Ito Ogawa
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Liseron
kenavo
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Re: Ito Ogawa
C'est ce que je redoutais aussi. Le côté un peu trop sweety de l'affaire, et comme @Queenie, rien que le titre me faisait tiquer!domreader a écrit:Ce n'est pas de la grande littérature, c'est sympathique mais d'une façon un peu étrange, du coup ça n'est pas vraiment nunuche. Il faut que ça tombe au bon moment pour toi.Queenie a écrit:J'ai toujours craint que lire Ito Ogawa. J'avais l'impression que c'était trop "sucré" pour moi - Le restaurant de l'amour retrouvé : un titre pareil !!! J'imagine tellement une comédie romantique nunuche...
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
Est-ce le bon moment? De toutes façons, ces jours ci je ne sais quel genre de littérature me conviendrait.
Bizarrement une grosse envie de relire La peste et Camus en général
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Ito Ogawa
Ça m'intéresserait d'avoir ton avis sur la Papeterie Tsubaki, toi qui connais bien le Japon ! Pour moi, ce fut une belle découverte mais peut-être que pour quelqu'un déjà familiarisée avec tous ces rituels et ces codes, ce serait un peu "bateau" ?Queenie a écrit:J'ai toujours craint que lire Ito Ogawa. J'avais l'impression que c'était trop "sucré" pour moi - Le restaurant de l'amour retrouvé : un titre pareil !!! J'imagine tellement une comédie romantique nunuche...
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
Promis un jour j'essaieraisLiseron a écrit:Ça m'intéresserait d'avoir ton avis sur la Papeterie Tsubaki, toi qui connais bien le Japon ! Pour moi, ce fut une belle découverte mais peut-être que pour quelqu'un déjà familiarisée avec tous ces rituels et ces codes, ce serait un peu "bateau" ?Queenie a écrit:J'ai toujours craint que lire Ito Ogawa. J'avais l'impression que c'était trop "sucré" pour moi - Le restaurant de l'amour retrouvé : un titre pareil !!! J'imagine tellement une comédie romantique nunuche...
Je commence à me dire que mes a priori sont faux. Que ça pourrait bien me plaire. Me faire du bien.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Ito Ogawa
Le Restaurant de l'amour retrouvé
Une lecture bien savoureuse en compagnie de la jeune Rinco ! Un beau livre sur le don et le partage.
A la suite d'une rupture amoureuse, Rinco perd la voix et retourne vivre avec sa mère, qu'elle avait quittée 10 ans auparavant et qu'elle n'avait jamais revue depuis.
C'est le roman d'une lente reconstruction et la thérapie n'est pas banale ! La jeune femme, qui aime cuisiner, va mettre ses talents au service des autres et ouvrir un petit restaurant où les plats cuisinés avec amour auront parfois des pouvoirs insoupçonnés.
C'est aussi l'occasion pour Rinco et sa mère de se retrouver, d'effacer les malentendus et de combler le fossé qui les sépare.
Une écriture empreinte de lenteur et de poésie fait de cette lecture un moment agréable et dépaysant, ce premier roman de l'auteur reste cependant un cran en-dessous de La Papeterie Tsubaki.
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Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
je crois que je vais rester avec mes bonnes impressions pour La Papeterie Tsubaki
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Re: Ito Ogawa
La République du Bonheur
Voilà le sucre de cette rentrée.Présentation de l’éditeur
La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son cœur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur.
Après le bon moment que j’ai eu en lisant La Papeterie Tsubaki, j’étais contente de voir que Ito Ogawa a repris le décors de ce roman pour en faire une suite.
De tels projets peuvent être délicats. Difficile d’éviter des redites.
Autant que cela fait plaisir de retrouver personnages et lieux d’un livre aimé, autant faut voir si cela s’accorde avec la première lecture.
En ce qui me concerne, le résultat est réussi pour la plupart du texte. Comme je l’ai dit, j’ai vraiment aimé cette papeterie et ainsi une suite ne pouvait que me combler.
Tout comme pour le premier épisode (et cette fois-ci c’est VRAIMENT important de lire La papeterie Tsubaki avant, sinon on ne se retrouve pas du tout dans la trame de l’histoire), il s’agit d’une lecture légère, pleine de bons moments autour de repas succulents (tiens, un autre livre que je pourrais ajouter à mon été en cuisine) et avec des personnages attachants.
Bien fait pour une agréable lecture d’été.
Dernière édition par kenavo le Ven 18 Sep 2020 - 2:28, édité 1 fois
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Re: Ito Ogawa
Mais quelle bonne surprise, je ne savais pas qu'une suite était prévue !
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Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Ito Ogawa
surprise aussi pour moi, je n'avais pas pensé qu'il allait y avoir une suite
je le trouve un peu moins convaincant que le premier, mais puisque je l'ai bien aimé, je voulais continuer avec cette papeterie
je le trouve un peu moins convaincant que le premier, mais puisque je l'ai bien aimé, je voulais continuer avec cette papeterie
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Re: Ito Ogawa
Liseron a écrit:Mais quelle bonne surprise, je ne savais pas qu'une suite était prévue !
kenavo a écrit:surprise aussi pour moi, je n'avais pas pensé qu'il allait y avoir une suite
je le trouve un peu moins convaincant que le premier, mais puisque je l'ai bien aimé, je voulais continuer avec cette papeterie
Oui, une bonne surprise pour moi aussi, je ne l'ai même pas vu en librairie ! Je viens de finir La Papeterie Tsubaki avec regret. C'est un vrai petit bonbon de bonheur.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Ito Ogawa
Le restaurant de l'amour retrouvé
Lu il y a peu de temps mais je n'ai pas pris de "notes" sur mes impressions. C'était une recommandation d'une amie.
Je dois dire qu'au début j'étais un peu déçue (je ne le lui ai pas dit) car j'ai sans doute trop abusé de certains autres auteurs japonais que j'affectionne comme Aki Shimazaki par exemple.
Ceci étant, je me suis laissée embarquée et j'ai beaucoup aimé quand même. D'autant plus que ce n'est pas un roman "nunuche romantique" comme le titre aurait pu le laisser prévoir, non.
J'ai beaucoup aimé le caractère de la jeune Rinco revenue 10 ans plus tard chez sa mère suite à une rupture sentimentale brutale (c'est juste le point d'entrée).
Sa mère semble être loin de la sensible Rinco. Très très loin. Elles ne s'adressent quasiment pas la parole.
J'ai beaucoup aimé la découverte, au fil des jours, un peu comme Rinco la fait, de la "délicatesse" finalement bien cachée de sa mère en apparence si "frivole" et de certains aspects de sa vie qui sont si "purs".
Ce livre a pris de "l'épaisseur" au fur et à mesure de ma lecture eu égard à mes premiers ressentis.
Je ne regrette pas de l'avoir lu.
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“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Ito Ogawa
Au Japon, l’amour retrouvé d’Ito Ogawa
Un retour aux sources, c’est l’histoire du Restaurant de l’amour retrouvé, premier roman de Ito Ogawa, publié en 2008 et succès mondial pour l'écrivaine alors âgée de 35 ans. Sa jeune héroïne se retrouve soudain abandonnée par son compagnon qui a disparu sans laisser de traces et en perd l’usage de la parole. Laissant derrière elle sa vie citadine, elle retourne dans son village natal où elle renaît par la magie de la gastronomie.
À revoir ici
Je dois avouer, je n’avais pas prévu de lire cette auteure pour l’instant, mais ce reportage sur ARTE m’a quand même donné envie...
Le Restaurant de l’amour retrouvé
Avec les images en tête du reportage sur ARTE, je me suis bien immergée dans ce paysage… et la vie de Rinco.Présentation de l’éditeur
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.
À vrai dire, ce sont surtout les descriptions autour de la nourriture et les scènes en cuisine des deux tiers du livre qui m’ont fascinés.
Par après je trouvais que cela vire un peu dans le « trop de trop ». Elle en rajoute tellement que cela devient de plus en plus invraisemblable.
Mais je vais garder un bon souvenir des débuts et de tous ces plats que Rinco a préparé… miam…
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