Aldo Palazzeschi

Ado Palazzeschi, de son vrai nom Aldo Giurlani, est né à Florence, en 1885.

Dans un premier temps, il a été adepte du futurisme, auquel il a adhéré entre 1909 et 1914.
Les soeurs Materassi, publié en 1934, marque une rupture violente dans son oeuvre, avec le retour à une prose somptueuse, à un naturalisme ironique, qui caractérisent les grands romans de la maturité: "Les frères Cuccoli(1948) et Roma (1957).

Il évolue par la suite vers un nouveau style, dès les années 70.
Poète, traducteur, son oeuvre a été couronnée en 1957 par le pris de l'Accademia dei lincei.

Il a vécu entre Rome, Venise et Paris et eut, comme premier éditeur, un dénommé Casare Blanc, qui n'était autre.....que son chat.

Aldo Palazzeschi est mort en 1974.

C'est un roman dont le thème a souvent été traité, celui de l'arrivée d'un être doté de qualités exceptionnelles (tout du moins il apparaît comme tel aux yeux de ceux qui l'accueillent) au sein d'une famille ou d'un groupe solidement constitué, et qui va bouleverser l'ordre établi en provoquant une belle pagaille, tout en ayant l'air de ne pas y toucher.

Thérésa et Carolina sont deux soeurs célibataires, elle sont la cinquantaine bien frappée, vivent ensemble dans la proche campagne de Florence.
Elles exercent un art fin en brodant du linge pour des familles appartenant à la grande bourgeoisie. Leur réputation dépasse largement Florence et leurs revenus contribuent à les faire vivre et à conserver un certain standing en conservant la propriété de famille notamment.

Elles travaillent avec acharnement et ne s'accordent guère que le dimanche matin pour la messe et l'après-midi pour se coller à la fenêtre afin d'épier les allées et venus du voisinage avec force commérages (épisode savoureux dans le livre)

C'est réglé, millimétré, orchestré.

Jusqu'au jour où elles héritent en quelque sorte d'un neveu de quatorze ans, Remo, sorte de Dieu grec adolescent, qui va être l'acteur d'un jeu redoutable en modifiant peu à peu, mais durablement et profondément, toutes les règles si chèrement ancrées par tante Te et tante Ca, comme il les surnomme avec sa fausse amabilité.

L'auteur, à la façon d'un Balzac, épingle tous les travers, les manies, les tics de cette micro-société représentée par ces deux soeurs, si sûres de leur bon goût, assises sur leurs préjugés depuis si  longtemps.

Mais ne leur jettons pas la pierre et apprenons à les connaître en lisant ce savoureux roman, inoubliable et que je recommande vivement (encore un grand merci à Silou)

Si avec une référence à Balzac cela ne me donne pas envie...
Et ils l'ont dans la bibliothèque où je vais le plus souvent.

Je ne crois pas me tromper en disant que c'est un livre pour toi

Et la traduction est vraiment une réussite.

Ca fait drôlement envie, je le note aussi !

ça ne peut que vous plaire, foncez!

On dirait que je n'ai pas le choix...

Bien déduit

Arabella a écrit:On dirait que je n'ai pas le choix...

En plus de ses autres qualités, il est mort…

Moune a écrit:

Arabella a écrit:On dirait que je n'ai pas le choix...

En plus de ses autres qualités, il est mort…

Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire, Moune.

Spoiler:

Moune a écrit:

Arabella a écrit:On dirait que je n'ai pas le choix...

En plus de ses autres qualités, il est mort…

Puis là il vient de se retourner dans sa tombe !

Un avis négatif Moune ?

Parce que là, darkanny donne envie !

Je ne connais pas du tout — mais une référence à Balzac et "un premier éditeur, Casare Blanc, qui n'était autre… que son chat", ça ne peut que donner envie en effet. 

Moune a écrit:

Arabella a écrit:On dirait que je n'ai pas le choix...

En plus de ses autres qualités, il est mort…

Moune a écrit:Je ne connais pas du tout — mais une référence à Balzac et "un premier éditeur, Casare Blanc, qui n'était autre… que son chat", ça ne peut que donner envie en effet. 

J'avoue avoir sombré dans une délicieuse sieste après un repas de patate et de coulommiers fondu, mais je ne comprends rien entre tes deux interventions Moune.


Ou alors, peut-être : pour toi c'est une qualité que l'auteur soit mort ?

Queenie a écrit:

Moune a écrit:

Arabella a écrit:On dirait que je n'ai pas le choix...

En plus de ses autres qualités, il est mort…

Moune a écrit:Je ne connais pas du tout — mais une référence à Balzac et "un premier éditeur, Casare Blanc, qui n'était autre… que son chat", ça ne peut que donner envie en effet. 

J'avoue avoir sombré dans une délicieuse sieste après un repas de patate et de coulommiers fondu, mais je ne comprends rien entre tes deux interventions Moune.


Ou alors, peut-être : pour toi c'est une qualité que l'auteur soit mort ?

Pas spécialement pour moi, mais pour Arabella oui — ce qu'elle a tout de suite compris… Ce n'est pas la 1ère fois qu'il y a ce genre de plaisanterie avec Arabella !

Voilà, certains prétendent que je n'aime que les auteurs morts. Des mauvaises langues, bien sûr.