Magdalen Nabb
+5
domreader
Epi
darkanny
Moune
Arabella
9 participants
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
L'Artisan du crime
J'ai été très heureuse de retrouver pour la cinquième fois l'adjudant Guarnaccia. Je suis très admirative de la façon dont Magdalen Nabb renouvelle à chaque fois les enquêtes de l'adjudant, nous montrant à chaque fois un autre aspect de l'Italie, et en particulier de Florence et de ses environs. Ici nous découvrons les artisans potiers, avec leurs différentes pratiques ; ce qui m'a amusé c'est que dans la bio de l'auteur il est précisé qu'elle a fait de la poterie et a donc une connaissance directe du sujet. Ensuite, le passé lié à la seconde guerre mondial et à l'époque mussollinienne est loin d'être digéré.
Et ce qui intéresse l'auteur et son adjudant ce sont les êtres, leurs blessures plus ou moins cachées, leurs petitesses ou leurs générosités. Les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Et la façon dont ils arrivent à gérer toutes les contraintes qui s'exercent sur eux, toutes les fidélités, toutes les allégeances qui les tiennent, . Et parfois comment ils n'arrivent plus à gérer tout cela, au point d'arriver au crime.
Le fait de choisir le cadre d'un roman policier donne à l'auteur la possibilité d'observer une situation de crise dans laquelle tout est grossi, plus visible et plus parlant, et permet de révéler plus rapidement la vérité des personnages. Et ajoute tout de même un côté tragique, parce que cela se termine forcement mal pour certains des protagoniste. Guarnaccia a au fond de la sympathie même pour les assassins, parce qu'il comprend qu'ils n'ont tout simplement pas pu agir autrement qu'ils ne l'ont fait, qu'en quelque sorte le mal vient de plus loin.
J'ai été très heureuse de retrouver pour la cinquième fois l'adjudant Guarnaccia. Je suis très admirative de la façon dont Magdalen Nabb renouvelle à chaque fois les enquêtes de l'adjudant, nous montrant à chaque fois un autre aspect de l'Italie, et en particulier de Florence et de ses environs. Ici nous découvrons les artisans potiers, avec leurs différentes pratiques ; ce qui m'a amusé c'est que dans la bio de l'auteur il est précisé qu'elle a fait de la poterie et a donc une connaissance directe du sujet. Ensuite, le passé lié à la seconde guerre mondial et à l'époque mussollinienne est loin d'être digéré.
Et ce qui intéresse l'auteur et son adjudant ce sont les êtres, leurs blessures plus ou moins cachées, leurs petitesses ou leurs générosités. Les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Et la façon dont ils arrivent à gérer toutes les contraintes qui s'exercent sur eux, toutes les fidélités, toutes les allégeances qui les tiennent, . Et parfois comment ils n'arrivent plus à gérer tout cela, au point d'arriver au crime.
Le fait de choisir le cadre d'un roman policier donne à l'auteur la possibilité d'observer une situation de crise dans laquelle tout est grossi, plus visible et plus parlant, et permet de révéler plus rapidement la vérité des personnages. Et ajoute tout de même un côté tragique, parce que cela se termine forcement mal pour certains des protagoniste. Guarnaccia a au fond de la sympathie même pour les assassins, parce qu'il comprend qu'ils n'ont tout simplement pas pu agir autrement qu'ils ne l'ont fait, qu'en quelque sorte le mal vient de plus loin.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Un témoin honorable
Le corps d'un transexuel découpé à la scie est retrouvé dans une décharge. Guarnaccia devra donc plonger dans un milieu qu'il ne connaît absolument pas pour découvrir qui est la victime et qui l'a assassiné. Les horaires de cette enquête particulière lui font déserter son foyer, juste au moment où l'un de ses fils semble avoir besoin de lui.
Ceux qui ont lu des volumes précédents vont se retrouver en terrain connu, l'adjudant ne change pas de méthode en changeant de cadre. Cela fonctionne tout seul, et on avale les pages s'en même s'en rendre compte. Toujours aussi réussi.
Le corps d'un transexuel découpé à la scie est retrouvé dans une décharge. Guarnaccia devra donc plonger dans un milieu qu'il ne connaît absolument pas pour découvrir qui est la victime et qui l'a assassiné. Les horaires de cette enquête particulière lui font déserter son foyer, juste au moment où l'un de ses fils semble avoir besoin de lui.
Ceux qui ont lu des volumes précédents vont se retrouver en terrain connu, l'adjudant ne change pas de méthode en changeant de cadre. Cela fonctionne tout seul, et on avale les pages s'en même s'en rendre compte. Toujours aussi réussi.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Meurtres au palais
Nous entrons dans le grand monde dans cet opus des enquêtes de Guarnaccia : le cadavre du mari de la célèbre marquise Ulderighi est retrouvé dans le palais historique. Accident ? Suicide ? Crime ? Toutefois le terrain est miné, car la noble veuve possède des hautes protections, et il ne s'agit pas de les indisposer. Au fur et à mesure de l'enquête, l'adjudant va découvrir les secrets honteux de la famille. le tout avec en arrière fond le tournoi de Calcio storico, ce jeux venu du moyen-âge et toujours pratiqué à Florence, dans lequel des équipes de quartiers se livrent à un jeu violent et populaire en costumes d'époque.
Un volume réussi, avec une atmosphère oppressante, des personnages loin de l'univers habituel de Guarnaccia, mais très bien rendus. Parmi tous les livres de la série, c'est celui où l'histoire de Florence est la plus présente. Magdalen Nabb arrive à chaque fois à se renouveler, à présenter un aspect de la ville et des ses habitants qu'elle n'a pas encore évoqué. Je vais donc continuer le voyage
Nous entrons dans le grand monde dans cet opus des enquêtes de Guarnaccia : le cadavre du mari de la célèbre marquise Ulderighi est retrouvé dans le palais historique. Accident ? Suicide ? Crime ? Toutefois le terrain est miné, car la noble veuve possède des hautes protections, et il ne s'agit pas de les indisposer. Au fur et à mesure de l'enquête, l'adjudant va découvrir les secrets honteux de la famille. le tout avec en arrière fond le tournoi de Calcio storico, ce jeux venu du moyen-âge et toujours pratiqué à Florence, dans lequel des équipes de quartiers se livrent à un jeu violent et populaire en costumes d'époque.
Un volume réussi, avec une atmosphère oppressante, des personnages loin de l'univers habituel de Guarnaccia, mais très bien rendus. Parmi tous les livres de la série, c'est celui où l'histoire de Florence est la plus présente. Magdalen Nabb arrive à chaque fois à se renouveler, à présenter un aspect de la ville et des ses habitants qu'elle n'a pas encore évoqué. Je vais donc continuer le voyage
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Meurtre à la villa Torrini
Appelé par une vieille dame inquiète, Guarnaccia découvre un cadavre de femme dans la baignoire. le mari gît ivre dans la pièce à côté. Suicide ? Meurtre ? Que s'est-il passé entre Celia Forbes et son mari ? Cette mort est d'autant plus difficile à élucider que l'autopsie ne révèle pas vraiment la cause du décès. Et Guarnaccia est perturbé par le substitut du procureur Fusarri, qui a la charge de l'affaire, ainsi que par le régime imposé par sa femme pour son bien.
La trame policière est quand même un peu mince dans cet opus, mais le volume est plus drôle que les précédents, l'opposition entre Fusarri et Guarnaccia donne des épisodes vraiment amusants, ainsi d'ailleurs que deux vieilles dames voisines de la défunte. Sans oublier le régime de l'adjudant. Un volume plaisant.
Appelé par une vieille dame inquiète, Guarnaccia découvre un cadavre de femme dans la baignoire. le mari gît ivre dans la pièce à côté. Suicide ? Meurtre ? Que s'est-il passé entre Celia Forbes et son mari ? Cette mort est d'autant plus difficile à élucider que l'autopsie ne révèle pas vraiment la cause du décès. Et Guarnaccia est perturbé par le substitut du procureur Fusarri, qui a la charge de l'affaire, ainsi que par le régime imposé par sa femme pour son bien.
La trame policière est quand même un peu mince dans cet opus, mais le volume est plus drôle que les précédents, l'opposition entre Fusarri et Guarnaccia donne des épisodes vraiment amusants, ainsi d'ailleurs que deux vieilles dames voisines de la défunte. Sans oublier le régime de l'adjudant. Un volume plaisant.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Mort d'une poupée japonaise
Un nouvel épisode des enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. le corps d'une femme est découvert dans un bassin du jardin Boboli. Il s'agit d'Akiko, une jeune japonaise, échappé à une famille étouffante pour venir apprendre le métier de bottier auprès d'un artisan réputé de Florence. Guarnaccia doit enquêter auprès des artisans de luxe qu'il connaît, et qui forment un milieu fermé. Cette enquête va impliquer des personnes de son entourage, et lui faire poser des questions sur son propre rapport à la famille et à la transmission.
Une fois de plus, une promenade dans Florence, ses jardins, ses monuments, ses ruelles, et les habitants qui leur donnent leur âme. Entre tradition, histoire et inévitable évolution. L'enquête, est comme d'habitude chez Magdalen Nabb un prétexte à la promenade et à la découverte de la ville. L'épisode fait peut-être intervenir un peu plus la famille de l'adjudant.
Toujours une très agréable lecture.
Un nouvel épisode des enquêtes de l'adjudant Guarnaccia. le corps d'une femme est découvert dans un bassin du jardin Boboli. Il s'agit d'Akiko, une jeune japonaise, échappé à une famille étouffante pour venir apprendre le métier de bottier auprès d'un artisan réputé de Florence. Guarnaccia doit enquêter auprès des artisans de luxe qu'il connaît, et qui forment un milieu fermé. Cette enquête va impliquer des personnes de son entourage, et lui faire poser des questions sur son propre rapport à la famille et à la transmission.
Une fois de plus, une promenade dans Florence, ses jardins, ses monuments, ses ruelles, et les habitants qui leur donnent leur âme. Entre tradition, histoire et inévitable évolution. L'enquête, est comme d'habitude chez Magdalen Nabb un prétexte à la promenade et à la découverte de la ville. L'épisode fait peut-être intervenir un peu plus la famille de l'adjudant.
Toujours une très agréable lecture.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
J'ai regardé à ma médiathèque mais comme d'habitude néant. Dans le commerce très peu de titres sont dispos en anglais et certains à des prix exorbitant. Elle est peu rééditée en anglais.Dommage.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Magdalen Nabb
depuis toutes ces années que je croise son nom... cette fois c'est décidé, je vais faire un petit voyage à Florence
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Magdalen Nabb
domreader a écrit:J'ai regardé à ma médiathèque mais comme d'habitude néant. Dans le commerce très peu de titres sont dispos en anglais et certains à des prix exorbitant. Elle est peu rééditée en anglais.Dommage.
J'aurais crû que ce n'était pas difficile à trouver ne anglais ...
kenavo a écrit:depuis toutes ces années que je croise son nom... cette fois c'est décidé, je vais faire un petit voyage à Florence
C'est vrai que tu t'es mise au policier depuis quelque temps...bon voyage.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
J'ai téléchargé Le Monstre de Florence sur ma liseuse.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Magdalen Nabb
J'en ai lu un mais je ne sais plus lequel. C'était bien sympa en tout, il faudra que j'y revienne.
_________________
Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
Je l'ai trouvé en anglais. Il n'y en a plus que 3 ou 4 qui soient publiés en anglais.Epi a écrit:J'en ai lu un mais je ne sais plus lequel. C'était bien sympa en tout, il faudra que j'y revienne.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Magdalen Nabb
je trouve vraiment très étrange que ses livres ne soient pas plus disponibles, soit en anglais ou en français...domreader a écrit:Je l'ai trouvé en anglais. Il n'y en a plus que 3 ou 4 qui soient publiés en anglais.
heureusement il me reste une troisième langue et bien que je veux toujours lire un auteur si possible dans sa langue maternelle, la maison d'édition Diogenes (Zurich) a traduit ses 14 romans du Maresciallo Guarnaccia et ils sont dispo en version e-book... j'ai lu le premier hier et entamé le 2ème pendant la nuit... la fin d'été s'annonce polar
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Magdalen Nabb
kenavo a écrit: j'ai lu le premier hier et entamé le 2ème pendant la nuit... la fin d'été s'annonce polar
Toujours aussi rapide, @Kenavo...
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Magdalen Nabb
kenavo a écrit:je trouve vraiment très étrange que ses livres ne soient pas plus disponibles, soit en anglais ou en français...domreader a écrit:Je l'ai trouvé en anglais. Il n'y en a plus que 3 ou 4 qui soient publiés en anglais.
Ils sont disponibles en français chez 10/18 c'est juste que j'avais envie de la découvrir en VO et là c'est moins évident.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum