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Ivo Andrić

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:08

Ivo Andrić (1892-1975)



Ivo Andrić Andric10


Ivo Andrić appartient à une espèce semble-t-il définitivement disparue: c'était un écrivain yougoslave écrivant en serbo-croate. Né de parents croates catholiques, il est venu au monde dans le village de Dolac, près de Travnik, en Bosnie. Sujet autrichien pendant les premières années de sa vie, il passera la plus grande partie de celle-ci en Serbie, en ardent défenseur de la Yougoslavie en tant que la moins mauvais solution politique à la complexe situation des Balkans.

Mais reprenons les choses au début, c'est à dire à sa naissance en 1892.Ses parents sont d'origine modeste et de père d'Ivo Andrić décède alors qu'il n'a que deux ans. Sa mère le confie alors à sa tante, Ana dont le mari polonais est chef de la gendarmerie à Višegrad sur la Drina, à la frontière de la Bosnie, faisant encore partie de l'empire autrichien et de la Serbie. Il étudie au lycée de Belgrade, s'engage dans l'organisation « Jeune Bosnie » luttant contre l'Autriche, commence à écrire, étudie un peu à Zagreb et à Vienne, avant d'aller à l'université de Cracovie (à l'époque autrichienne), il dira d'ailleurs « c'est à la culture polonais que je dois le plus », et soutient un doctorat à Gratz sur « La vie spirituelle en Bosnie sous les Turcs ».

Après la première guerre mondiale, qui balaie la domination autrichienne sur la région, et pendant laquelle il a connu la prison autrichienne et l'exil, il entre en diplomatie au service du royaume de Yougoslavie, ce qui lui permettra de voyager et d'apprendre des langues étrangères. Il était en poste à Berlin lorsqu'Hitler attaqua la Yougoslavie. Il rentre alors à Belgrade, refuse de prêter allégeance au régime pro-nazi de Nedjic, ses écrits sont interdits de publication pendant qu'il se consacre à la rédaction de ses oeuvres les plus importantes.

Après la deuxième guerre mondiale, il entre au parti communiste yougoslave, il a été député, président de l'Association des écrivains serbes. Sauf quelques brèves interruptions, il a vécu à Belgrade jusqu'à sa mort en 1975.

En 1961 il est lauréat du prix Nobel, ce qui permet à son oeuvre de bénéficier de nombreuses traductions en Europe, Etats-Unis, mais aussi en Turquie et dans les pays arabes.

Son oeuvre est très diverse, il a commencé par la poésie, puis pendant son emprisonnement durant la première guerre mondiale, il a conçu Ex ponto, une sorte de journal intérieur. Il s'attaque à la nouvelle après la première guerre mondial, genre qu'il va affectionner tout particulièrement jusqu'à la fin de sa vie. Enfin pendant la seconde guerre mondiale, il conçoit deux romans, qui seront ses oeuvres les plus lues, Le pont sur la Drina et Les chroniques de Travnik. Il a également écrit de nombreux essais. On peut trouver sans problème en français les deux romans précédemment cités, ainsi qu'un certains nombre de recueils de nouvelles.

Comment définir son oeuvre de fiction ? Elle se situe pour l'essentiel en Bosnie, et à des époques qui précédent l'époque où elles ont été écrites, et à plus forte raison la nôtre. Elle décrit la vie des différentes communautés de cette région balkanique, avec les moeurs, les croyances, les coutumes particulières à chacune d'entre elles, mais avec comme point commun la part de l'humain universel, qu'elles partagent toutes, parfois bien malgré elles. Les événements sont les événements essentiels de toute vie humaine, amour, haine, ambition, appât du gain, générosité, croyance en des idéaux plus importants que le bonheur individuel, avec les grands événements de l'histoire qui viennent balayer les projets, espoirs, aspirations des femmes et des hommes.

Agnès Rebattet dans l'Encyclopediae Universalis résume ainsi cette oeuvre:
L'oeuvre de Andrić « ..se situe en dehors de tout courant littéraire. Le réalisme même qui semble s'en dégager n'est qu'une illusion. En effet, si la plupart des récits sont élaborés à partir de données historique rigoureusement exactes, ils n'en sont pas moins situés hors du temps, affranchis de toute limite par l'imagination de l'auteur, auquel ils n'offrent qu'un prétexte à peindre des destinées humaines » Une citation de l'auteur lui-même: « Ne sommes-nous pas confrontés, dans le passé comme dans le présent, avec les mêmes notions et les mêmes problèmes. »
« Il puisait dans un fond historique d'une exceptionnelle richesse qui lui permettait de créer des destinées d'une portée universelle »

Une autre citation, de Predag Matvejevitch, tiré d'un article du Monde des livres:
« Peu de narrateurs ont réussi comme lui à substituer à l'ancien roman historique ce que nous appellerions le roman de l'histoire : l'histoire est, dans le premier, un cadre ou un simple décor, servant de toile de fond à l'évocation et au récit; dans le second, elle devient la matière et la substance même de l'oeuvre romanesque. Tolstoï le premier, dans Guerre et Paix, a donné un grandiose exemple de cette manière de procéder. »


Notons qu'à l'heure actuelle, après l'éclatement de la Yougoslavie, Andrić n'est guerre à l'honneur dans les contrées qui l'ont vue naître. Les Croates lui reprochent d'avoir trahi sa nation, les nationalistes bosniaques d'avoir dépeint les supplices des populations chrétiennes pendant l'occupation turque, et les Serbes tentent de l'assimiler complètement, sans tenir compte des ses identités multiples. Il est d'autant plus urgent de le lire, pour essayer de comprendre un peu toute cette complexité, née des siècles d'histoire, dans cette partie du monde si proche de nous.

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:10

Le Pont sur la Drina

Le récit de ce livre nous entraîne à Višegrad, petit bourg de Bosnie, à la frontière avec la Serbie, où Ivo Andric lui-même a vécu quelques années. le roman est centré sur le pont du titre, de sa construction au XVIem siècle, jusqu'au bombardements qui vont l'atteindre en 1914.

Entre temps, il en aura vu des choses ce pont, car sur la kapia, petite place située dans le milieu du pont se concentre une large part de la vie publique de la communauté, et plus exactement des communautés. Les musulmans, orthodoxes, catholiques, juifs, cohabitent, sans se mélanger, chaque communauté a ses règles, son histoire, ses drames, ses souffrances qu'elle n'hésita pas à faire payer aux autres lorsqu'elle en a les moyens.

Les personnages se succèdent dans les tempêtes de l'histoire. Et tout d'abord, le constructeur du pont, Mehmed Pacha Sokoli, enfant chrétien enlevé par les Turcs en guise de tribut, devenu grand vizir, et qui décida de construire à cet endroit qu'il avait connu enfant un pont. Et tous les autres, qui se succèdent dans les siècles tourmentés. Les générations passent, et seul le pont résiste au temps, image de la beauté durable du rêve de l'homme qui défie le destin qui l'emporte dans le néant. A cette force immuable, s'opposent les vains et éphémères désirs des hommes, leurs haines et ambitions.

Les communautés vivent en s'ignorant, en profitant des moments où elles ont le dessus sur les autres, sans essayer de comprendre ni encore moins d'accepter l'autre. Des siècles de haines et de souffrances, sans aucun véritable dialogue.

Difficile après cela de parler de réconciliation et d'amitié entre les peuples, il faudrait arriver pour cela à dénouer des noeuds de ressentiment tellement vieux, qu'ils ne semblent pas avoir de début.

Et tout cela est magnifié par l'écriture d'Andric, si simple et si modeste à première vue, mais si on si penche de plus près, d'une grande recherche et poésie, d'une limpidité de cristal, d'une grande clarté et évidence.

Une lecture essentielle, pour essayer de comprendre peut être un peu une partie de notre continent, mais surtout pour le plaisir de suivre un grand conteur (lors de son discours du Nobel, pour décrire son art il évoqua les Mille et une nuits) nous dérouler des histoires venues du fond des âges, et qui semblent ne plus avoir ni patrie, ni datation.

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:11

La Chronique de Travnik

Travnik est une petite ville bosniaque, près de laquelle est né Ivo Andric. Travnik c'est nulle part, juste une toute petite bourgade loin de tout, dans laquelle les rumeurs du monde mettent des années à parvenir, et dans laquelle rien ne semble avoir bougé depuis l'origine du monde. Mais même ce genre d'endroits ne peut échapper complètement aux mouvements de l'histoire. Et c'est ainsi qu'en l'an 1807, les événements qui se passent en Europe, et plus précisément les guerres napoléoniennes, trouvent un écho à Travnik. La France décide d'ouvrir un consulat dans ce coin reculé de l'Europe. Jean Daville, diplomate, qui a vécu les événements de le Révolution et les premières années de l'Empire y est nommé. Mais ce genre d'événement ne peut laisser sans réaction les autres puissances européenne: l'Autriche décide d'ouvrir à son tour un consulat, cristallisant les espoirs de la population catholique, quand aux orthodoxes, ils rêvent à l'apparition des Russes.

Et le roman va nous conter le séjour de ces étrangers en cette terre si loin de ce qu'ils ont connu, et en premier lieu celui-de Jean Daville qui va passer le plus de temps à Travnik. L'homme est blasé, il a connu trop d'évolutions politiques, il a cru à la Révolution, à Napoléon, et maintenant il doute de tout et surtout de lui-même. Il ne s'adaptera jamais à Travnik ni à la vie qu'il doit y mener, entre intrigues pour rentrer dans les bonnes grâces de vizirs successifs, les petites machinations pour prendre l'avantage sur le consul d'Autriche, et l'hostilité viscérale des autochtones vis à vis de ces étrangers, qui ne peuvent rien apporter de bon, puisque pendant des siècles, tout changement était synonyme de désastre pour ces populations. le seul refuge et la seule consolation du consul Daville est la rédaction d'un poème épique consacré à Alexandre, alors que se joue le destin de la Bosnie, entre le déclin de l'empire ottoman, les guerres entre les puissances européennes, la montée des insurrections serbes, sur un fond de haines raciales et religieuses, et d'une confrontation entre l'Orient et l'Occident.

Ivo Andric, maître conteur, un peu dans la tradition de conteurs orientaux,nous déroule toute cette histoire, en prenant le temps de s'arrêter pour regarder les gens, leurs petites joies et grandes souffrances, scruter les soubresauts de l'histoire en marche.

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:12

Contes de la solitude

Le narrateur, l'auteur lui-même, nous parle depuis la ville de Sarajevo, d'une petite maison avec balcon. Des personnages viennent le solliciter, d'anciens habitants de la ville, pour qu'il nous narre leurs histoires, petites ou grandes, de personnes illustres ou d'obscures sans grades, qui ont fait cette ville. Et les différents récits se succèdent, ayant pour cadre les mêmes lieux.

"Non seulement les gens m'agressent de leurs cris, de leurs rires indiscrets, paradent et laissent piétiner leurs chevaux sous mes fenêtres, non seulement ils se servent du poids moral de leurs patronymes historiques et de leur notoriété-ils n'appartiennent pas à la même époque ni par leur leur destin ni par leurs origines. Ils sont de partout et de toutes les sortes. Ils n'ont en commun que le seul fait de se réunir-,mais parfois, autour de cette maison de Sarajevo qui est la mienne, ils laissent aussi des traces invisibles mais bien réelles, suffisamment vivantes pour perturber une matinée destinée à d'autres occupations, tentant par tous les moyens d'occuper mes pensées et d'attiser mon imagination."

Le titre correspond parfaitement au contenu et l'esprit du livre, plus que de nouvelles, il s'agit de contes, peut être un peu plus dans l'esprit des contes philosophique du XVIII siècle que de contes de fées:

"Il était une fois un prince-il a vraiment existé, je ne dis pas cela uniquement pour raconter quelque chose-,qui avait les yeux tristes et possédait une petite principauté. Son pays était vraiment petit, si petit que quand il rêvassait pendant sa promenade de l'après-midi, il dépassait toujours les frontières et pénétrait dans le pays voisin. Voilà à quel point sa principauté était petite, plus petite qu'une honnête promenade. Ses yeux étaient vraiment tristes. Beaux, noirs, assombris de longs cils, le blanc légèrement bleuté comme chez les jeunes veaux ou les filles phtisiques de province. Les femmes disaient que ces yeux « parlaient »; les hommes se taisaient."

Solitudes, car tous ces personnages sont tristes, vivent des épreuves, seuls,toute une vie, ou au moins une partie de celle-ci: une jeune fille qui a passé sa vie au service d'une riche famille à élever des enfants qui n'étaient pas les siens, ce géomètres qui n'a pas réussi à communiquer avec sa femme et qui s'est suicidé à ne pouvoir dire sa souffrance, ce puissant vizir, entouré toute sa vie de courtisans et d'enfants, mais mort déchu abandonné par tous. Car tous, puissants ou petites gens, célibataires ou père de famille nombreuse, lorsque la mort frappe à la porte, l'homme se retrouve toujours seul pour l'affronter.

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:13

Contes au fil du temps


Il s'agit d'un recueil de nouvelles, sans véritable fil conducteur. Ces nouvelles sont plus diversifiées que dans Les contes de la solitudes, les lieux évoqués mais aussi les époques et les thématiques sont plus diverses. Il y a des nouvelles plus contemporaines, centrées sur la psychologie des personnages, sans véritable lien avec une situation historique. Néanmoins, la nostalgie et une sorte de mélancolie de choses inaccomplies et qui auraient pu être, est présente. Les être portent une sorte de faille qui les rend plus apte à ressentir et donc à souffrir que la moyenne, sensibilité exacerbée. Même lorsqu'il parle de son temps, des gens croisés dans la rue tous les jours, l'univers d'Ivo Andric est toujours un peu le même, et une conversation banale dans la chambre voisine peut devenir évocatrice et porteuse de légende, ouvrir sur un imaginaire presque infini. le monde est plein de nostalgiques mystères pour celui qui sait regarder avec suffisamment d'acuité.

"C'est avec une véritable angoisse que je me décide à écrire le court récit d'une longue et grande peur. Cette peur-là n'a rien de commun avec les frayeurs et craintes qui assaillent les êtres durant leur lutte pour survivre et pour posséder, pour avoir une vie meilleure, une situation, la gloire et la primauté, pour acquérir des biens, les garder et les accroître. Il s'agit d'une autre sorte de peur, de cette terreur difficile à expliquer que suscitent chez les créatures innocentes les phénomènes de ce monde. Il s'agit d'une peur d'enfant qui, selon la nature du premier contact avec la société et ses lois, disparaît ensuite au fil des années, grâce au développement intellectuel et à une saine éducation, ou, au contraire, grandit avec l'enfant, l'envahit tout entier, brise et détruit son âme et empoisonne sa vie comme un mal caché et un écrasant fardeau. Il s'agit de ces événements invisibles mais fatidiques qui, souvent, brisent l'âme de ces petits hommes que nous appelons enfants, et que les adultes, occupés de leurs propres soucis, prennent à la légère ou ne remarquent même pas."

Ainsi commence un des récits, qui nous conte l'histoire d'une de ces frayeurs d'enfants, mais Ivo Andric ne nous dit pas en fin de compte, si l'enfant de la nouvelle arrivera à surmonter ses terreurs, ou va rester marqué à jamais. C'est au lecteur de tirer ses conclusions. Et il en va de même avec les autres nouvelles de l'auteur, il nous laisse toujours tirer les conclusions définitives, après nous avoir dépeints des situations fortes et significatives, mais il nous donne suffisamment d'éléments pour nous faire réfléchir longtemps et pour avoir envie d'arriver à des conclusions. Même si celle-ci ne seront pas les mêmes pour tous.

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Message par domreader Ven 27 Jan - 19:15

J'avais beaucoup aimé Le Pont Sur La Drina que j'ai lu il y a longtemps déjà. C'est une lecture marquante dont je me souviens, Ivo Andric est un grand auteur.

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Message par Arabella Ven 27 Jan - 19:22

Cela me fait plaisir que tu le penses, Dom. Je le trouve tellement méconnu, alors que ses livres sont merveilleux et touchants.

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Message par domreader Ven 27 Jan - 19:25

Je n'ai lu que celui là pour le moment, mais j'y pense encore régulièrement.

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Message par Aeriale Sam 28 Jan - 9:08

Une vie riche et complexe! Encore un à noter pour une prochaine virée à la bibli, mais j'imagine qu'il doit être difficile à trouver...

Il vaut mieux débuter avec Le pont sur la Drina, vous pensez?
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Message par Arabella Sam 28 Jan - 11:46

Le pont sur la Drina pour commencer, c'est bien. Et c'est dans beaucoup de bibliothèques, Nobel aidant.

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Message par Merlette Sam 28 Jan - 11:49

Arabella a écrit:Le pont sur la Drina pour commencer, c'est bien. Et c'est dans beaucoup de bibliothèques, Nobel aidant.

Il fait partie des titres que j'avais noté dans la liste de tes 100 livres préférés.  Smile

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Message par Arabella Sam 28 Jan - 11:56

J'espère que vous le trouverez, et surtout que vous aimerez.

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Message par silou Mar 31 Jan - 12:43

Arabella a écrit:J'espère que vous le trouverez, et surtout que vous aimerez.
Si c'est difficile à trouver, il est sur mes étagères, je peux facilement le faire circuler.
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Message par Arabella Mar 31 Jan - 19:50

Moi aussi, je pourrais le faire circuler, mais compte tenu du prix en poche et des frais d'envoi en Suisse, je ne pense pas que ce soit raisonnable.

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Message par Merlette Mar 31 Jan - 20:04

En ce qui me concerne, je l'ai trouvé et commandé sans problèmes ! Wink

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