Natalia Ginzburg
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Natalia Ginzburg

Natalia Ginzburg née Natalia Levi est une écrivaine italienne, née le 14 juillet 1916 à Palerme et morte le 7 octobre 1991 à Rome. Son œuvre explore les thèmes des relations familiales, de la politique et de la philosophie.
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Dernière édition par kenavo le Mer 15 Nov - 5:04, édité 1 fois
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Re: Natalia Ginzburg

Tous nos hiers
Ecrit après la guerre pendant laquelle elle a perdu son mari, Natalia Ginzburg ne veut pas « régler les comptes » mais se met à la recherche de comprendre ce qui s’est produit avant cette guerre, comment les gens ont pu prendre tel et tel chemin.Présentation de l’éditeur
Ce roman, écrit en 1952, relate le cheminement de quatre adolescents de la bourgeoisie italienne confrontés à un drame familial –la disparition prématurée des parents– et à un drame historique –la lourde présence du fascisme. Avec leur “liberté” d’orphelins, les quatre jeunes parcourent chacun un itinéraire propre, toujours profondément marqué par l’expérience violente de la guerre. Le récit plonge le lecteur dans l’univers de ces années cruciales pour la formation d’une génération.
Pour faire cela elle suit non seulement ces quatre adolescents dont parle le résumé de l’éditeur, mais il y a aussi trois autres adolescents qui grandissent dans une maison vis-à-vis de la leur. Elle présente tous ces personnages en se donnant beaucoup de temps pour bien les suivre dans leurs engagements, changements, états d’âme.
Cela se lit avec beaucoup de plaisir puisqu’on peut ainsi s’immerger dans ce monde des deux familles et on va vivre à leurs côtés les effets du fascisme dans la société italienne et aboutir après la guerre pour retrouver ceux qui ont survécus.
Je n’ai pas lu ce livre en français puisqu’il se trouvait en allemand dans ma PAL, mais j’ai trouvé ce très bon commentaire qui parle entre autre de son écriture :
Si le thème peut paraître classique, l’écriture de Natalia Ginzburg ne l’est en rien. Et c’est justement le mérite de la traduction de Nathalie Bauer de nous redonner à lire ce texte dans tout ce qui fait son extraordinaire modernité : une langue formidablement (et faussement) simple, poétiquement répétitive. Un ton d’une telle subtilité et d’une telle originalité qu’aucun auteur italien ne s’en est inspiré depuis. Ginzburg est unique, sa voix est unique, et Tous nos hiers (publié en Italie en 1952) n’a pas pris une ride.
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Re: Natalia Ginzburg

C'est ainsi que cela s'est passé
Présentation de l’éditeur
Portrait d'une femme banale devenue héroïne tragique. Un matin gris à Turin dans les années cinquante. Une femme en imperméable marche sans but dans la ville. Elle vient de tirer une balle entre les deux yeux de son mari. Un geste sec et efficace accompli sans aucune préméditation. Perdue au milieu des avenues muettes et hivernales, elle se souvient : la rencontre et l'espoir, l'attente et l'incertitude, puis la vie à deux jusqu'à cette matinée fatale.
Observatrice impitoyable des sentiments, l'Italienne Natalia Ginzburg dresse le portrait d'une femme usée par un mariage sans amour, par la désillusion et le chagrin, qui trouve le salut dans un acte dramatique et fatal.

Après ma première rencontre avec Natalia Ginzburg, je m’étais promise de poursuivre avec elle. En voyant cette nouvelle publication en français, j’étais intriguée… et surtout en voyant la couverture de la version allemande, j’étais partante…
Sans fioriture elle raconte l’histoire de cette femme qui quitte la maison après avoir tué son mari et qui va lors d’une journée se rappeler la rencontre avec cet homme et les années vécues à ses côtés.
« Une femme banale » dit l’éditeur, oui, je confirme… mais Natalie Ginzburg arrive à happer son lecteur en lui montrant les états d’âme de cette femme qui se laisse vivre par un sort dont elle ne sait pas comment prendre l’initiative.
C’est triste… mais convient tout à fait à une journée grise en novembre…
De nouveau j’ai passé un très bon moment en compagnie d’elle.
Pour la version allemande, on a utilisé une image de Felice Casorati en ouverture

Portrait de Hena Rigotti, 1924
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Re: Natalia Ginzburg

Les voix du soir
Dans une petite note au début de ce roman, Natalia Ginzburg écrit :Présentation de l‘éditeur
Dans un bourg proche de Turin, durant les années 1940, celles de la guerre et de l'après-guerre, quelques familles de la bourgeoisie piémontaise se croisent dans une paisible cohabitation.
Leur petite communauté assigne à chacun un rôle déterminé et des aspirations convenues. L'occupation favorite des uns et des autres consiste à "enterrer ses pensées" pour laisser place à d'insignifiants commentaires sur un quotidien étriqué et répétitif.
Un environnement étouffant pour les plus jeunes parmi lesquels se trouve l'invisible narratrice de ce récit distancié, Elsa. Étrangement absente de ces histoires familiales, elle sort soudain de l'ombre, révélant un visage jusque-là inconnu de tous, comme du lecteur.
Dans ce roman, lieux et personnages relèvent de l’imagination. Les premiers ne se trouvent pas sur une carte géographique, les seconds ne vivent ni n’ont jamais vécu nulle part.
Je regrette de le dire, car je les ai aimés comme s’ils étaient réels.
Et je regrette autant qu’elle. Les personnages deviennent très vite des êtres palpables qu’on s’imagine pleine de vie.
J’ai aimé toutes mes rencontres avec cette auteure jusqu’à présent, mais je dirais que celui-ci va être mon préféré.
Elle arrive à dresser le portrait d’un groupe de gens qui vont devenir pour le lecteur en peu de temps comme des membres de sa propre famille.
C’est plein de bons moments, passionnant et extra.
J’ai adoré ces voix du soir.
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