Ito Ogawa
+2
Liseron
kenavo
6 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Re: Ito Ogawa
La papeterie Tsubaki
Tsubaki me semblait familier… et en effet, c’est le titre du premier volume du Poids des secrets d’Aki Shimazaki.Présentation de l’éditeur
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
Le nom désigne le Camélia.
Mais sinon, les deux livres n’ont rien en commun.
Je connaissais le nom de cette auteure mais jusqu’à présent je n’avais pas franchi le pas. Mais avec ce titre, elle ne pouvait plus m’échapper. Le sujet de la papeterie avait tout pour m’attirer.
J’appartiens encore à la génération d’avant e-mail. Je me rappelle le temps quand on n’utilisait pas l’ordinateur pour s’écrire un message. Il y avait du beau papier à lettres, j’adorais mes stylos à encre et ainsi une papeterie était un univers dans lequel j’aimais bien me perdre pendant des heures.
C’est ce que j’ai fait dans ce livre, un de ceux qu’on voudrait qu’il ne se termine jamais.
L’histoire se divise en quatre chapitres – les saisons. Un autre atout pour moi.
Et comme tout bon roman japonais qui se respecte, on parle aussi beaucoup de nourriture. Par moment j’ai pensé au Gourmet solitaire de Jiro Taniguchi.
On peut considérer ce livre comme du « feel good » et ceux qui n’ont pas de prédilections pour ce genre, passent mieux leur tour. En ce qui me concerne, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Ito Ogawa.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ito Ogawa
Un petit "feel good" de temps à autre ne peut pas faire de mal !
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
tout à fait
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ito Ogawa
Comme je n'ai plus grand-chose à lire et que j'ai croisé une librairie sympathique, et que Kenavo est la plus grande tentatrice du monde je me suis offert Le Restaurant de L'Amour Retrouvé.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Ito Ogawa
je ne connais pas ce roman, mais d'après ce que j'ai lu d'elle, on passe toujours un bon moment détente avec un de ses livres
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ito Ogawa
Le Restaurant de l’Amour Retrouvé
Ito Ogawa
Lorsqu’elle rentre chez elle, après une dure journée de travail, Rinco découvre que son petit ami a vidé son appartement et est parti avec toutes leurs économies. Elle en perd l’usage de la parole du jour au lendemain et décide de rentrer dans son village natal, où vit sa mère. Cette dernière est un personnage fantasque, haut en couleur, et d’une totale liberté d’esprit.
Rinco, cuisinière de son métier, décide alors d’ouvrir un minuscule restaurant aidée par son ami d’enfance un peu fruste, Kuma. Dans ce restaurant qui ne compte qu’une seule table, Rinco invite ses clients, non sans avoir au préalable sondé leurs désirs profonds. Alors avec inventivité et une dévotion toute particulière, elle leur concocte un repas qui soignera leurs âmes et comblera leurs envies. Elle choisit les mets avec le plus grand soin et les met en scène, toute entière dévouée à son repas, unique pour chacun.
C’est en prenant ainsi soin des autres qu’elle se reconstruit petit à petit, restaure un lien perdu avec sa mère et découvre un pan entier de son passé.
Ito Ogawa a concocté un livre avec un petit quelque chose de merveilleux, qui convient bien à la période de Noël. Un roman simple, frais, bien sympathique qui nous tire de la grisaille de l’hiver.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Ito Ogawa
contente de lire que tu as passé un bon moment avec ce livre et tu en parles si bien, cela me donne envie...
je le note pour un futur moment détente
je le note pour un futur moment détente
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ito Ogawa
Je le note aussi !
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
Je peux le faire passer si vous voulez.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Ito Ogawa
Si je ne le trouve pas à la bibliothèque, je veux bien !
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
La Papeterie Tsubaki
Quel roman étonnant qui nous offre un merveilleux voyage au Japon et une parenthèse enchantée, en compagnie de cette jeune femme, Hatoko, écrivain public à Kamakura.
Ce livre est imprégné de douceur, de lenteur, il se savoure à petites touches.
Quel bonheur de découvrir tous ces petits rituels qui codifient l'art épistolaire, le choix du papier, de l'encre, des caractères en fonction du contenu de la lettre et de la personne à laquelle elle est adressée.
Tout comme dans la cérémonie du thé, rien ne se fait au hasard.
C'est passionnant, on découvre l'importance du métier d'écrivain public au Japon, qui non seulement écrit pour les autres mais par son écoute et son accueil soigne aussi les âmes et les apaise.
Au fil des quatre saisons, Hatoko, partie plusieurs années à l'étranger et revenue dans sa ville natale pour reprendre la papeterie de sa grand-mère, tisse des liens avec les habitants de Kamakura, renoue avec d'anciennes connaissances, explore son passé douloureux et finit par trouver la paix.
Elle nous promène aussi de temple en temple, au gré des différentes fêtes japonaises et nous met souvent l'eau à la bouche, en évoquant de nombreuses spécialités culinaires.
Avec ce très beau roman, Ito Ogawa nous offre un moment hors du temps. Merci !
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
trop contente de te lire... tu me donnes envie de relire
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ito Ogawa
J'ai toujours craint que lire Ito Ogawa. J'avais l'impression que c'était trop "sucré" pour moi - Le restaurant de l'amour retrouvé : un titre pareil !!! J'imagine tellement une comédie romantique nunuche...
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Ito Ogawa
Queenie a écrit:J'ai toujours craint que lire Ito Ogawa. J'avais l'impression que c'était trop "sucré" pour moi - Le restaurant de l'amour retrouvé : un titre pareil !!! J'imagine tellement une comédie romantique nunuche...
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
Ce n'est pas de la grande littérature, c'est sympathique mais d'une façon un peu étrange, du coup ça n'est pas vraiment nunuche. Il faut que ça tombe au bon moment pour toi.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum