Sayaka Murata
3 participants
Page 1 sur 1
Sayaka Murata
Sayaka Murata (14 août 1979) est une romancière japonaise.
En 2009, elle remporte le prix Noma des nouveaux écrivains pour Gin’iro no uta, le prix Mishima en 2013 pour Shiroiro no machi no, sono hone no taion no.
En 2016, elle est lauréate du prix Akutagawa pour Konbini, traduit en français.
source et suite
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Sayaka Murata
La fille de la supérette
Présentation de l’éditeur
Depuis l'enfance, Keiko Furukura a toujours été en décalage par rapport à ses camarades. A trente-six ans, elle occupe un emploi de vendeuse dans un konbini, sorte de supérette japonaise ouverte 24h/24. En poste depuis dix-huit ans, elle n'a aucune intention de quitter sa petite boutique, au grand dam de son entourage qui s'inquiète de la voir toujours célibataire et précaire à un âge où ses amies de fac ont déjà toutes fondé une famille. En manque de main-d’œuvre, la supérette embauche un nouvel employé, Shiraha, trente-cinq ans, lui aussi célibataire. Mais lorsqu'il apparaît qu'il n'a postulé que pour traquer une jeune femme sur laquelle il a jeté son dévolu, il est aussitôt licencié. Ces deux êtres solitaires vont alors trouver un arrangement pour le moins saugrenu mais qui leur permettra d'éviter le jugement permanent de la société. Pour combien de temps...
Je le dis toujours : je ne cherche pas les livres, ce sont eux qui me trouvent. Celui-ci m’est tombé entre les mains en version allemande et j’étais tenté de faire un petit séjour au Japon.
Etrange, vraiment étrange.
Cette Keiko Furukura est une femme à part dont on voudrait bien qu’elle trouvera son bonheur. Mais finalement on doit constater qu’elle l’a trouvé – seulement la société autour d’elle ne peut pas accepter son choix.
Je pense que ce phénomène est encore plus vif dans la société japonaise où chacun est sensé de « fonctionner » selon certaines règles et du moment qu’on sort du lot, c’est suspect.
Tout le monde autour de Keiko se fait des soucis pour la voir « rentrer dans l’ordre » et finalement elle, elle est le plus heureuse quand elle agit d’après son ressentiment.
J’aime bien le titre allemand qui utilise en fait un mot aux deux sens : Ladenhüter (in) (forme masculine/féminine)
tout d’abord on peut l’utiliser comme « gardien de magasin » mais l’autre sens est « vieux rossignol » et en quelque sorte cela peut s’appliquer à Keiko Furukura.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Sayaka Murata
J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman.
Et c'est vrai que c'est intéressant un livre à contre-courant du discours de la réussite, d'un super job... etc...
Vivent les vieux et vieilles rossignols !
Et c'est vrai que c'est intéressant un livre à contre-courant du discours de la réussite, d'un super job... etc...
Vivent les vieux et vieilles rossignols !
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6939
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Sayaka Murata
disons que j'ai passé un bon moment sans que cela n'a été le grand coup de coeurAeriale a écrit:Tu as bien aimé quand même, @Kenavo?
vu le sujet qu'il traite, je le trouvais très intéressantQueenie a écrit:J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|