Milan Füst
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Milan Füst
Milan Füst (1888- 1967)
Source : Wikipédia
Milán Füst, né le 17 juillet 1888 à Budapest en Hongrie et mort le 26 juillet 1967 dans la même ville, est un écrivain, dramaturge, poète et esthéticien hongrois issu d’une famille juive de la petite noblesse appauvrie.
En 1908, il rencontre le célèbre écrivain Ernő Osvát et publie son premier texte dans la revue littéraire Nyugat. Il devient l’ami de Dezső Kosztolányi et de Frigyes Karinthy. Après des études de droit et d’économie à Budapest, il enseigne dans une école de commerce. En 1918, il devient procureur de l’Académie Vörösmarty, mais est amené à prendre son congé en 1921.
En 1928, une névrose l’oblige à séjourner six mois au sanatorium de Baden-Baden. Dès 1904, il commence à rédiger, avec acharnement, son long Journal ; une grande partie (concernant les années 1944-1945) sera perdue : les pages en auraient été détruites.
En 1947, il enseigne à la Képzőművészeti Főiskola. Il reçoit le Prix Kossuth en 1948. On pense à lui pour le Prix Nobel en 1965. Son roman le plus connu, A feleségem története (L’histoire de ma femme), paraît en 1942.
Un choix de poèmes de Milan Füst a été publié en 1971 aux éditions Pierre-Jean Oswald, traduit en français par Isabelle Vital et Pierre della Faille.
Ses romans et nouvelles ont été traduits en français par Édouard Berki et Simonne Peuteuil, puis par Sophie Aude, Eva Brabant-Gerö, Élisabeth Cottier-Fabian et Sophie Képès.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Milan Füst
L’histoire d’une solitude
L’histoire commence par une escroquerie. Une jeune femme se présente chez le narrateur, qui vit avec sa mère, prétend avoir des relations communes, et demande le prêt d’une somme d’argent. La mère y consent, et la demoiselle disparaît sans plus donner des nouvelles. Le narrateur va la retrouver un peu plus tard. Entre temps sa mère, qui s’est remariée l’a abandonné, et il s’est engouffré dans le travail (il est historien d’art). Puis la première guerre mondiale s’est déclarée et il s’est retrouvé dans l’armée. Il s’en est pris à un sous officier, et sur le point d’être jugé, il retrouve la jeune fille du début, qui semble occuper une position stratégique dans l’administration militaire, et qui lui vient en aide. Ils finissent par se mettre en ménage. Mais la mère n’a pas dit son dernier mot.
Le titre résume assez bien le livre, c’est l’impossibilité pour le narrateur de vivre avec d’autres êtres, de partager, de sortir de lui-même. La mère est une sacrée personnalité, qui a marquée son fils d’une manière définitive, et qui aux moments clés, où quelque semble se mettre en place, revient saccager la vie de son fils, et ce qui pourrait être possible avec d’autres qu’elle. Tout cela est raconté avec un certain décalage, ironie, humour qui met à distance, évite les épanchements, comme les évite le narrateur. Amusant et désespérant à la fois.
L’histoire commence par une escroquerie. Une jeune femme se présente chez le narrateur, qui vit avec sa mère, prétend avoir des relations communes, et demande le prêt d’une somme d’argent. La mère y consent, et la demoiselle disparaît sans plus donner des nouvelles. Le narrateur va la retrouver un peu plus tard. Entre temps sa mère, qui s’est remariée l’a abandonné, et il s’est engouffré dans le travail (il est historien d’art). Puis la première guerre mondiale s’est déclarée et il s’est retrouvé dans l’armée. Il s’en est pris à un sous officier, et sur le point d’être jugé, il retrouve la jeune fille du début, qui semble occuper une position stratégique dans l’administration militaire, et qui lui vient en aide. Ils finissent par se mettre en ménage. Mais la mère n’a pas dit son dernier mot.
Le titre résume assez bien le livre, c’est l’impossibilité pour le narrateur de vivre avec d’autres êtres, de partager, de sortir de lui-même. La mère est une sacrée personnalité, qui a marquée son fils d’une manière définitive, et qui aux moments clés, où quelque semble se mettre en place, revient saccager la vie de son fils, et ce qui pourrait être possible avec d’autres qu’elle. Tout cela est raconté avec un certain décalage, ironie, humour qui met à distance, évite les épanchements, comme les évite le narrateur. Amusant et désespérant à la fois.
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Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Milan Füst
Interessant, Merci Arabella. C'est noté!
Aeriale- Messages : 11968
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Milan Füst
Et il y a un chien !
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Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
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