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Thomas B. Reverdy

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Message par Queenie Dim 11 Nov - 10:51

Thomas B. Reverdy Thomas10

Biographie de l'auteur par lui-même.

Né en 1974.

Enfance heureuse. Éducation éclairée, humaniste.

Mon grand-père, Jean Reverdy, fut collaborateur de Le Corbusier, puis de Jean Prouvé. Ayant dépensé un peu de sa jeunesse et de ses talents d’ingénieur à construire la ligne Maginot, il rejoignit «Corbu» à Paris, lui proposant ses services pour rien, après avoir lu le Modulor. Au cours de sa carrière d’ingénieur, il inventa notamment les structures irriguées qui permirent de construire les premiers buildings à armature métallique résistant à la déformation par le feu, en cas d’incendie. La chose fut testée sur la place de son petit village de Dordogne avec le concours d’un cousin, bricoleur de génie, et des pompiers volontaires de la commune. C’était une autre époque du progrès. Se sachant vieillir plus vite que je ne grandissais, il entreprit à ma naissance de m’écrire une «lettre» dont me restent depuis sa mort 18 classeurs de 500 pages, emplis d’une belle écriture au feutre et de dessins, où il «empila», jour après jour, souvenirs et réflexions que lui inspiraient la marche du monde ou mes premiers pas.

Ma mère était professeur d’économie politique au CNAM, où elle fut longtemps l’assistante de Jean Fourastier, avec lequel elle réalisa, entre autres, une étude de l’évolution des prix au XIXe siècle à travers La Condition humaine de Balzac, et une autre sur l’invention du marché de l’art moderne à travers l’école de Barbizon. C’était une autre époque de l’économie, où il s’agissait encore d’observer, de lire et de penser. Le CAC 40 n’existait même pas. Elle me laissa orphelin à 19 ans, avant qu’on ait eu le temps d’en discuter vraiment. Me restaient sa thèse, des articles, des photos de danse et une bibliothèque.

Je crois qu’on écrit des lettres pour les vivants, et puis des livres pour les morts.

Mes trois premiers romans, La montée des eaux (Seuil 2003, Points 2010), Le ciel pour mémoire (Seuil, 2005) et Les derniers feux (Seuil, 2008), constituent une sorte de cycle. Ce sont, si l’on veut, des romans de formation. Ils racontent les errances du souvenir, le deuil, l’amitié aussi, la «bande de potes» avec qui tenter de tout oublier, faire la fête en luttant pour que l’enfance ne passe pas, dans un présent qui se fissure, où se multiplient les disparitions et les petites trahisons de la mémoire. Les derniers feux ont obtenu, en 2008, le Prix Valery Larbaud. Peu à peu je suis devenu écrivain. J’ai liquidé ma biographie, mon être social, je lui ai donné une forme, des mots, je l’ai transformé en style. Ne restent plus de mon enfance que ces trois romans. Mots pour mots. Rangés avec ceux de mes chers disparus.

En 2010, j’ai ainsi inauguré avec l‘Envers du monde un nouveau travail romanesque dont l’intrigue, l’architecture et les personnages empruntaient au roman noir. Il s’est poursuivi en 2013 par Les évaporés, roman dont l’action se situe au Japon et que j’ai eu la chance d’écrire en résidence à la Villa Kujoyama de Kyoto, où j’ai séjourné de janvier à août 2012. Ce travail se poursuit avec Il était une ville, dont l’action est située dans la ville de Detroit, Michigan, en proie à la faillite du système bancaire.


Autres textes :

En 2009, avec Martin Page, nous avons publié un recueil de préfaces écrites par une quarantaine d’auteurs français, à des livres qui avaient marqué leur parcours de lecteur ou d’écrivain: Collection irraisonnée de préfaces à des livres fétiches, éditions Intervalles. Ce fut une expérience jubilatoire. Tous les amis contactés se sont pliés à l’exercice avec une sincérité et une modestie remarquables. Chacun était heureux de livrer là une part importante, intime, de lui-même, avec l’espoir de servir un texte qu’il avait aimé. Comme un orchestre, un groupe, une troupe d’interprètes plus que d’auteurs. C’est un très beau livre pour qui recherche des conseils de lecture.

J’ai également réalisé les photos d’un curieux livre d’histoire, aussi singulier que passionnant: Le dossier Bertrand, jeux d’histoire, Manuella éditions. Celui-ci réunissait autour d’un «jeu» les historiens Philippe Artières, Anne-Emmanuelle Demartini, Dominique Kalifa, Stéphane Michonneau, Sylvain Venayre. Pourtant je ne suis pas photographe.

En 2014, j’ai eu la chance d’écrire pour les éditions Christian Bourgois une préface à la réédition en volume des trois premiers romans de Richard Brautigan, auteur à qui je dois beaucoup et qui m’accompagne depuis de nombreuses années. Je ne peux qu’en recommander la lecture et la relecture.

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Message par Queenie Dim 11 Nov - 11:13

Un auteur dont j'entends parler depuis longtemps, sans jamais avoir le mot déclic qui me donne l'envie de le lire.

Et puis, rencontre prévue oblige (un peu), je zieute les premières pages de L'hiver du mécontentement

Thomas B. Reverdy Hiver10
(2018, ed. Flammarion)

Londres, 1978-1979.
Des manifestations, des grèves, la ville ralentit, puis est paralysée. En plein hiver. Les poubelles s'entassent dans les rues, les problèmes de transport provoquent de tels retards que les londoniens ne travaillent plus que quelques heures par jour. Tout le monde finit par prendre un nouveau rythme. Tout le monde attend que quelque chose change, que quelque chose se passe.

Londres, hiver 1978-1979, punk rock, rage de vivre, envie de bouleversement.
Sid Vicious assassine Nancy Spungen, à sa sortie de prison il se suicide d'une overdose. Les Sex Pistols disparaissent, The Clash sont là. Et Joy Division. Moins violents, mais pas moins sombres.
Londres se meurt, se révolte, sent la rage de vivre et les poignets liés dans une société où il n'y a pas d'avenir. No Future.

Candice est jeune, pleine de vie, et jolie. Elle écoute en boucle, et fort, ces groupes de rock, coursière, elle fonce dans les rues de Londres sur son vélo. Slalome entre les gens, les poubelles, les grévistes. Cherchant parfois à prendre de la hauteur, ou de la vitesse, voir s'il y a un horizon.
Candice est aussi comédienne, et dans sa troupe de filles, elles répètent pour jouer un Richard III totalement féminin.
Voici venir l’hiver de notre mécontentement, sont les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare.
Une pièce qui parle de la folie du pouvoir, qui questionne sur son origine, ses conséquences. Et sur, aussi, ceux qui s'y plient. Complice de leur asservissement.
Candice lit Richard III (dont elle a le rôle) et croise le regard glacial de Margaret Thatcher. Évidemment, elle fait des corrélations.

Thomas B. Reverdy arrive magnifiquement à rendre palpable, bouillonnante, et froide la ville de Londres en cet hiver de basculement. A travers ce personnage fascinant et complexe de Richard III, c'est le portrait des hommes et femmes de pouvoir qu'ils questionnent, tout en donnant une place lumineuse, énergique et révoltée à toute une jeunesse désœuvrée, perdue, écrasée par un monde qui brise leurs rêves comme on craquerait une allumette avant de tout faire exploser.

Un livre qui résonne dans un étrange écho avec le monde d'aujourd'hui.



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Message par Aeriale Dim 11 Nov - 18:00

T
Aie aie...Encore un qui résonne.

Tu le vends bien, lui aussi. Une période qui me parle, musicalement bien sûr, et puis ces années Thatcher qui ont accompagné de loin notre jeunesse (la mienne, en tout cas)

J'avais lu Les évaporés de lui, un roman plein de charme. Je vais relire mon com..
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Message par kenavo Lun 12 Nov - 6:11

dans le tems j'avais été tenté par Il était une ville qui parle de Detroit, mais il se trouve toujours dans ma LAL...

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Message par Aeriale Lun 12 Nov - 9:27

-Les évaporés-


Thomas B. Reverdy Les-ev10

    Il faut que vous sachiez d'abord qu'ici, au Japon, un adulte a légalement le droit de disparaître.
    - Il n'y a pas d'enquêtes de police.
    - C'est comme une fugue. On dit yonige, ça veut dire "fuite de nuit". Dans le fond, c'est une sorte de déménagement, mais sans laisser d'adresse

Kaze, employé dans une grosse société japonaise, et proche de la retraite, disparaît un soir sans laisser de traces. Sa fille Yukiko, installée à San Francisco dans l'espoir de devenir comédienne, convainc son ex, poète un peu trop rêveur reconverti en détective privé, de retraverser l'océan avec elle dans l'espoir de le retrouver. Richard, toujours amoureux de la jeune femme, et convaincu que les indices se révéleront d'eux mêmes, se lance alors dans une improbable enquête.

On pense à Lost in translation, avec cette image de l'étranger catapulté dans un pays inconnu qui lui reste opaque. Il y a des moments drôles lorsque notre détective hors pair nous confie qu'il préfèrerait pêcher la truite que partir à la découverte d'improbables restos, à manger des sushis muni de baguettes. Et ce décalage ajoute de la poésie.

C'est surtout bourré de charme, le mystère et le réel jouent de concert, les destins et les solitudes se croisent, les rêves et les dévastations, les héros et les mafieux, dans un monde gangréné par la corruption. L'auteur nous révèle la face cachée d'un Japon en crise et cela pourrait être triste ou sordide, pourtant ça ne l'est jamais. Au contraire, le texte est porté par une sorte de grâce qui tient beaucoup à l'écriture de Thomas Reverdy et à la tendresse qu'il a pour ses personnages, tous prêts à se réinventer pour un nouveau départ. Un bien joli roman et un auteur prometteur!

Les tremblements de terre ont toujours été fréquents.[...]C'est comme si le pays n'en finissait pas de sortir des eaux, menacé par les vagues et les soubresauts de ses profondeurs.[..] Il y a toujours eu des catastrophes. Des gens meurent, des maisons sont écrasées ou s'effondrent, des villes sont anéanties par le feu, emportées par des tsunamis. On faisait des fosses communes, on n'avait aucun moyen d'identifier les cadavres après quelques semaines. C'est, à chaque fois, plusieurs années de guerre en un jour. Parmi les corps, dans la boue, dans la cendre, comment distinguer ceux qu'on retrouve, mais qu'on ne reconnaît pas, des parents, amis qu'on connaissait mais qu'on ne retrouve pas. [...] Il y a tous les survivants, les riches et les pauvres, remis à égalité par le malheur [...]. Ce sont des temps où chacun peut refaire sa vie, repartir de zéro. Les cartes du destin sont rebattues, ce sont des temps d'espoir, malgré tout. On les voyait ainsi, autrefois.
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Message par Aeriale Mer 21 Nov - 15:53

-L'hiver du mécontentement-


C'est l'hiver 78, à Londres. Le pays est paralysé par les grèves. Les ordures s'entassent, le courrier ne circule plus, les pompes ne sont plus ravitaillées et les londoniens s'organisent pour survivre. Au milieu de la débâcle, Candice, 20 ans, file sur son vélo distribuer des plis pour payer ses cours de théâtre. Elle doit jouer Richard III dans une pièce montée et jouée uniquement par des femmes.

Au travers de Candice, Reverdy brosse un tableau de ces années précédant Thatcher, période charnière où le chaos ambiant permit à la dame de fer et aux conservateurs de prendre le contrôle. Il en fait le parallèle avec la conquête du pouvoir par ce fameux Richard III, fait ressortir le mécanisme tortueux qui amène la suprématie d'une personne sur un groupe, politique ou autre, en affaiblissant les alliés et "caporalisant les médiocres".

Richard III, c'est quand le pouvoir le plus absolu ne provient pas de l'ordre mais du chaos le plus total. (p 173)

Pérenniser la crise et attendre le bon moment. C'est ce qui fit Thatcher.
L'analyse est bien amenée et les résonances avec l'actualité du jour font froid dans le dos, car tout tient. De ce côté là, le livre est intéressant. Mais ce va et vient entre l'histoire de Candice, ses amours croisés (juste effleurés) avec son musicien, le contexte global (avec ces références soigneusement alignées sous forme d'abécédaire, par exemple) et le décryptage de la pièce m'ont complètement éloignée des personnages. Ils m'ont paru assez vite inconsistants, sans relief, avec une fin encore plus obscure.

Donc un avis en demi teinte, déçue de n'avoir pas senti le vent de la révolte, cet appétit de vivre et ce ton rageur au son rock dont parlait @Queenie. Je n'étais pas vraiment dedans en fait, malgré les titres alléchants des chapitres. Dommage, j'en ai quand même profité pour me passer la bande son :-)
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Message par Queenie Mer 21 Nov - 20:13

C'est vrai pour les personnages, mais ça ne m'a pas gênée. J'ai trouvé qu'ils étaient très bien dessinés lorsqu'il a été besoin de le faire, cela m'a suffit à les cerner, les sentir, les comprendre. Ensuite, c'est vrai, Reverdy ne les creuse pas tout le long du livre. Ils sont comme des symboles.
Mais avec la consistance donnée au départ. Qui m'est restée gravée tout le long de ma lecture, sans qu'il ne soit nécessaire d'aller plus loin.

Je crois que ça tient au fait que j'ai tout de suite accrochée au style de Reverdy, tout de suite compris Candice (et les autres), que je connais très bien Richard III : je me sentais complètement prise dans cette histoire de Londres, de manifestation, de révolte, de jeunesse en transition, presque face à un mur. Mais qui a toujours l'espoir.

Et comme tu le dis, la résonance avec ce qui se passe aujourd'hui est criante.

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Message par Aeriale Jeu 22 Nov - 9:09

Queenie a écrit: Ensuite, c'est vrai, Reverdy ne les creuse pas tout le long du livre. Ils sont comme des symboles.
C'est sûr. Je crois que j'étais partie sur autre chose quand j'ai lu ton commentaire qui donnait furieusement envie. Ma petite déception vient de là ;-)

Queenie a écrit: comme tu le dis, la résonance avec ce qui se passe aujourd'hui est criante.
Complètement, c'est ce qui fait que ce livre m'a quand même marquée, et glacée aussi.

J'en parlais hier soir autour de moi, c'est aussi le signe qu'il est loin d'être anodin.
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Message par Queenie Jeu 22 Nov - 15:29

Tout est ma faute !  cry3

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Message par Aeriale Ven 23 Nov - 9:11

Queenie a écrit:Tout est ma faute !  cry3
Heing??

mdr

Tu fais ton Calimero!

Au contraire, tu en as si bien parlé que j'ai foncé. Et je dis que je m'attendais à une histoire davantage centrée sur les personnages, avec une petite déception sur le coup, mais qu'au final la réflexion est plus profonde et plus marquante, donc.

Tsss...Tu ne me lis pas bien tonguegirl
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Message par Queenie Ven 23 Nov - 9:49

Faut dire qu'au début il t'accroche très bien avec les personnages, et que j'ai balancé mes premières impressions direct.

Maintenant quand j'en parle, j'axe plus sur le Londres de 78-79, Richard III, Thatcher, la folie du pouvoir.

Je te lis très bien !

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Message par Aeriale Ven 23 Nov - 17:24

Queenie a écrit:Maintenant quand j'en parle, j'axe plus sur le Londres de 78-79, Richard III, Thatcher, la folie du pouvoir.
On est bien d'accord là dessus :-)
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Message par kenavo Dim 17 Jan - 6:59

Thomas B. Reverdy Aaaa924
Il était une ville
Présentation de l’éditeur
Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s’en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux.
Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c’est arrivé. C’est dans cette ville menacée de faillite qu’Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C’est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l’instar de centaines d’enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l’inspecteur Brown chargé de l’enquête. C’est là, aussi, qu’Eugène rencontrera Candice, la serveuse au sourire brillant et rouge. Et que Gloria, la grand-mère de Charlie, déploiera tout ce qui lui reste d’amour pour le retrouver.

Thomas B. Reverdy nous emmène dans une ville mythique des États-Unis devenue fantôme et met en scène des vies d’aujourd’hui, dans un monde que la crise a voué à l’abandon. Avec une poésie et une sensibilité rares, il nous raconte ce qu’est l’amour au temps des catastrophes.
Thomas B. Reverdy A3140

une des premières photos que j’avais découvert dans le temps de ce duo de photographes

Quand j’ai entendu Thomas B. Reverdy mentionner Yves Marchand et Romain Meffre, qui ont commencé à s’intéresser aux ruines de Detroit en 2001, et que ces photos étaient le point de départ pour son roman, je voulais le lire.

Je ne saurais pas dire si j’ai fait une overdose de lectures autour du même sujet ou si le livre de Thomas Reverdy n’est pas aussi bons que mes autres séjours dans cette ville. En tout cas, j’étais moins touché par ce roman.

Les quelques descriptions qu’il utilise pour raconter la ville, j’ai bien aimé.

Mais l’histoire qu’il a inventé pour parler plus en détails ne m’a tout simplement pas convaincue…

Mais je ne veux pas trop enfoncer le clou, comme je l’ai dit, cela se peut aussi que j’ai eu ma dose et qu’il est temps pour moi de quitter cette ville.

Thomas B. Reverdy A3141

Thomas B. Reverdy Aa2092

Thomas B. Reverdy Aaa1478

La série The Ruins of Detroit se trouve ici

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