Milena Michiko Flašar
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Milena Michiko Flašar
Milena Michiko Flašar est née en 1980 à St. Pölten.
Ella a étudié la littérature comparée ainsi que la philologie germanique et romane à l’Université de Vienne. Ensuite, elle a enseigné l’allemand à des allophones.
Suite à quelques publications réussies dans divers magazines littéraires, elle a débuté en 2008 par le recueil Ich bin, qui contient trois histoires courtes, étroitement liées, sur l’amour et la séparation.
En 2010, a paru la nouvelle Okaasan – Meine unbekannte Mutter, qui traite du décès de sa mère atteinte de démence. Elle a reçu plusieurs prix et bourses pour son œuvre.
En 2012 son roman Ich nannte ihn Krawatte a été publiée. Entretemps, elle s‘est entièrement consacrée à l’écriture.
Fille d'une mère japonaise et d'un père autrichien, elle vit aujourd’hui à Vienne.
Source : Babelio
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George Gershwin
Re: Milena Michiko Flašar
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Ich nannte ihn Krawatte / La cravate
Heureusement il y a eu maintenant une nouvelle publication d’elle en allemand que j’ai déniché et cela m’a donné envie de lire d’abord La cravate.
En 114 courts chapitres Milena Michiko Flašar raconte l’histoire de ces deux marginaux de la société japonaise.
Le jeune homme est un Hikikomori, son pendant est plus âgé mais sans emploi. Voilà des statuts qui ne sont pas bien vu dans ce pays.
Comme l’auteur le dit dans l’interview que je poste après mon commentaire (en allemand, mais je n’ai pas trouvé d’autres clips d’elle en français), elle aime parler de relations entre les gens (dans d’autres livres d’elle il s’agit d’une relation de couple ou de celle entre mère et fille) ainsi cette rencontre entre ces deux hommes et la suite de leurs connaissance était le départ de son roman.
Mais ensuite elle a voulu se concentrer plus sur le sentiment de la honte qu’elle n’éprouve pas comme négatif.
Et en effet ces deux vont se raconter plus d’une situation de leur passé dans lequel ils n’ont pas réussi de prendre la responsabilité nécessaire… et ces aveux donnent une base à cette connaissance qui se développe en amitié.
J’ai beaucoup aimé. Son écriture, sa façon de raconter une histoire, établir ses relations entre les gens… j’ai continué avec son nouveau roman… espérant de voir bien vite une traduction française.
Ich nannte ihn Krawatte / La cravate
J’avais vu ce livre lors de la publication française, mais le nom de l’auteur ne me disait rien, ni le titre ni la couverture m’inspiraient… du coup, je ne suis pas allée voir de plus près.Présentation de l’éditeur
" Un regard fugitif à sa montre, puis il a allumé une cigarette. La fumée s'est élevée dans une suite de ronds. Ce fut le début de notre relation. Une odeur âcre à mes narines. Le vent soufflait la fumée dans ma direction. Avant même que nous ayons échangé nos noms, c'est ce vent qui nous fit faire connaissance. "
Dans un parc, quelque part au Japon, Taguchi Hiro et Ohara tetsu se sont assis sur un banc. Le plus jeune vient de sortir de la chambre où il vit cloîtré depuis deux ans.
L'homme à la cravate a été licencié, mais il est incapable de l'avouer à sa femme.
L'ermite moderne et l'employé modèle se regardent en silence, s'apprivoisent, se racontent. La disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie professionnelle brisée, l'amour d'une épouse, les rêves et les renoncements.
Bribe par bribe, ils se livrent l'un à l'autre.
Heureusement il y a eu maintenant une nouvelle publication d’elle en allemand que j’ai déniché et cela m’a donné envie de lire d’abord La cravate.
En 114 courts chapitres Milena Michiko Flašar raconte l’histoire de ces deux marginaux de la société japonaise.
Le jeune homme est un Hikikomori, son pendant est plus âgé mais sans emploi. Voilà des statuts qui ne sont pas bien vu dans ce pays.
Comme l’auteur le dit dans l’interview que je poste après mon commentaire (en allemand, mais je n’ai pas trouvé d’autres clips d’elle en français), elle aime parler de relations entre les gens (dans d’autres livres d’elle il s’agit d’une relation de couple ou de celle entre mère et fille) ainsi cette rencontre entre ces deux hommes et la suite de leurs connaissance était le départ de son roman.
Mais ensuite elle a voulu se concentrer plus sur le sentiment de la honte qu’elle n’éprouve pas comme négatif.
Et en effet ces deux vont se raconter plus d’une situation de leur passé dans lequel ils n’ont pas réussi de prendre la responsabilité nécessaire… et ces aveux donnent une base à cette connaissance qui se développe en amitié.
J’ai beaucoup aimé. Son écriture, sa façon de raconter une histoire, établir ses relations entre les gens… j’ai continué avec son nouveau roman… espérant de voir bien vite une traduction française.
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Re: Milena Michiko Flašar
Herr Katô spielt Familie
Monsieur Katô joue à la famille
Ce livre vient tout juste d’être publié en allemand, mais vu son succès avec La cravate, j’espère qu’on va faire le plus vite possible une traduction.Résumé
Enfin du temps. Il pouvait maintenant réparer l'ancienne radio ou organiser la collection de disques. Mais quand il rencontre la jeune Mie, qui lui fait une offre étrange, il commence à voir les choses différemment. Un roman délicat sur un nouveau départ tardif et sur le bonheur.
Je ressors aussi enthousiaste que de La cravate.
Une écriture épurée pour raconter une histoire très calme et sans grandes agitations.
Aussi serein que la jolie image du bambou sur la couverture…
Tandis qu’elle avait encore choisit un sujet plus connu pour La cravate, ici c’est vraiment la grande surprise de voir ce que Monsieur Katô va découvrir derrière cette Mie. Trop bon…
Je ne suis pas une adepte de pavés, mais ici j’étais triste d’arriver à la fin (160 pages, bien qu’elle a sublimement bouclé le tout), j’aurais aimé rester un peu plus longtemps auprès de tous ces personnages.
La maison d’édition en dit :
Un livre d’humeur songeuse sur les souvenirs et les rêves inassouvis, sur les moments de bonheur et de tournants
Je confirme… coup de cœur.
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