Magdalen Nabb
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Magdalen Nabb
Magdalen Nabb (1947 - 2007)
Magdalen Nabb est née en 1947 à Church, un village du Lacanshire. Après des études d'art, elle enseigne la céramique. Ses oeuvres de jeunesse ont d'ailleurs été exposées dans de nombreuses galeries. En 1975, elle visite Florence et, sous le charme de la ville, décide de s'y installer. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier roman policier, Le gentleman florentin, salué par Georges Simenon d'un retentissant bravissimo! En 1982, Le Gentleman florentin est élu meilleur premier roman policier par la British Crimes Writer's Association. Suite à ces succès Magdalen Nabb s'est consacrée à plein temps à l'écriture. Elle a publié 13 titres de la série Guarnaccia. Elle a par ailleurs écrit une série de romans pour enfants, avec pour héroïne récurrente une certaine Josie Smith, qui a connu un incroyable succès en Angleterre.
Magdalen Nabb est décédée le 18 août 2007 en Italie.
Bibliographie
1981 Le gentleman florentin
1982 Mort d'un orfèvre
1983 Mort au printemps
1985 Cadavre d'automne
1987 L'artisan du crime
1988 Le mystère Clementina
1990 Un témoin honorable
1991 Meurtres au palais
1993 Meurtre à la villa Torrini
1996 The Monster of Florence
1999 Au nom du sang
2002 Some Bitter Taste
2005 Mort d'une poupée japonaise
2008 Vita Nuova
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Le Gentleman florentin
Il s'agit du premier tome des enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Langley Smythe, un retraité d'origine britannique est retrouvé assassiné dans son appartement du centre de Florence. Nous sommes juste avant les fêtes de Noël et les services de police sont quelque peu dégarnis. Et qui plus est l'adjudant Guarnaccia a la grippe.Néanmoins l'enquête progresse, mettant à jour entre autres, un traffic d'ouvres d'art volées.
Tout l'intérêt de ce livre consiste dans la façon qu'a Magdalen Nabb de capter l'ambiance de la ville de Florence, sa pulsation propre, la lumière sur une façade d'immeuble, les bruits d'une cour, et puis aussi dans sa façon de donner vie en quelques touches à des personnages, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, mais que l'on voit surgir tout d'un coup devant nous, en pouvant presque les toucher tellement ils semblent réels. L'enquête importe peu finalement, elle est surtout prétexte à entrer dans les immeubles, à pousser les portes d'appartements et à écouter les gens qui y vivent, à les voir vivre dans leur environnement.
C'est fin et élégant, l'écriture est subtile et un peu sensuelle, comme Florence. Si vous êtes amateur d'enquêtes policières très bien construites ou de suspens haletants, vous serez déçus, mais si vous aimez les livres qui vous font partager des sensations fugitives, un brin nostalgiques, et qui vous font parcourir à petits pas une ville en respectant son rythme et en prenant le temps de regarder les passants, vous apprécierez ce livre.
Il s'agit du premier tome des enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Langley Smythe, un retraité d'origine britannique est retrouvé assassiné dans son appartement du centre de Florence. Nous sommes juste avant les fêtes de Noël et les services de police sont quelque peu dégarnis. Et qui plus est l'adjudant Guarnaccia a la grippe.Néanmoins l'enquête progresse, mettant à jour entre autres, un traffic d'ouvres d'art volées.
Tout l'intérêt de ce livre consiste dans la façon qu'a Magdalen Nabb de capter l'ambiance de la ville de Florence, sa pulsation propre, la lumière sur une façade d'immeuble, les bruits d'une cour, et puis aussi dans sa façon de donner vie en quelques touches à des personnages, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, mais que l'on voit surgir tout d'un coup devant nous, en pouvant presque les toucher tellement ils semblent réels. L'enquête importe peu finalement, elle est surtout prétexte à entrer dans les immeubles, à pousser les portes d'appartements et à écouter les gens qui y vivent, à les voir vivre dans leur environnement.
C'est fin et élégant, l'écriture est subtile et un peu sensuelle, comme Florence. Si vous êtes amateur d'enquêtes policières très bien construites ou de suspens haletants, vous serez déçus, mais si vous aimez les livres qui vous font partager des sensations fugitives, un brin nostalgiques, et qui vous font parcourir à petits pas une ville en respectant son rythme et en prenant le temps de regarder les passants, vous apprécierez ce livre.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Cadavre d'automne
Il s'agit du quatrième volume consacré aux enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Ce fameux adjudant, est un Sicilien, que les aléas de l'affectation des carabiniers a envoyé à Florence. Il y vit séparé de sa famille, en particulier de sa femme et de ses enfants, et instruit des affaires, concernant aussi bien les Florentins, pour lesquels il reste toujours un peu étranger, que des touristes venus des quatre coins de la planète, attirés par les monuments de Florence, et la douceur de son climat.
Dans ce volume, le cadavre d'une femme est repêché dans l'Arno. Une femme qui s'avère être une Allemande vivant depuis de nombreuses années dans un hôtel de Florence. Et l'adjudant Guarnaccia devra fouiller dans son passé et reconstituer sa vie pour comprendre ce qui a provoqué ce meurtre.
Ce qui caractérise les livres de Magdalen Nabb pour moi, c'est la finesse et la subtilité. La finesse et la subtilité de l'écriture tout d'abord. Les phrases sont élégantes et douces, elles captent la lumière de Florence, le charme des vieilles pierres, le temps qui passe. La finesse et la subtilité dans les personnages ensuite. Jamais stéréotypés, pleins de contradictions, ni noirs ni blancs mais très humains, avec leurs manies et habitudes, leurs aspirations et rêves dont peu se réalisent pleinement. Et l'adjudant Guarnaccia, les regarde avec une incontestable tendresse, il essaie de les comprendre, de voir leur vie telle qu'elle est sans les juger. Et c'est de cette façon qu'il résout ses affaires : en comprenant les gens, leurs bons comme mauvais côtés, qui les entraînent inévitablement à réagir d'une certaine façon dans une situation donnée. Rien de trépidant dans tout cela, que ceux qui veulent des poursuites et des suspens ébouriffants ne fassent pas cette lecture, elle les décevra. Non, l'adjudant prend le temps de regarder les gens, suspects ou victimes avec la même humanité un peu bourrue, il va chez eux, se met à leur place, et les choses se mettent en place d'elle-mêmes, comme une évidence, une sorte de fatalité.
Personnellement dans les quatre romans que j'ai lu jusqu'à maintenant j'ai passé un excellent moment, peut être parce que j'aime Florence, et que la douceur et la subtilité me conviennent mieux que que la force et la brutalité.
Il s'agit du quatrième volume consacré aux enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. Ce fameux adjudant, est un Sicilien, que les aléas de l'affectation des carabiniers a envoyé à Florence. Il y vit séparé de sa famille, en particulier de sa femme et de ses enfants, et instruit des affaires, concernant aussi bien les Florentins, pour lesquels il reste toujours un peu étranger, que des touristes venus des quatre coins de la planète, attirés par les monuments de Florence, et la douceur de son climat.
Dans ce volume, le cadavre d'une femme est repêché dans l'Arno. Une femme qui s'avère être une Allemande vivant depuis de nombreuses années dans un hôtel de Florence. Et l'adjudant Guarnaccia devra fouiller dans son passé et reconstituer sa vie pour comprendre ce qui a provoqué ce meurtre.
Ce qui caractérise les livres de Magdalen Nabb pour moi, c'est la finesse et la subtilité. La finesse et la subtilité de l'écriture tout d'abord. Les phrases sont élégantes et douces, elles captent la lumière de Florence, le charme des vieilles pierres, le temps qui passe. La finesse et la subtilité dans les personnages ensuite. Jamais stéréotypés, pleins de contradictions, ni noirs ni blancs mais très humains, avec leurs manies et habitudes, leurs aspirations et rêves dont peu se réalisent pleinement. Et l'adjudant Guarnaccia, les regarde avec une incontestable tendresse, il essaie de les comprendre, de voir leur vie telle qu'elle est sans les juger. Et c'est de cette façon qu'il résout ses affaires : en comprenant les gens, leurs bons comme mauvais côtés, qui les entraînent inévitablement à réagir d'une certaine façon dans une situation donnée. Rien de trépidant dans tout cela, que ceux qui veulent des poursuites et des suspens ébouriffants ne fassent pas cette lecture, elle les décevra. Non, l'adjudant prend le temps de regarder les gens, suspects ou victimes avec la même humanité un peu bourrue, il va chez eux, se met à leur place, et les choses se mettent en place d'elle-mêmes, comme une évidence, une sorte de fatalité.
Personnellement dans les quatre romans que j'ai lu jusqu'à maintenant j'ai passé un excellent moment, peut être parce que j'aime Florence, et que la douceur et la subtilité me conviennent mieux que que la force et la brutalité.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Le Mystère Clementina
Août à Florence. Tout fonctionne au ralenti, mais l'adjudant Guarnaccia est de service. Dans un quartier populaire le cadavre d'une femme est découvert, laissant croire à un suicide. Mais l'adjudant a d'emblée suffisamment d'éléments pour savoir qu'il s'agit d'un crime. L'enquête est difficile, puisque les services marchent au ralenti. Petit à petit, l'histoire de Clementina se découvre, le séjour en hôpital psychiatrique, la mort tragique de son mari et de son enfant dans les grandes inondations dont a été victime Florence. Qui peut avoir eu intérêt à tuer cette vieille excentriques dont se moque le voisinage ?
Un volume de la série très réussi. La description de la vie du quartier, de la Florence du mois d'août envahie de touristes mais désertée par ses habitants, les petites querelles du couple Guarnaccia, la situation des malades mentaux suite à de nouvelles lois. L'adjudant pose sur les gens qu'il rencontre un regard toujours emprunt de bienveillance et de compréhension, et finit par résoudre les enquêtes grâce à l'empathie qu'il a avec ses interlocuteurs.
Un plaisir de lecture qui se renouvelle avec chaque nouveau livre consacré aux enquêtes de l'adjudant.
Août à Florence. Tout fonctionne au ralenti, mais l'adjudant Guarnaccia est de service. Dans un quartier populaire le cadavre d'une femme est découvert, laissant croire à un suicide. Mais l'adjudant a d'emblée suffisamment d'éléments pour savoir qu'il s'agit d'un crime. L'enquête est difficile, puisque les services marchent au ralenti. Petit à petit, l'histoire de Clementina se découvre, le séjour en hôpital psychiatrique, la mort tragique de son mari et de son enfant dans les grandes inondations dont a été victime Florence. Qui peut avoir eu intérêt à tuer cette vieille excentriques dont se moque le voisinage ?
Un volume de la série très réussi. La description de la vie du quartier, de la Florence du mois d'août envahie de touristes mais désertée par ses habitants, les petites querelles du couple Guarnaccia, la situation des malades mentaux suite à de nouvelles lois. L'adjudant pose sur les gens qu'il rencontre un regard toujours emprunt de bienveillance et de compréhension, et finit par résoudre les enquêtes grâce à l'empathie qu'il a avec ses interlocuteurs.
Un plaisir de lecture qui se renouvelle avec chaque nouveau livre consacré aux enquêtes de l'adjudant.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Merci pour ces commentaires @Arabella. Je ne connaissais pas du tout. Ça me fait un peu penser à Maigret : est-ce vraiment le cas ?
Je pense que ces livres me plairaient car j'aurais pu écrire exactement ta phrase : "peut être parce que j'aime Florence, et que la douceur et la subtilité me conviennent mieux que la force et la brutalité."
Je pense que ces livres me plairaient car j'aurais pu écrire exactement ta phrase : "peut être parce que j'aime Florence, et que la douceur et la subtilité me conviennent mieux que la force et la brutalité."
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
Re: Magdalen Nabb
Je connais très mal Maigret, les livres tout au moins, donc je ne peux pas vraiment faire le parallèle.
C'est très classique dans la façon de mener l'enquête, et les gens et l'ambiance comptent beaucoup plus que l'intrigue policière à proprement parlé.
C'est très classique dans la façon de mener l'enquête, et les gens et l'ambiance comptent beaucoup plus que l'intrigue policière à proprement parlé.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Je crois que les vacances vont être bénéfiques pour moi, ça m'intéresse beaucoup ce que tu en dis.
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Je pense que tu pourrais y trouver ton compte, @Darkanny.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Wikipédia à propos de Maigret :Arabella a écrit:Je connais très mal Maigret, les livres tout au moins, donc je ne peux pas vraiment faire le parallèle.
C'est très classique dans la façon de mener l'enquête, et les gens et l'ambiance comptent beaucoup plus que l'intrigue policière à proprement parlé.
Le commissaire Jules Maigret est un personnage de fiction, protagoniste et héros de 75 romans policiers et 28 nouvelles de Georges Simenon. C'est un homme imposant, large d’épaules, à l’allure bourrue parfois inquiétante, qui prend son temps pour résoudre une enquête. Amateur de blanquette de veau et fumeur de pipe invétéré, il aime humer l’atmosphère, s’imprégner des événements, pour « prendre le train » d’une enquête. Sa technique d'investigation est fondée sur la compréhension de la personnalité des différents protagonistes d’une affaire et de leurs interactions, tout en se laissant guider par son instinct.
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
Re: Magdalen Nabb
Je n'avais pas été super emballée par le premier mais le personnage de Guarnaccia m'avait bien plu et je m'étais promis d'y revenir, je vais donc renoter cet auteur !
Le gentleman florentin
Une enquête pas très palpitante malgré quelques portraits intéressants, notamment de la communauté britannique installée à Florence, mais un peu trop survolés malheureusement, et un adjudant Guarnaccia très absent mais néanmoins efficace et surtout très humain. J'aurais aimé un peu plus de consistance, autant pour les personnages que pour l'intrigue, je me serais moins ennuyée. Il y a quand même quelques passages qui arrivent à capter l'attention ou qui sont drôles, notamment ceux où figurent les inspecteurs de Scotland Yard qui ont un tout petit peu de mal avec l'Italie. Et puis, la fin m'a émue et Guarnaccia est un personnage comme je les aime parfois, bienveillant et compréhensif alors comme c'est le premier d'une série, je vais lui laisser une chance et j'en essaierai un autre, qui n'aura peut-être pas les défauts du premier.
Le gentleman florentin
Une enquête pas très palpitante malgré quelques portraits intéressants, notamment de la communauté britannique installée à Florence, mais un peu trop survolés malheureusement, et un adjudant Guarnaccia très absent mais néanmoins efficace et surtout très humain. J'aurais aimé un peu plus de consistance, autant pour les personnages que pour l'intrigue, je me serais moins ennuyée. Il y a quand même quelques passages qui arrivent à capter l'attention ou qui sont drôles, notamment ceux où figurent les inspecteurs de Scotland Yard qui ont un tout petit peu de mal avec l'Italie. Et puis, la fin m'a émue et Guarnaccia est un personnage comme je les aime parfois, bienveillant et compréhensif alors comme c'est le premier d'une série, je vais lui laisser une chance et j'en essaierai un autre, qui n'aura peut-être pas les défauts du premier.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Je vois quand même à peu près de quoi il s'agit Moune, j'ai vu quelques téléfilms, en particulier avec Bruno Cremer. Juste que je n'ai pour ainsi dire rien lu de Simenon, alors je ne peux pas comparer aux livres de Magdalen Nabb.
Le côté s'imprégner d'une atmosphère et de personnages est sans aucun doute présent, mais pas de pipe, ni blanquette. Plutôt pizza et pâtes.
Le côté s'imprégner d'une atmosphère et de personnages est sans aucun doute présent, mais pas de pipe, ni blanquette. Plutôt pizza et pâtes.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Je préfère nettement la pizza à la blanquetteArabella a écrit:pas de pipe, ni blanquette. Plutôt pizza et pâtes.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Mais tu pourrais nous ouvrir un fil Simenon, @Moune, pour mieux nous le faire connaître, j'ai l'impression que tu aimes et connais bien.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Évidemment, c'est à la sauce italienne si je puis dire. C'est pourquoi j'avais écrit : "Ça me fait un peu penser à Maigret" (pour la façon très "humaine" de procéder en s'intéressant surtout aux gens).Arabella a écrit:Je vois quand même à peu près de quoi il s'agit Moune, j'ai vu quelques téléfilms, en particulier avec Bruno Cremer. Juste que je n'ai pour ainsi dire rien lu de Simenon, alors je ne peux pas comparer aux livres de Magdalen Nabb.
Le côté s'imprégner d'une atmosphère et de personnages est sans aucun doute présent, mais pas de pipe, ni blanquette. Plutôt pizza et pâtes.
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
Re: Magdalen Nabb
J'ai dû lire tous les Maigret + quelques romans mais il y a très longtemps (une quarantaine d'années, ce n'est pas rien…). Bien sûr, j'ai vu pas mal de films et de téléfilms depuis, mais ça ne suffit pas pour ouvrir un vrai fil.Arabella a écrit:Mais tu pourrais nous ouvrir un fil Simenon, @Moune, pour mieux nous le faire connaître, j'ai l'impression que tu aimes et connais bien.
J'ai vu ces jours-ci à la télé un excellent documentaire construit à partir de divers témoignages de Simenon. Il expliquait par exemple qu'il a débuté à 17 ans comme journaliste. Voulant devenir écrivain, il a commencé par écrire des romans policiers afin d'avoir un prétexte pour présenter divers personnages dans des lieux différents : lorsqu'il est devenu suffisamment expérimenté pour pouvoir se passer de cet artifice, il a pu arrêter les polars. Il a parlé aussi de ses relations difficiles avec sa mère (une mère qui ne l'aimait pas…).
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
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