Dario Franceschini
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Dario Franceschini
Dario Franceschini, né le 19 octobre 1958 à Ferrare, est un homme politique et un écrivain italien, figure du Parti démocrate (PD) et ministre des Biens culturels du gouvernement de Matteo Renzi depuis 2014.
source et suite
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Dario Franceschini
Dans les veines ce fleuve d'argent
Le titre du livre indique en quelque sorte le contenu – le fleuve qui prend le rôle du ‘personnage’ principal.Présentation de l'éditeur
A l'heure où sa vie approche de son automne, Primo Bottardi décide de revenir sur les lieux de sa jeunesse et de retrouver un ami qui lui avait posé quarante ans plus tôt une question à laquelle il n'avait pas su répondre. Son périple le ramène au bord du Pô, parmi les pêcheurs d'esturgeons, dans une atmosphère de brume et d'eau qui change la plaine en un mirage infini. La présence immémoriale du fleuve imprègne les faits et gestes des hommes. Elle nourrit leur vie, s'insinue dans leurs rêves et les saisit parfois de crainte ou d'effroi, jusqu'à la tragédie finale qui confère au récit les accents définitifs du mythe. On a pu parler à propos de ce roman de " réalisme magique". La lenteur du voyage, le pittoresque des personnages, la douceur des rencontres et le sortilège de maints épisodes contrastent avec la silencieuse et obscure pression du destin que l'on sent peser sourdement et qui révélera enfin son visage dans une scène inoubliable et foudroyante.
La vie des gens le long de ce fleuve, les débuts de vie de Primo Bottardi qui est d’origine d’un village qui longe ce fleuve.
Primo Bottardi qui se réveille un jour et connaît la réponse à une question que son ami d’enfance lui avait posé il y a 40 ans. Il ne peut pas l’expliquer, mais il se met en route pour le retrouver.
Et sa route va le mener de son village natale à d'autres villages longeant le fleuve où il va rencontrer des gens qui vont lui raconter des moments qu’ils ont vécu avec son ami, avec le fleuve ou avec d’autres gens qui ont l'amour pour ce fleuve dans les veines.
Tout cela est décrit plein de poésie et de finesse. Un pur délice de tourner les pages et même si on a hâte de connaître la réponse, et surtout la question – après 150 pages on réalise que ce livre se termine trop vite, qu’on voudrait que le voyage dure encore et que l’auteur nous fasse connaître d’autres gens, moments, histoires…
Extraits:
« Civolani…, murmura-t-elle en plongeant dans quelque douceur perdue, ça fait tant d’années que je ne l’ai pas entendu appeler comme ça. »
Elle s’assit sur une chaise entre la cuisine et le mur blanc, rassembla d’une main ses cheveux encore noirs qui s’étaient échappés de sa barrette et sans pudeur montra à Primo toute la tendresse restée légère dans ce corps lourd.
« Oui, ajouta-t-elle, Civolani.. Comme son grand-père, son père et comme auraient dû s’appeler notre fils et le fils de notre fils. »
Primo lui parla de l’école, de son envie soudaine de revoir Massimo après tant d’années et elle fouilla longuement dans son cœur, devant le regard si bon de Primo, et finit par lui parler de tous les jours passés avec lui.
….les livres poses partout, sur les chaises, sur la table, les radiateurs, le carrelage de ciment gris brillant. Ce n’est pas un problème de place, c’est seulement que j’ai abandonné. Je n’ai plus assez de force d’âme pour avoir la cruauté de les mettre sur l’étagère d’une bibliothèque.
« Vois-tu, dit-il, en chassant la poussière du dos d’un volume relié de cuir rouge, petit déjà, lorsque je restais éveillé toute la nuit à lire un livre, je ne supportais pas l’idée que les hommes et les femmes que je venais de voir doivent finir serrés et immobiles dans un bibliothèque. Je revois encore la sérénité de ces deux vieillards qui avaient cédé à l’amour après une longue vie d’attente. C’est là que ce désordre a commencé. Arrivé au dernier mot du livre, je n’ai pas supporté l’idée qu’après s’être attendus aussi longtemps, Fermina et Florentino soient contraints de goûter le court bonheur si désiré qu’il leur restait à vivre écrasés entre les livres d’une étagère exiguë. Alors, je les ai laissés libres de s’aimer dans tous les lieux de la maison où leur livre s’est déplacé au cours des années.»
Il se leva pour aller prendre un petit volume posé sur une pile d’assiettes creuses. « L’erreur c’est de croire qu’un livre est un objet inanimé comme un vase ou une cuiller. »
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Dario Franceschini
Le commentaire qui m'avait donné envie de lire ce livre:
Dario Franceschini : du réalisme magique à la mode de Ferrare
Autant en emporte le fleuve
Corina Ciocârlie
Le Jeudi 10/07/08
Au crépuscule de sa vie, Primo Bottardi décide de quitter Ferrare, la ville aux cent merveilles, pour revenir sur les lieux de son enfance. La gageure – parfaite pour entamer un road movie aux conséquences hasardeuses – consiste à retrouver un ami qui lui avait posé quarante ans plus tôt une question à laquelle il n’avait pas su répondre. Son périple le ramène au bord du Pô, là où les pêcheurs traquent les esturgeons endormis après avoir déposé leurs œufs, des esturgeons géants ressemblant à des animaux préhistoriques.
En atteignant le sommet de la digue de Cantarana, l’homme est saisi par la majesté du grand fleuve qui revient dans sa vie : « Il l’avait oublié, perdu dans les journées prudentes de son existence ordonnée, mais il était encore là, comme autrefois, puissant et éternel, gonflé de douceur et de violences secrètes. »
Usine à Rêves
Sur le devant de la scène, Primo s’apprête à se laisser glisser sur le toboggan de la mémoire, qui suit, fidèlement les méandres du Pô, entre Lenticchia et Riotto, entre les péchés de jeunesse et la mort en embuscade. En voix off, le fantôme de sa mère murmure qu’il ne peut pas y avoir de secrets sur le fleuve, car « l’eau ramène toujours é la surface même les plus lourds » - mais sont-on jamais ? Quoi qu’il en soit, le temps du récit s’écoule discrètement, sans faire trop de bruit, et si une tragédie se prépare – comme le suggère la quatrième de couverture- elle est bien sournoise, masquée par la lenteur du traveling.
A Cantarana, le silence ouaté des premières heures de la matinée n’est interrompu que par le bruit des bicyclettes et des voix des vieilles voisines qui parlent par les fenêtres sans se voir. Quand le brouillard engloutit dans un néant humide les gestes paresseux du village, les hommes errent, abasourdis, à la recherche de leurs étables et de leurs auberges, alors que les femmes, qui refusent de « perdre à la fois leur chemin et leur tête », n’hésitent pas à se laisser conduire, à travers le labyrinthe menaçant des ruelles jadis familières, par cette « force antique » qu’elles ont découverte lors de leur premier accouchement.
Aux grandes sécheresses succèdent les grands inondations et, dans leur foulée, tous ces « frissons que provoquent les désirs jamais désirés ». La colère renouvelée des dieux fait surmonter aux villageois leurs rancœurs, leurs haines, leurs querelles d’héritage ou d’amour – comme si, face à la fureur du fleuve en cure, les hostilités devaient être suspendues jusqu’à ce que le danger soit passé, pour reprendre ensuite de plus belle.
Du côté de Cantoine, des familles entières se tiennent debout sur les toits des maisons, défiant l’eau qui couvre chaque chose de son poids de boue, de douleurs, de misère. « Sur des kilomètres, par certaines à la fois, ils affrontaient avec la seule force de leurs bras et. Pour seul enseignement, les récits des autres crues, la force prodigieuse du fleuve ». On se croirait dans un plan fixe d’Ermanno Olmi brusquement emporté par la folie d’un roman sud-américain : Dans les veines, ce fleuve d’argent, c’est l’usine à rêves de Cent ans de solitude délocalisée dans le delta du Pô.
Miroir sans tain
Ainsi, depuis cet hiver où ils perdirent mystérieusement le repère de leur identité, les gens de Borello ne vivent plus que dans le présent : chaque jour, lorsque le village se réveille, tous s’adaptent, sans rechigner, au premier travail qui s’offre à eux et le soir ils couchent avec l’homme ou la femme qu’ils supposent être leur mari ou leur épouse. « C’est pourquoi les étrangers qui arrivaient à Borello avaient l’impression que tout se passait normalement. Ceux auxquels il était arrivé de revenir peu de temps après étaient surpris que le médecin soit devenu mitron ou que le fils de l’hôtelier aide le cordonnier en l’appelant papa ».
En réalité, cette curieuse maladie – qui frappe les alcooliques et leur fait perdre jusqu’à la conscience de leur identité, ne laissant que quelques fragments de mémoire sans lien entre eux – apparaît comme un condensé métonymique du roman. Le périple qu’entame Dario Franceschini rapplle vaguement le miroir promené par Stendhal le long du chemin : un miroir craquelé, rouillé, dont les bris éparpilles se contentent de refléter des bribes d’histoires disparates.
Une joyeuse cacophonie emporte, pêle-mêle, les jurons virils des lavandières, les photos jaunies des pêcheurs d’esturgeon et les billets en carton crachés par une risible machine à prévoir l’avenir. Tout comme les flots du récit, l’eau du fleuve coule forte et puissante, entraînant vers la mer « les branches cassées, les déchets, les tristesses et les regards des hommes ». Et ce n’est qu’au moment du dénouement que les bruits désordonnés du monde révéleront leur tonalité secrète, d’une violence insoupçonnée, enveloppant le protagoniste dans « le crescendo poignant d’une musique qui s’achève ». Du côté du bac de la Nina, perdu au milieu des vagues soulevés par le vent d’un orage imminent, le Pô se met à ressembler furieusement au Styx…
Dario Franceschini : du réalisme magique à la mode de Ferrare
Autant en emporte le fleuve
Corina Ciocârlie
Le Jeudi 10/07/08
Au crépuscule de sa vie, Primo Bottardi décide de quitter Ferrare, la ville aux cent merveilles, pour revenir sur les lieux de son enfance. La gageure – parfaite pour entamer un road movie aux conséquences hasardeuses – consiste à retrouver un ami qui lui avait posé quarante ans plus tôt une question à laquelle il n’avait pas su répondre. Son périple le ramène au bord du Pô, là où les pêcheurs traquent les esturgeons endormis après avoir déposé leurs œufs, des esturgeons géants ressemblant à des animaux préhistoriques.
En atteignant le sommet de la digue de Cantarana, l’homme est saisi par la majesté du grand fleuve qui revient dans sa vie : « Il l’avait oublié, perdu dans les journées prudentes de son existence ordonnée, mais il était encore là, comme autrefois, puissant et éternel, gonflé de douceur et de violences secrètes. »
Usine à Rêves
Sur le devant de la scène, Primo s’apprête à se laisser glisser sur le toboggan de la mémoire, qui suit, fidèlement les méandres du Pô, entre Lenticchia et Riotto, entre les péchés de jeunesse et la mort en embuscade. En voix off, le fantôme de sa mère murmure qu’il ne peut pas y avoir de secrets sur le fleuve, car « l’eau ramène toujours é la surface même les plus lourds » - mais sont-on jamais ? Quoi qu’il en soit, le temps du récit s’écoule discrètement, sans faire trop de bruit, et si une tragédie se prépare – comme le suggère la quatrième de couverture- elle est bien sournoise, masquée par la lenteur du traveling.
A Cantarana, le silence ouaté des premières heures de la matinée n’est interrompu que par le bruit des bicyclettes et des voix des vieilles voisines qui parlent par les fenêtres sans se voir. Quand le brouillard engloutit dans un néant humide les gestes paresseux du village, les hommes errent, abasourdis, à la recherche de leurs étables et de leurs auberges, alors que les femmes, qui refusent de « perdre à la fois leur chemin et leur tête », n’hésitent pas à se laisser conduire, à travers le labyrinthe menaçant des ruelles jadis familières, par cette « force antique » qu’elles ont découverte lors de leur premier accouchement.
Aux grandes sécheresses succèdent les grands inondations et, dans leur foulée, tous ces « frissons que provoquent les désirs jamais désirés ». La colère renouvelée des dieux fait surmonter aux villageois leurs rancœurs, leurs haines, leurs querelles d’héritage ou d’amour – comme si, face à la fureur du fleuve en cure, les hostilités devaient être suspendues jusqu’à ce que le danger soit passé, pour reprendre ensuite de plus belle.
Du côté de Cantoine, des familles entières se tiennent debout sur les toits des maisons, défiant l’eau qui couvre chaque chose de son poids de boue, de douleurs, de misère. « Sur des kilomètres, par certaines à la fois, ils affrontaient avec la seule force de leurs bras et. Pour seul enseignement, les récits des autres crues, la force prodigieuse du fleuve ». On se croirait dans un plan fixe d’Ermanno Olmi brusquement emporté par la folie d’un roman sud-américain : Dans les veines, ce fleuve d’argent, c’est l’usine à rêves de Cent ans de solitude délocalisée dans le delta du Pô.
Miroir sans tain
Ainsi, depuis cet hiver où ils perdirent mystérieusement le repère de leur identité, les gens de Borello ne vivent plus que dans le présent : chaque jour, lorsque le village se réveille, tous s’adaptent, sans rechigner, au premier travail qui s’offre à eux et le soir ils couchent avec l’homme ou la femme qu’ils supposent être leur mari ou leur épouse. « C’est pourquoi les étrangers qui arrivaient à Borello avaient l’impression que tout se passait normalement. Ceux auxquels il était arrivé de revenir peu de temps après étaient surpris que le médecin soit devenu mitron ou que le fils de l’hôtelier aide le cordonnier en l’appelant papa ».
En réalité, cette curieuse maladie – qui frappe les alcooliques et leur fait perdre jusqu’à la conscience de leur identité, ne laissant que quelques fragments de mémoire sans lien entre eux – apparaît comme un condensé métonymique du roman. Le périple qu’entame Dario Franceschini rapplle vaguement le miroir promené par Stendhal le long du chemin : un miroir craquelé, rouillé, dont les bris éparpilles se contentent de refléter des bribes d’histoires disparates.
Une joyeuse cacophonie emporte, pêle-mêle, les jurons virils des lavandières, les photos jaunies des pêcheurs d’esturgeon et les billets en carton crachés par une risible machine à prévoir l’avenir. Tout comme les flots du récit, l’eau du fleuve coule forte et puissante, entraînant vers la mer « les branches cassées, les déchets, les tristesses et les regards des hommes ». Et ce n’est qu’au moment du dénouement que les bruits désordonnés du monde révéleront leur tonalité secrète, d’une violence insoupçonnée, enveloppant le protagoniste dans « le crescendo poignant d’une musique qui s’achève ». Du côté du bac de la Nina, perdu au milieu des vagues soulevés par le vent d’un orage imminent, le Pô se met à ressembler furieusement au Styx…
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George Gershwin
Re: Dario Franceschini
Ailleurs
Un livre qui est dans une autre veine que le premier roman de Dario Franceschini. Mais qui m’a autant enthousiasmé.Présentation de l’éditeur
Quand le notaire Ippolito dalla Libera comprend que ses jours sont comptés, il appelle au chevet du grand lit où il vit depuis des années, son fils unique, Iacopo, et lui révèle le secret de sa vie.
Ainsi commence le voyage qui conduira Iacopo dans un quartier pauvre de Ferrare. Sur les traces jusqu'alors insoupçonnées de la vie de son père, Iacopo s'aventure dans un monde d'émotions et de découvertes qui bouleverseront à jamais son existence tranquille et confortable de notaire de province et de mari fidèle. Dans un univers perdu de voleurs et de putains, la beauté de Mila va l'enivrer de vie et de couleurs, et lui donner l'envie irrépressible de tout recommencer, ailleurs.
Avec ce roman d'amour et de désordre où les surprises se succèdent et s'imbriquent comme dans un kaléidoscope, Dario Franceschini s'inscrit dans la veine d'un «réalisme magique» où scintillent ensemble la fable et la vie, la profondeur et la légèreté, les accents de la vérité et ceux du merveilleux.
L’histoire commence avec une sorte de coup de théâtre et le lecteur suit par après le voyage d’Iacopo avec beaucoup de plaisir.
En fils unique il va découvrir que son père a eu un secret… en fait cinquante-deux secrets et avec beaucoup de malice l’auteur va amener notre héros à bien ouvrir les yeux.
Une écriture légère, plein de rebondissements, des émotions et des sourires… quelle belle lecture !
La couverture italienne est plus révélateur…
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George Gershwin
Re: Dario Franceschini
Oui le sujet est tentant et la couverture italienne est très belle !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3637
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Dario Franceschini
Dépouillée et autres histoires
Ceux qui n’aiment pas les nouvelles – s’abstenir. Et encore…Présentation de l’éditeur
Des atmosphères raréfiées et surréelles servent de cadre aux récits de Dépouillée. En suivant cette touche légère qui distingue le réalisme magique de Dario Franceschini, nous rencontrons des hommes étourdis par l’immensité de la mer, nous nous perdons dans le brouillard qui enveloppe la grande plaine, nous découvrons des souvenirs et des amours lointains, nous voyons les histoires à travers les yeux de leurs protagonistes. Sans se départir d’un fin sourire de tendresse ou d’ironie, Dario Franceschini observe le monde ordinaire d’un regard oblique, décentré. Il lui suffit de peu de mots pour suggérer beaucoup, son art est celui d’une magie sans ornements.
Plusieurs récits de Dépouillée se concentrent sur les âges les plus fragiles et sans doute les plus riches de l’existence : l’enfance et la vieillesse. Peut-être, nous dit l’auteur, est-ce dans les choses les plus simples de la vie que se cache le bonheur.
Puisque « nouvelle » est peut-être pas le mot juste, il s’agit plutôt de « micro-nouvelles », une, deux, trois pages. Des instantanés, un moment, une situation, un bout de temps.
Je ne voudrais pas lire que de tels textes, mais de temps en temps cela me plaît très bien.
Surtout si c’est si bien pensé que chez Dario Franceschini.
Il fait de ces courtes anecdotes des pièces à garder. Pas tous, pas pour longtemps, mais il y a une magie qui s’en dégage.
Arrivée à la dernière page, j’ai recommencé au début (pour +/- 100 pages une deuxième lecture se fait vite) et ainsi des images se sont formées… celles qui vont rester et celles qui ont fait de cette lecture un très bon moment.
Comme des bonbons qu’on ne déguste pas non plus en kilo, mais de temps en temps quelques-uns ne font pas de mal
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