Henrik Ibsen
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Henrik Ibsen

Henrik Johan Ibsen (20 mars 1828, Skien, Norvège - 23 mai 1906, Christiania) est un dramaturge norvégien.
source et suite
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Re: Henrik Ibsen
@Arabella et @eXPie ont mentionné Henrik Ibsen récemment, cela m’a donné envie de le retrouver dans une de ces pièces.
J’ai lu la plupart de ces œuvres les plus connus et j’ai assisté à plus d’une production au théâtre, la plus marquante était celle du Canard sauvage il y a quelques années…

Le canard sauvage

Mes impressions de ce que j’ai vu sont élogieuses.
Que du bon !
Cela était probablement dû à quelques faits concernant des détails à côté de la pièce même :
° on montrait la pièce dans le « Studio » - une salle un peu plus petite, plus intime, où le public fait presque partie de la scène…
° Les décors étaient très bien choisis et en plus on jouait 5 actes sans interruption – seulement le premier se jouait dans un autre endroit – on a su régler ceci avec un rideau ce qui faisait que la pièce débutait avec des acteurs jouant presque au 1er rang des spectateurs. Par après lumières et petits détails ont changé la même pièce pour donner à 4 actes différents un aspect nouveau
° Il y avait de très bon acteurs – notamment François Loriquet dans le rôle du pauvre Hjalmar et Géraldine Martineau qui jouait sa fille de 14 ans... époustouflante.. je ne sais pas quelle âge elle a – mais pour moi elle faisait du grand spectacle..
Ibsen a écrit cette pièce lorsque la situation politique en Norvège était très troublée et j’en ai lu la postface du livre qui a donné une bonne clé à tout cela après la lecture. Une pièce qui date de 1884 – et qui est tout à fait d’actualité.
Extraordinaire.
D’autant plus si on a la chance d’assister ‘en direct’ à une telle production.
Soirée qui va me rester en bonne mémoire!

Mise en scène Yves Beaunesne
Avec Judith Henry, Jany Gastaldi, Géraldine Martineau, François Loriquet, Fred Ulysse, Rodolphe Congé, Jean-Claude Frissung, Philippe Faure, Brice Cousin
Production Compagnie de La Chose Incertaine, Les Gémeaux à Sceaux, Grand Théâtre de Luxembourg, Apostrophe Scène Nationale de Cergy-Pontoise, Théâtre de la Coursive de la Rochelle, La Scène-Watteau de Nogent de Marne, Bonlieu-Scène Nationale d'Annecy, MC de Bourges, Théâtre du Beauvaisis
Et le soutien de Jeune Théâtre National, Département du Val de Marne, Drac Île-de-France
J’ai lu la plupart de ces œuvres les plus connus et j’ai assisté à plus d’une production au théâtre, la plus marquante était celle du Canard sauvage il y a quelques années…

Le canard sauvage
Le photographe Hjalmar Ekdal vit avec sa femme Gina et leur fille Hedvig de 14 ans dans une sous-pente qui fait à la fois office d'appartement et d'atelier et qui est attenante à un grenier où sont élevés des poules, des lapins et un canard sauvage auquel l'adolescente est très attachée. Le trio cohabite avec le vieux père qui, par le passé, a purgé une peine de prison pour un délit financier dont l'instigateur était le négociant Werle. Gina a autrefois été gouvernante chez Werle.
Au début de la pièce, Grégoire Werle, fils du négociant, revient dîner dans la maison familiale. Il y apprend que Gina Ekdal a été la maîtresse de son père avant d'épouser Hjalmar, et que c'est le négociant lui-même qui a mis au point ce mariage et l'a soutenu financièrement. Grégoire estime de son devoir d'apprendre à Hjalmar ce qu'il sait, avec l'idée que le couple puisse bâtir sa vie commune sur cet idéal de vérité. Hjalmar confronte alors Gina avec son passé.
» Fracturer les portes de l'intime, éclairer l'énigmatique et libérer ce qui est prisonnier des instants révolus. Ibsen, Créateur à l'heure d'une nouvelle Genèse, instille alors, loin de tout système, une sorte d'« invention de soi », que reprendra plus tard, à sa manière, un Ingmar Bergman. [...] Ibsen a cherché à dépasser la modernité classique au nom d'une plus grande modernité, portant ses pas vers l'être qui agit plutôt que vers le monde sur lequel il agit. Il n'est jamais dans la doléance : naître neufs dans un monde plus vieux que nous, voilà autre chose que du désenchantement. « Se réaliser soi-même dans sa vie est, à mon sens, le but le plus élevé que puisse atteindre l'homme », écrit-il deux ans avant Le Canard sauvage. Si Henrik Ibsen était du chocolat, il serait noir, amer et doux.
Yves Beaunesne
source

Mes impressions de ce que j’ai vu sont élogieuses.
Que du bon !
Cela était probablement dû à quelques faits concernant des détails à côté de la pièce même :
° on montrait la pièce dans le « Studio » - une salle un peu plus petite, plus intime, où le public fait presque partie de la scène…
° Les décors étaient très bien choisis et en plus on jouait 5 actes sans interruption – seulement le premier se jouait dans un autre endroit – on a su régler ceci avec un rideau ce qui faisait que la pièce débutait avec des acteurs jouant presque au 1er rang des spectateurs. Par après lumières et petits détails ont changé la même pièce pour donner à 4 actes différents un aspect nouveau
° Il y avait de très bon acteurs – notamment François Loriquet dans le rôle du pauvre Hjalmar et Géraldine Martineau qui jouait sa fille de 14 ans... époustouflante.. je ne sais pas quelle âge elle a – mais pour moi elle faisait du grand spectacle..
Ibsen a écrit cette pièce lorsque la situation politique en Norvège était très troublée et j’en ai lu la postface du livre qui a donné une bonne clé à tout cela après la lecture. Une pièce qui date de 1884 – et qui est tout à fait d’actualité.
Extraordinaire.
D’autant plus si on a la chance d’assister ‘en direct’ à une telle production.
Soirée qui va me rester en bonne mémoire!

Mise en scène Yves Beaunesne
Avec Judith Henry, Jany Gastaldi, Géraldine Martineau, François Loriquet, Fred Ulysse, Rodolphe Congé, Jean-Claude Frissung, Philippe Faure, Brice Cousin
Production Compagnie de La Chose Incertaine, Les Gémeaux à Sceaux, Grand Théâtre de Luxembourg, Apostrophe Scène Nationale de Cergy-Pontoise, Théâtre de la Coursive de la Rochelle, La Scène-Watteau de Nogent de Marne, Bonlieu-Scène Nationale d'Annecy, MC de Bourges, Théâtre du Beauvaisis
Et le soutien de Jeune Théâtre National, Département du Val de Marne, Drac Île-de-France
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Re: Henrik Ibsen

La dame de la mer
Dès les premiers échanges, Ibsen arrive toujours à dégager une certaine atmosphère dont je ne peux pas me retirer.Résumé
Celle que l’on appelle « la dame de la mer », c’est Ellida, la femme du Dr Wangel. Frappée d’une étrange mélancolie depuis trois ans, elle se sent irrésistiblement appelée par les flots où elle va se baigner tous les jours sans exception. Son mari se désespère de la voir ainsi et est prêt à tout pour retrouver son épouse qu’il sent peu à peu s’éloigner de lui. Il arrange même la visite de celui dont elle était amoureuse dans sa jeunesse, espérant que revoir cet homme du passé la sorte de son état. Mais, le médecin se trompe : celui qu’Ellida a un jour aimé et qui la hante n’est pas l’ancien précepteur de ses filles comme il l’a cru. Non, c’est un mystérieux étranger, un marin. Un homme de la mer.
Cela s’est fait aussi avec cette dame de la mer.
Je ne connaissais pas du tout cette pièce et je me suis laissée emporter par les différents personnages qui ont pris parole pour révéler peu à peu le « secret » du caractère principal.
Ibsen est souvent intéressé de montrer les états d’âmes d’une femme de son époque… avec Ellida il a créé un autre modèle qui voudrait élargir sa vie face aux restrictions qu’on trouvait en tant que femme lors de ces années.
Mais il y a aussi la fille d’un premier mariage du Docteur Wangel qui a envie de dépasser son destin prévu.
Rien que pour ces aspects je suis toujours admirative devant l’œuvre de Henrik Ibsen.
Concernant le choix de l’élément de la mer, Ibsen disait :
L'attraction de la mer. Le désir de la mer. Les gens sont liés à la mer.
[…]
La mer domine le pouvoir des humeurs, une puissance qui agit comme une volonté. La mer peut vous hypnotiser.
Mais il donne la possibilité à Ellida de se libérer de cette hypnose (elle était très en vogue lors des années de la création de cette pièce) et de son propre choix selon sa volonté.
Pièce forte qui donne envie de la voir sur scène.

Toni Frissel, 1947
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Re: Henrik Ibsen
J'ai beaucoup pratiqué Ibsen à un moment, en lecture ou spectacle. Merci pour le fil, @Kenavo.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Henrik Ibsen
oui, Ibsen est toujours une bonne idée si on a une envie théâtre
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Re: Henrik Ibsen

When the Dead awaken
Dans Le jeu sérieux de Hjalmar Söderberg, il y a plus d’une fois cette phrase :Présentation de l’éditeur
"When We Dead Awaken" was Henrik Ibsen's final drama, which was first published in 1899. It is the story of a married couple, Arnold and Maia Rubek who while traveling find themselves romantically drawn to others, in the case of Maia it is Ulfheim, a brutal hunter, who is the object of her desire, for Arnold it is Irene, a beautiful woman from his past. In these desires the two find themselves questioning the choices that they have made in life and whether or not they have ever really lived at all. One of Ibsen's most despairing plays; in its tragic conclusion it is as if Ibsen is asking if the fulfillment of life's desires is ever really achievable.
Belle, belle est la vie près du Taunitzer See
issue de cette pièce d’Ibsen.
Si mes recherches sont bonnes, elle n’existe pas en version française
ce que je peux comprendre, elle n’est pas très bonne

Mais après le Söderberg, j’étais curieuse de connaître l’origine de cette phrase.
Une pièce assez onirique, sombre, plutôt d’humeur triste… pas tout à fait ma tasse de thé.
Je ne pense pas qu’elle va laisser des traces dans mes souvenirs…
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Re: Henrik Ibsen
Si, si cela a été traduit sous le titre "Quand nous nous réveilleront d'entre les morts" . Je ne suis pas sûre que cela soit facile à trouver, cela dit. Et d'après ce que tu en dis, ce n'est pas la peine de chercher frénétiquement.
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Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Henrik Ibsen
ah voilà, j'aurais pû me douter que cela existe, mais je n'ai pas trouvé, merci 

en effet, cela ne vaut pas trop les recherches...Arabella a écrit:Et d'après ce que tu en dis, ce n'est pas la peine de chercher frénétiquement.
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Re: Henrik Ibsen
Arabella a écrit:Si, si cela a été traduit sous le titre "Quand nous nous réveilleront d'entre les morts" . Je ne suis pas sûre que cela soit facile à trouver, cela dit. Et d'après ce que tu en dis, ce n'est pas la peine de chercher frénétiquement.
La pièce fait partie du volume Ibsen dans la Pléiade :
( source: http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Theatre3 )Pléiade a écrit:Ce volume contient
Les prétendants à la Couronne - Brand - Peer Gynt - La ligue des jeunes - Empereur et Galiléen - Les soutiens de la société - Une maison de poupée - Les revenants - Un ennemi du peuple - La cane sauvage - Rosmersholm - La dame de la mer - Hedda Gabler - Solness le Constructeur - Petit Eyolf - John Gabriel Borkman - Quand nous ressusciterons.
eXPie- Messages : 727
Date d'inscription : 04/12/2016
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