Anne-Laure Bondoux

© Catherine Hélie


Anne-Laure Bondoux, née le 23 avril 1971, est une écrivaine française, notamment de livres pour la jeunesse.

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Les larmes de l’assassin

Présentation de l’éditeur
L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo.
C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.

Quand j’ai découvert Thierry Murat, j’ai vu qu’il avait entre autre fait l’adaptation de ce roman. J’étais tentée par le sujet et tout comme pour les films, j’aime bien découvrir le texte avant les images. C’est ce que j’ai fait !

Et quelle bonne découverte.

Dommage que plus d’un lecteur est dissuadé par le label ‘littérature jeunesse’. En effet, c’est écrit plus ‘léger’, mais les sujets dans ce livre ne le sont pas !

Dès la page deux, on est confronté avec le meurtrier Angel Allegria et son acte infâme du meurtre des parents de Paolo. Comment ces deux-là vont à partir de ce moment cohabiter ensemble  et refaire leur vie, est raconté de façon tout à fait sublime et extraordinaire. Je peux comprendre le succès de ce livre, je n’ai pas pu le poser après les premières pages.

Grand coup de cœur !

Et si un jour vous voulez vous laisser tenter par un roman ‘jeunesse’, tentez d’entrer dans ce monde rude et cruel… qui réchauffe au cours de la lecture tout cœur de lecteur… où peut-être seulement les cœurs de midinettes

C'est l'histoire de Blaise Fortune alias Koumaïl qui a passé une partie de son enfance à fuir la guerre, celle du Caucase au début des années 90...Il raconte son périple depuis la Géorgie jusqu'en France, accompagné de la fidèle Gloria qui l'a recueilli bébé et qui le protège envers et contre tout : une fuite, toujours plus loin, de pays en pays, mais aussi de magnifiques rencontres au gré de leurs arrêts...
C'est un roman bouleversant sur l'exil, l'espoir et la force de l'amour : Anne-Laure Bondoux trouve les mots justes pour nous faire vibrer jusqu'à la fin...magistrale !
Un livre à lire à tout âge !

merci pour ton commentaire, je note...

L’aube sera grandiose

Présentation de l’éditeur
Ce soir, Nine, seize ans, n'ira pas à la fête de son lycée. Titania, sa mère, en a décidé autrement. Elle embarque sa fille vers une destination inconnue, une cabane isolée, au bord d'un lac. Il est temps pour elle de lui révéler l'existence d'un passé soigneusement caché. Commence alors une nuit entière de révélations...
Qui sont Octo, Orion et Rose-Aimé ? A qui appartient cette mystérieuse cabane ? Et ce vélo rouge, posé sous l’escalier? Au fil d'un récit souvent drôle, parfois tragique et bouleversant, Nine découvre un étonnant roman familial.
Quand l'aube se lèvera sur le lac, plus rien ne sera comme avant.

Quand j’ai vu qu’Anne Laure Bondoux avait eu ce « Goncourt de la littérature jeunesse», je voulais voir de plus près.

Pas que je sois tellement friande pour lire que des livres primés, mais je suis non seulement contente de ce prix (la section jeunesse est vraiment tellement importante, il fallait bien y avoir un Goncourt pour célébrer un peu plus), mais j’aime surtout bien l’auteur.

En ce qui me concerne, cette aube est vraiment grandiose.

J’ai parcouru aux côtés de Titania et Nine cette histoire d’une famille tout à fait à part avec un très grand plaisir. Et il y avait tellement de secrets à raconter, la nuit était fascinante !

Je comprends pourquoi ce livre a eu ce prix et je plussoie à 100%.

C’est prenant, passionnant, on vit plus d’une aventure, les personnages sont tous attachants…

Je sors plus qu’enthousiaste de ce moment de lecture.

Quelle magie

Un prix amplement mérité pour cet auteur découvert grâce à mes enfants. Comme Timothée de Fombelle, ses romans devraient être lus par tous, et pas seulement les ados !

tout à fait d'acord avec toi

Une belle saga familiale : Titania emmène un soir sa fille de 16 ans, Nine, dans une cabane isolée au bord d'un lac, cabane qu'elle semble bien connaître mais que Nine découvre pour la première fois. Au cours d'une longue nuit, elle lui raconte son enfance et son adolescence et dévoile de lourds secrets de famille.
Le face à face entre la mère et la fille est d'abord tendu et presque violent mais peu à peu se tisse une nouvelle relation entre Titania et Nine, beaucoup plus riche et intime qu'avant...L'histoire de cette famille est un rien loufoque mais on passe un très bon moment en sa compagnie, avec en toile de fond l'évocation un brin désuète des années 70.
Au petit matin, la jeune fille aura grandi et forte de cet héritage maternel désormais connu, elle pourra aller de l'avant.

ah oui, quel bon souvenir de lecture... contente de lire que tu as autant aimé

Tant que nous sommes vivants, 2014

Seul livre de cette auteure que j'ai lu. Et il m'a marqué, sans parvenir vraiment à m'en rappeler. Et j'ai eu du mal ensuite à savoir à quel gamin le conseiller. Très très bien écrit. Vraiment sombre psychologiquement et atmosphériquement, tout en étant poétique.

Une ville est en crise, touchée par le chômage et la pauvreté. Les habitants ne semblent être que noirceur.
Et puis à l'usine, la seule qui tourne encore des km à la ronde, Hama va rencontrer Bo. Un amour lumineux, qui va secouer la ville. Puis une tragédie.

Je n'en ai pas plus de souvenirs que ça. C'était il y a 4 ans déjà...

J'avais laissé mon avis dans un coin parfumé à l'époque

La couverture façon théâtre d'ombre m'a attirée vers ce livre pour ado. Et j'ai bien fait !
C'est exactement l'ambiance de ce livre : une histoire à la fois ancrée dans une réalité, mais avec des petits moments qui frôlent le fantastique, comme une réalité déformée, ou modifiée.
Un conte sombre mais sans être obscur. Sur la quête de soi, et l'acceptation de ce que l'on peut être.

Ce serait difficile de résumer l'histoire...
Il y a une histoire d'amour entre une ouvrière et un forgeron, une usine qui explose, des mains forgées dans le fer, de toutes petites personnes à la couleur peu d'endives vivants presque au centre de la Terre, une guerre, une maison construite de guingois au bord d'un lac, un garçon aux chaussures trop grandes, des incompréhensions, du rejet, des secrets, de la tendresse, de la folie, de l'aventure.

C'est une vraie histoire qui se lit avec plaisir, ces fables qui ont une gentille morale sans paraître niaise pour autant.

ça m'a rappelé les ambiances des films de Tim Burton (le côté macabre en moins), lien "évident" avec Edward aux mains d'argent.

Cela dit, ce n'est pas le livre du siècle, qui transportera et restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mais il m'a fait passer de bons moments, et il tient assez bien son suspens pour que les pages se tournent vite.
Et les personnages sont vraiment attachants !

Je ne connais pas celui-ci mais mais c'est incontestablement une auteure "pour ados" qui ne se moquent pas de ses lecteurs, tant par l'écriture que par les sujets abordés.