Laurent Bonneau

Né le 05 octobre 1988 à Bordeaux, Laurent Bonneau suit un cursus artistique dès le lycée à Bordeaux. Il rencontre en parallèle Marc Moreno à l'âge de 13 ou 14 ans. Ce dernier lui apprend beaucoup sur la bande dessinée et l'histoire de l'art.

Il monte sur Paris à l'âge de 17 ans et demi pour suivre un cursus de cinéma d'animation pendant deux ans puis signe chez Dargaud pour la trilogie Metropolitan un an plus tard, lorsqu'il commence sa deuxième année en Animation.

Il entre en 2008 à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en section Photo-vidéo, où il continue de réaliser actuellement des courts métrages en prise de vues réelles avec une obsession pour la représentation du corps humain.

Il donne également des cours de dessin à l'École Nationale Supérieure Estienne à Paris.


Source : Editeur


son site

Nouvelles Graphiques d’Afrique

Présentation de l’éditeur
Un garçon de 21 ans remet en question ses conditions de vie en Afrique subsaharienne, son éducation, son pays. C'est sur ces notes que débute ce recueil graphique de courtes histoires sensibles, entremêlant déambulations et pensées intérieures présentées sous forme de témoignages.

Grande claque ! Et grand coup de cœur !

Le continent africain est reconnu comme étant l’un des plus riches au niveau de la terre.
Il est difficile de dire s’il est exploité, ou bien pillé

Laurent Bonneau arrive à dresser le portrait de ce continent en quelques mots qui accompagnent des images sublimes.

On retrouve tous les sujets qui sont si souvent à la Une pour la plupart de ces pays: la guerre, les enfants soldats, l’enjeu du pouvoir selon les matières premières, la fuite de la jeunesse vers l’Europe ou l’Amérique.

C’est hallucinant comment il arrive à donner une voix à cette terre et à la multitude des gens qui y vivent.
Voulant jeter un œil et lire une ou deux de ces ‘nouvelles’, je ne me suis arrêtée qu’à la fin du livre. C’est une boîte magique qu’on ouvre, il y a un vrai trésor entre les couvertures de cet album.

Magique. Extraordinaire. Magistral.

Les planches sont d’une qualité qu’on ne peut pas autrement que considérer ce livre comme un livre d’art.

Conquise !







Pour avoir plus d'informations sur ce livre: site de l'éditeur

Scénario :  Mathilde Ramadier


Et il foula la terre avec légèreté

Présentation de l‘éditeur
Ethan étudie les gisements pétroliers. Il reçoit une proposition de poste, au nord de la Norvège où du pétrole a été découvert. Il quitte Paris pour Bodø, proche du cercle polaire. De ce premier voyage d’acclimatation, il ne rentrera pas indemne. Le déplacement professionnel devient un déplacement des principes acquis. Une bascule s’opère : le voyage de repérage renverse les points de vue et étourdit vers d’autres perspectives. Le regard et la pensée se voient ouverts, au-delà d’une géographie.

"Être là, ce n’était pas simplement chercher ses repères et reconstruire le connu. Il fallait se rendre disponible... Être à l’affut des moindres choses pour comprendre ce nouvel environnement, l’expérimenter."

S’il m’emmène en Afrique ou en Norvège, c’est un plaisir de voyager avec Laurent Bonneau.

Une fois de plus époustouflée par ses images. Les paysages des Lofoten lui réussissent aussi bien que la steppe en Afrique.

Les vues de nature alternent avec les rencontres que le protagoniste Ethan fait. Les discussions tournent autour du pétrole et son impact sur la société norvégienne, l’écologie, l’envie des jeunes de rester dans des endroits loin des grandes villes, à partir du moment qu’il y ait du travail.

Aussi bien images que texte font découvrir les pensées d'Arne Næss, fondateur du courant de l'écologie profonde.

Un scénario érudit, intéressant et qui donne plein de pistes pour réfléchir sur ce sujet important qu’est l’écologie.

Le tout illustré par des images qui donnent envie de réserver le prochain vol pour les Lofoten.

avec des photos de Marie Demunter


Bruxelles

Présentation de l’éditeur
Avec ce livre, la photographe Marie Demunter et le dessinateur Laurent Bonneau apportent leur contribution à la réflexion actuelle sur le paysage bruxellois.
Cet ouvrage présente deux regards éprouvant la ville, dans un voyage photographique et dessiné, constituant une sorte d'archive sous forme d'œuvre personnelle.
En se confrontant au sujet intime de sa propre ville pour Marie (bruxelloise d'origine), dans toute son intensité affective et sa complexité, et à la découverte de celle-ci pour Laurent, les deux artistes tentent ensemble de se détacher d'une vision romantique et touristique du paysage.
A la rencontre de témoignages de Bruxellois, ils ont décidé de regrouper et de penser ensemble leurs regards, de les agencer dans un tout aussi contrasté que la capitale européenne, nous proposant un récit en images pour prendre le temps de regarder le présent.

J’adore le travail de Laurent Bonneau et j’aime toujours découvrir un nouveau photographe.

J’étais donc partante pour faire une visite de Bruxelles.

Très belle approche de combiner photos, images et témoignages.

Toutes les trois façons sont personnelles et on accède à la ville hors des chemins habituels de touristes.

C’est intéressant et passionnant.

Très beau livre.

On sème la folie

Présentation de l’éditeur
Ils sont cinq amis d'enfance. Ils viennent tous d'atteindre la trentaine. Pour certains, ce n'est rien qu'un chiffre, un chiffre rond, mais pas plus. Pour d'autres, c'est le moment de faire le bilan de leur vie. Au cours d'un week-end dans une maison louée en bord de mer, ils font le point sur cette vie qui ne fait que défiler et se demandent si les graines qu'ils ont semées par le passé ont finalement germé comme ils l'espéraient. Entre humour et confessions, blagues et questionnements, un voyage graphique au cœur de retrouvailles.

Lors de mes recherches pour son dernier album, je suis tombée sur celui-ci. Et avec un tel sujet, j’étais partante.

Je suis déjà loin de la trentaine, mais je me rappelle encore bien de ce « cap » pour faire le bilan.

Et Laurent Bonneau a fait un beau livre pour parler de ce moment crucial. Aussi bien ses propres questionnements que ceux de ses amis.

Et comme toujours je suis enthousiaste côté planches… j’adore !