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Message par kenavo Mar 19 Déc - 5:49

Aeriale a écrit:(J'avais par contre oublié l'histoire de l'avalanche, si elle existe réellement dans le roman)
si si, elle y est dans le roman
c'est d'ailleurs cela qui a donné l'idée à Agatha Christie... elle avait lu dans un journal qu'il y a eu dans le temps cette avalanche et que des passagers étaient bloqués pendant quelques jours dans la neige... elle a seulement ajouté le meurtre Wink

sinon, merci pour ton commentaire...
je ne vais pas aller voir cette version... la moustache de Branagh est ridicule (ils ne lisent JAMAIS les livres avant d'en faire un film??), je n'ai plus envie de voir la tête de Johnny Depp et tout plein d'autres arguments rationnels me retiennent Razz

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Message par Aeriale Ven 22 Déc - 15:43

Kenavo a écrit:je ne vais pas aller voir cette version... la moustache de Branagh est ridicule (ils ne lisent JAMAIS les livres avant d'en faire un film??), je n'ai plus envie de voir la tête de Johnny Depp et tout plein d'autres arguments rationnels me retiennent A l'affiche - Page 15 Icon_razz
A l'affiche - Page 15 177985974
Je te retrouve bien! (Et tu as raison, c'est largement contournable!!)

Merci pour la précision, j'avais totalement oublié ce détail!

...

-Seul la terre-

A l'affiche - Page 15 37610310


Un jeune fermier du Yorkshire, Johnny, dont le père est atteint d'un AVC et la grand mère peu avenante, tente de tenir l'exploitation familiale à bout de bras. La tâche est rude, le quotidien austère et déprimant. Le soir venu, il noie sa solitude et ses frustrations dans l'alcool et les aventures homosexuelles rapides. Un jour, le voyant dépassé, son père recrute un saisonnier roumain pour lui prêter mains fortes.

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C'est un film sans concessions, aussi âpre que les paysages qui les entourent. Les rapports y sont violents, les dialogues rares, les sensibilités étouffées dans ces terres arides où la beauté surgit brutalement alors qu'eux ne la voient plus. Francis Lee (dont c'est le premier long métrage, j'ai lu) filme ce qu'il connait et cela se sent. Pas de fioritures, juste des images, parfois crues, la souffrance, le mal être, et au milieu de cette noirceur, quelque chose d'infiniment subtile: la naissance du sentiment, l'ouverture aux autres, le lâcher prise qui précède l'amour, tout cela avec beaucoup de pudeur et de finesse. Très beau!

PS: Les acteurs, Josh O’Connor et Alec Secareanu, sont super. La photographie, magnifique aussi.
A l'affiche - Page 15 Daily-10
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Message par Queenie Ven 22 Déc - 21:23

Pas convaincue par the Florida project

Y'a aucun scénario. Des scènes qui s'enchaînent, de bouts de vie. 
Un film qui a l'air d'hésiter entre le docu et la fiction.
Ça décroche des sourires, c'est sympa, il y a des scènes touchantes, mais pas de transports. 

Il manque un truc.

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Message par domreader Dim 31 Déc - 10:16

Maria By Callas
Tom Volf


A l'affiche - Page 15 Maria110A l'affiche - Page 15 Maria210


Un film documentaire dont on ne voit pas passer les deux heures. Tom Volf a su montrer les multiples facettes de la dernière des ‘divas’. On redécouvre bien sûr la formidable cantatrice, l’artiste travailleuse acharnée depuis son plus jeune âge pour atteindre la perfection mais on voit aussi la femme vulnérable. Car Maria Callas est fragile, ou plutôt fragilisée d’abord sous l’emprise de sa famille, puis de son premier mari, on suit la femme amoureuse et trompée, la star des médias toujours poursuivie par une cohorte de journalistes à ses descentes d’avions dans tous les pays du monde où elle enchaîne les spectacles jusqu’à l’épuisement.

Ce film est riche de documents variés, souvent inédits et rares : images d’archives de spectacles et d’interviews, films privés filmés par des amis ou des proches, lettres lues par Fanny Ardant, enregistrements musicaux. Tom Volf  a su les dénicher et les assembler en un portrait émouvant et élégant d’une femme prisonnière d’un destin qu’elle n’a pas vraiment choisi. On sent le réalisateur enflammé par son sujet et probablement partial, mais on savoure sans regrets –pour ma part – ce bel hommage.

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Message par eXPie Lun 1 Jan - 20:17

Le Portrait interdit, film de Charles de Meaux.

Télérama a écrit:Au milieu du XVIIIème siècle, le jésuite Jean-Denis Attiret est un des peintres officiels de la cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l’impératrice Ulanara. Cette concubine devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l’empereur Qjen Long aura un destin très particulier. Sorte de figure romantique avant l’heure, il ne restera d’elle que ce portrait à la sensualité énigmatique de la Joconde asiatique. Le film raconte ce moment fiévreux où l’impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite.
( Source : http://www.telerama.fr/cinema/films/le-portrait-interdit,n5305816.php )

A l'affiche - Page 15 800px-10
Portrait de Ulanara, la deuxième épouse de l'empereur Qianlong.

Esthétiquement, ça tient bien la route. Les vues aériennes, géométriques, notamment.

Melvil Poupaud est bien (ça a été du boulot, semble-t-il, parler en chinois en ne se trompant pas trop dans les intonations), Fan Bingbing aussi.

La bande-son, "contemporaine" (Messiaen... Sibelius...) crée un effet étrange, ça marche bien aussi. Par contre, Joy Division en musique de générique à la fin, j'ai plus de mal... d'accord, il doit y avoir quelque chose de profond et d'adéquat dans les paroles, c'est ce que dit l'article de Libé : http://next.liberation.fr/cinema/2017/12/19/le-portrait-interdit-saisit-l-imperatrice_1617767
Ceci dit, dans le même article, il est écrit :
Tout comme l’empereur (interprété ici par le chanteur de hip-hop Huang Jue) résiste au charme des portraits à l’occidentale, «la Chine» résiste, à même sa perpétuelle image de marque, au miroir tendu de l’extérieur par sa force de séduction.
Je ne suis pas du tout d'accord. L'empereur ne résiste pas au charme des portraits, il le comprend bien, et agit en conséquence.

Le problème principal du film, c'est qu'il dure une bonne demi-heure de trop : une fois la toile achevée, ça patine sévèrement, on attend la fin, et elle n'arrive pas... Finalement, ça nuit très fortement au film.
En y repensant, je me dis que le film se résume à peu de choses (ou alors, beaucoup d'éléments m'ont échappé, c'est bien possible), essentiellement des images. Il n'y a pas réflexion approfondie sur les cultures, le rôle des Jésuites en Chine...


Bande-annonce :
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Message par domreader Jeu 4 Jan - 18:39

Dommage il me tentait bien celui-là !! Merci eXPie !

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Message par domreader Jeu 4 Jan - 19:07

L'Echange des Princesses
Marc Dugain
A l'affiche - Page 15 Prince10
Film historique sur l'échange de deux enfants princesses sensées sceller la paix entre la France et l'Espagne. En 1721, l'échange est pensé par le régent Philippe d'Orléans qui organise les mariages simultanés
- de son neveu le futur Louis XV (11ans) avec Anna Maria (4 ans) fille de Philippe V d'Espagne
- et de sa fille Melle de Montpensier (12 ans) avec l'héritier du trône d'Espagne.
Les 2 princesses sont échangées et mariées près de la frontière et s'en vont dos à dos faire face à leur destin. Aucune des deux n'est en âge de se marier et chacune va réagir à sa manière, la plus jeune en se désolant de ce que son prince ne lui manifeste pas d'affection et la plus âgée étant résolument rebelle, ce qu'elle finira par payer cher. 
L'approche de Dugain ne donne pas dans le grandiose, mais plutôt dans l'intime - budget oblige - c'est intéressant et assez captivant car le destin de ces jeunes enfants est émouvant. A l'affiche - Page 15 Petite10 A l'affiche - Page 15 Prince11
Les images sont vraiment belles et les jeunes acteurs sont époustouflants, surtout la gravité de la petite Anna Maria et du jeune Louis XV. La jeune Montpensier est moins convaincante car on croit plutôt voir une ado rebelle d'aujourd'hui. Toutefois il m'a manqué un je ne sais quoi pour pouvoir être convaincue par ce film finalement très académique.

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Message par Aeriale Ven 5 Jan - 15:23

Domreader a écrit:Les images sont vraiment belles et les jeunes acteurs sont époustouflants, surtout la gravité de la petite Anna Maria et du jeune Louis XV. [..]Toutefois il m'a manqué un je ne sais quoi pour pouvoir être convaincue par ce film finalement très académique.
Ca me dit bien quand même, je l'ai prévu pour la semaine prochaine. Merci Dom!

Celui-ci je l'attendais impatiemment!
A l'affiche - Page 15 25437510

J'avais adoré le roman, je ne pouvais pas rater cette nouvelle adaptation d' Eric Barbier et je n'ai pas été déçue. Il y a beaucoup de références au texte déjà, et Pierre Niney sait poser ses mots: sobres, élégants, profondément émouvants. C'etait un réel plaisir de les ré-entendre.

Quant à la trame en elle même, il y a tout le romanesque voulu, les rebondissements ne manquant pas dans cette vie plus ou moins réinventée, mais passionnante à suivre. Les reconstitutions d'époque sont soignées, on se balade entre Wilno aux couleurs grises soulignant les débuts difficiles de la famille, la lumière de Nice de leurs années fastueuses, puis Londres et l'Afrique où il fut envoyé pour raisons disciplinaires durant la 2eme guerre mondiale. Quelques excés qui font sourire et paraissent incongrus mais c'est aussi l'art de ce génial écrivain, enjoliver ou dramatiser au point de nous faire douter de sa véracité, mais qu'importe? Elles font partie de l'homme et là n'est plus la question.

A l'affiche - Page 15 La-pro10


J'ai lu de mauvaises critiques, sur Télérama notamment: Un manque de passion, un côté trop hollywoodien, trop descriptif auquel il manquerait une âme, une analyse plus poussée des personnages, etc.. Je n'ai pas ressenti cela, peut être parce que je connais le roman et aimé la figure qu'était Romain Gary? Les acteurs successifs censés le représenter à ses divers stades jouent tous au plus juste. Je n'ai pas non plus trouvé Charlotte Gainsbourg excessive, pour moi elle est totalement dans le rôle, exubérante et folle, volontaire et incroyablement touchante. Quant à Pierre Niney, il réussit à donner à son personnage une force et une authenticité qui m'ont impressionnée. Bref, un très bon moment, entre émotions et rires, je n'ai qu'une envie: relire du Gary!
Spoiler:

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Message par domreader Sam 6 Jan - 8:57

Telerama ...... je suis si rarement d'accord avec leurs critiques de films. Tu as aimé, c'est le principal. D'ailleurs je finis par ne plus lire de critiques avant d'aller voir un film.

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Message par Arabella Sam 6 Jan - 10:03

Télérama ce n'est même pas la peine de lire, on sait d'avance ce qu'ils vont aimer ou pas. Je regarde ailleurs, surtout pour découvrir, lorsqu'il y a des avis enthousiastes, parfois Les Cahiers, certains sites. Et je ne vais plus voir les films qui ne me disent rien.

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Message par Pia Dim 7 Jan - 13:34

J'aimerais absolument voir La promesse de l'aube. Mais je ne sais pas si cela va être possible.
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Message par Pia Dim 7 Jan - 13:43

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You were never really here ou Beautiful day   (Lynne Ramsay)

Il a travaillé au FBI et dans l’armée, et ces expériences, son passé l’ont amené à devenir “invisible”, comme s’il ne faisait partie de rien, comme s’il n’avait jamais vraiment été là. Son boulot, être payé pour récupérer des enfants enlevés et soumis à des abus extrêmes. Il est capable d’une grande brutalité, à tuer s’il le faut.

La tension est très présente. Elle émane de cet homme que l’on voit tout simplement évoluer, marcher, penser, se mettre en danger constamment, et souffrir de son passé. Il est dangereux, puissant mais il est doux pour les enfants et pour sa mère. La violence est parfois insoutenable mais filmée avec beaucoup de pudeur. La musique est bonne. Joaquin Phoenix est très bon dans ce rôle. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça m'a plu.
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Message par Aeriale Dim 7 Jan - 18:22

Pia a écrit: La violence est parfois insoutenable mais filmée avec beaucoup de pudeur. La musique est bonne. Joaquin Phoenix est très bon dans ce rôle. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ça m'a plu.
C'est vrai, très dur à voir par moments, Joachim Phoenix est royal mais à la fin tous ces effets m'ont paru pesants. Le film vaut en grande partie pour lui!
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Message par eXPie Dim 7 Jan - 23:05

domreader a écrit:L'Echange des Princesses
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- et de sa fille Melle de Montpensier (12 ans) avec l'héritier du trône d'Espagne.
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L'approche de Dugain ne donne pas dans le grandiose, mais plutôt dans l'intime - budget oblige - c'est intéressant et assez captivant car le destin de ces jeunes enfants est émouvant. A l'affiche - Page 15 Petite10 A l'affiche - Page 15 Prince11
Les images sont vraiment belles et les jeunes acteurs sont époustouflants, surtout la gravité de la petite Anna Maria et du jeune Louis XV. La jeune Montpensier est moins convaincante car on croit plutôt voir une ado rebelle d'aujourd'hui. Toutefois il m'a manqué un je ne sais quoi pour pouvoir être convaincue par ce film finalement très académique.

L'ado rebelle est ce que j'ai le moins aimé dans le film, elle fait anochronique. L'autre princesse a effectivement une gravité étonnante, elle est très bien.
Le film est académique, c'est vrai, mais agréable à voir.
Après, c'est une adaptation d'un livre que je n'ai pas lu (dans lequel je crois l'ado rebelle n'est pas jolie et souffre de boulimie - au cinéma, il faut toujours que tout le monde soit beau) et qui doit lui-même faire des concession à l'Histoire, alors...
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Message par Aeriale Mer 17 Jan - 8:03

-L'échange des princesses-



Arabella a écrit:Le film est académique, c'est vrai, mais agréable à voir.
Oui, d'accord avec vous, un beau film un peu académique mais que j'ai eu plaisir à voir. En même temps les romans de Chantal Thomas sont tous dans cette veine: honnête mais sans audace.

Et puis forcément cette période de l'Histoire est difficile à rendre plus olé olé, on ne rigolait pas avec la bienséance et les affaires du Royaume. Tout cela est bien rendu et j'ai quand même appris pas mal de choses.

A l'affiche - Page 15 39b72b11
La petite fille qui joue Ana Maria d'Espagne est totalement adorable, un mélange de gravité et de candeur qui font tilt (Quand elle se demander si son époux ressent de l'amour pour elle, on craque tous) et le jeune Louis XV assure comme il faut.
A l'affiche - Page 15 Lamber11


J'ai moins été scotchée par Mlle de Monpensier mais elle ne m'a pas dérangée plus que ça. Je trouve qu'ils étaient tous plutôt attachants et justes, Dugain a su les regarder à bonne hauteur.

Bref, un moment agréable, je m'attendais à peu près à ça donc je n'ai pas été déçue, et même plutôt surprise en bien. La photo est magnifique!
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