Tracy Chevalier

contente de te lire Nightingale
je partage ton enthousiasme, ce roman fait partie de ceux qui vont rester… et que j'envisage même de relire…
quel beau moment de lecture

Le nouveau



En six ans, c’est la quatrième fois qu’Osei, fils d’un diplomate ghanéen, arrive dans une nouvelle école. Premier élève noir de cet établissement de la banlieue de Washington, Osei intrigue. Osei diffère. Osei dérange. Seule Dee, petite fille modèle et populaire, ose l’aborder. Les deux enfants se rapprochent et nouent une relation particulière tandis qu’autour d’eux la jalousie fait rage et les complots se forment. Un seul but : briser les liens qui unissent les deux amis.


A l'initiative d'un éditeur américain, est né le Hogarth Shakespeare project , l'idée étant de proposer à des auteurs de transposer des pièces de William Shakespeare. Y ont contribué, entre autre Jo Nesbo, Anne Tyler, Margaret Atwood, Tracy Chevalier...

Tracy Chevalier a choisi Othello. Elle a transposé l'histoire dans une école élémentaire d'une banlieue de Washington en 1970.
L'idée est bonne, Oséi, ce gamin noir qui arrive en juin dans une nouvelle école, où tous les autres enfants, de même que les enseignants, sont blancs.
Le roman se découpe en 5 chapitres (5 actes) et se déroule sur une seule journée, au cours de laquelle les jalousies vont s'exacerber, la tension monter inéluctablement.
J'ai bien aimé sans être totalement convaincu par l'exercice, ou plutôt par le choix d'une école primaire. J'avoue avoir été gêné par la façon dont s'expriment ces enfants (âgés de 11 ans), et par leur propension à ourdir un projet machiavélique envers l'un d'eux.

Si quelqu'un ici se laisse tenter par cette lecture, je serai curieux d'avoir un autre point de vue que le mien.

A l'initiative d'un éditeur américain, est né le Hogarth Shakespeare project , l'idée étant de proposer à des auteurs de transposer des pièces de William Shakespeare. Y ont contribué, entre autre Jo Nesbo, Anne Tyler, Margaret Atwood, Tracy Chevalier...

Hyper intéressant !
T'as la liste des titres ?

Queenie a écrit:

A l'initiative d'un éditeur américain, est né le Hogarth Shakespeare project , l'idée étant de proposer à des auteurs de transposer des pièces de William Shakespeare. Y ont contribué, entre autre Jo Nesbo, Anne Tyler, Margaret Atwood, Tracy Chevalier...

Hyper intéressant !
T'as la liste des titres ?

Oui, regard sur le lien que j'ai mis : The Hogarth Shakespeare project

Mais je pense que seul le Tracy Chevalier est traduit en français pour l'instant ? Macbeth, de Jo Nesbo est prévu en juin chez Gallimard.

ooh extra, merci pour le lien et les pistes de lectures...

en version française, il y a aussi celui de Anne Tyler, Vinegar Girl dont Aériale nous a parlé

Ah oui, tiens...J'ignorais que celui de Anne Tyler était une adaptation de "Taming of the shrew"qui serait donc La mégère apprivoisée?

Je n'ai pas lu l'original, mais j'avoue que ça ne m'a pas effleuré l'esprit. 

@Liseron l'avait lu et apprécié aussi. Faudrait lui demander!

Y'a aucune indication sur les livres qu'ils font partis de ce challenge ? Et ni une note pour dire que c'est inspiré d'une autre œuvre ?

Nightingale a écrit:Le nouveau

Si quelqu'un ici se laisse tenter par cette lecture, je serai curieux d'avoir un autre point de vue que le mien.

Merci @nightingale pour ton commentaire, j'aime bien cette auteure alors si je le lis, promis, j'en parlerai !

Aeriale a écrit:Ah oui, tiens...J'ignorais que celui de Anne Tyler était une adaptation de "Taming of the shrew"qui serait donc La mégère apprivoisée?

Je n'ai pas lu l'original, mais j'avoue que ça ne m'a pas effleuré l'esprit. 

@Liseron l'avait lu et apprécié aussi. Faudrait lui demander!

Pas lu non plus La Mégère apprivoisée...

Queenie a écrit:Y'a aucune indication sur les livres qu'ils font partis de ce challenge ? Et ni une note pour dire que c'est inspiré d'une autre œuvre ?

Non!  Rien ne l'indique...

Dommage!

lors de recherches après mes lectures, j'ai trouvé que Tracy Chevalier s'est inspirée de Kew Gardens pour son roman A l'orée du verger



Tracy Chevalier: 'My love of Kew Gardens sowed the seeds of my new novel'


source et suite

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A Single Thread / La brodeuse de Winchester

Présentation de l’éditeur
1932. Violet Speedwell est l'une de ces millions de femmes anglaises restées célibataires depuis que la Première Guerre mondiale a décimé toute une génération de fiancés potentiels.
Méprisées dans les journaux, tolérées par les familles malgré une condescendance exaspérée, elles vivent à une époque où les attentes de la société quant à l'avenir des femmes sont des plus rigides. Des attentes que Violet est sur le point de faire voler en éclats. En quittant Southampton et sa mère acariâtre pour s'installer à Winchester, où elle continue de travailler comme dactylo pour une compagnie d'assurances, elle espérait trouver de nouveaux amis, une nouvelle vie. En s'arrêtant dans la cathédrale un jour qu'elle est partie acheter un ruban de machine à écrire, elle découvre un cercle de brodeuses occupées à confectionner des coussins et agenouilloirs. Violet, qui n'était pas particulièrement douée pour la couture, y trouvera l'amitié, le soutien et la créativité capables de rivaliser avec le dédain et les préjugés. En toile de fond, la montée du fascisme sur le continent : Hitler arrive au pouvoir en Allemagne... Dans ce monde encore hostile aux femmes, Violet n'a d'autre choix que de s'affirmer.

Son histoire s'inspire de celle de Louisa Pesel, la fondatrice du cercle des Brodeuses de la cathédrale de Winchester.

Comme toujours avec les romans de Tracy Chevalier, je n’avais besoin que de quelques pages pour m’immerger dans l’histoire qu’elle a voulu raconter.

Et une fois de plus elle m’a convaincu.

Violet va devenir une de ces héroïnes de roman qui me restent en bonne mémoire et m’accompagnent un moment.

J’adore vraiment l’écriture de cette auteure. C’est du léger sans que cela devient insipide.

Et même si on n’est pas intéressé dans le travail de ces brodeuses, elle arrive à emmener son lecteur tout près de ces femmes qui considèrent ce passe-temps très important.

Pour les années 30, Violet était vraiment une femme hors norme et c’est bien de montrer un autre modèle pour ces temps.

J’ai passé un très bon moment avec ce livre.

Le Récital des anges

Une auteure que j'aime beaucoup d'habitude mais qui m'a déçue dans ce roman.
Un roman polyphonique qui fait parler de nombreux personnages, ce qui m'a peut-être empêchée de m'attacher à eux et de rentrer vraiment dans l'histoire. Les 100 premières pages sont longuettes et il faut arriver à la seconde partie du livre pour être un peu plus accrochée.
L'histoire est celle de deux familles anglaises au début du 20e siècle. Bien que très différentes à tous points de vue, elles vont se côtoyer et se rapprocher, les deux petites filles de part et d'autres devenant de grandes amies. Jusqu'à la tragédie finale, qui sur fond de combat pour le droit de vote des femmes, fera deux victimes.
Une lecture pas désagréable mais qui m'a laissée sur ma faim.
J'espère être plus réceptive à La Brodeuse de Winchester !

-La brodeuse de Winchester-


L'histoire se déroule sur une année et débute au 1932. Violet, une de ces anglaises restées seules suite à l'hécatombe de 14-18 et y ayant perdu son frère et son fiancé, mène une vie simple et routinière à Winchester, loin d'une mère castratrice lui faisant sans cesse ressentir son célibat. Les sorties ou les possibilités de rencontres sont rares, et Violet coincée dans une pension de famille, paie cher son indépendance. Cantonnée à taper des polices d'assurance pour une compagnie et secondée de deux jeunes collègues quasi insupportables ne cachant pas leur mépris face à son statut de "vieille fille", sa vie est plutôt sinistre. Mais au cours d'une promenade, elle tombe sur un cercle de brodeuses à l'intérieur de la cathédrale. L'atmosphère est austère et la garde chiourne atroce, mais poussée par le désir de découverte, Violet finit par s'y faire accepter. A partir de là son parcours va peu à peu s'éclairer. 

C'est la première lecture de cette auteure et j'ai aimé la manière subtile de nous faire entrer en empathie avec son personnage. Rien d'extraordinaire ne parait se passer au départ mais imperceptiblement et avec finesse, Tracy Chapelier nous embarque dans les pas de son héroïne. J'avoue que les secrets de broderies ou des sonneurs de cloche n'ont rien d'excitant pour moi, mais elle sait en tout cas broder un récit autour, construire des caractères forts pour recadrer l'ensemble dans un contexte social et historique particulier. L'entre deux guerres, la désolation de l'Allemagne et la poussée du nazisme, les codes obsolètes d'une Angleterre figée dans ses préjugés et ses mesquineries de vieille demoiselle. Une ambiance à la Barbara Pym et un bien joli portait de femme, ou surtout de sa renaissance. @Liseron il est pour toi, je pense!

Oui, je pense que celui-ci va me plaire, tu rejoins @kenavo !

de toutes les livres que j'ai lu de cette auteure, c'est celui qui m'a le moins marqué, mais elle sait vraiment raconter une histoire et ainsi La brodeuse de Winchester reste un très bon moment de lecture
contente de voir qu'en tant que première rencontre, cela s'est passé si bien pour Aériale