteur maitrise son sujet.
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Nightingale- Messages : 2680
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Jon Sealy
très, très tentant... je l'ai noté
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Jon Sealy
Je ne connais pas du tout.
Je vais me le noter dans un coin de la tête.
Je vais me le noter dans un coin de la tête.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6975
Date d'inscription : 29/11/2016
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