Anthony Horowitz
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Anthony Horowitz
Anthony Horowitz, né le 5 avril 19551 à Stanmore dans le nord de Londres, est un écrivain de romans policiers pour la jeunesse, de fantastique et scénariste de feuilletons télévisés anglais, en particulier des adaptations de romans policiers d'Agatha Christie.
Il a également écrit des livres pour adultes. En 2011 et 2014, les ayants droit de Conan Doyle lui demandent d'écrire un nouveau volume de la série Sherlock Holmes, intitulé La Maison de soie et Moriarty.
En 2014, la maison Ian Fleming Publications le choisit pour écrire la suite des aventures de James Bond, un roman intitulé Trigger Mortis.
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Re: Anthony Horowitz
Magpie Murders (Comptine mortelle)
En introduction, Susan Ryeland, une éditrice londonienne, nous présente brièvement le travail d’Alan Conway, l’auteur de la série Atticus Pünd, des « whodunnit » dans la plus pure tradition des cozies anglais qui respectent les codes du genre, écrits à la manière d’Agatha Christie. Le succès de cette série fait vivre la maison pour laquelle elle travaille, Cloverleaf Books. Elle se prépare à un weekend confortable à lire le manuscrit du 9e de la série reçu le jour même car bien qu’elle n’aime guère l’auteur, ce qu’il écrit la ravit toujours.
Commence alors le roman d’Alan Conway, “Magpie Murders”. L’histoire se déroule dans les années 50, à Saxby on Avon, un village anglais tranquille dominé par la propriété du riche et horrible Sir Magnus Pye. Sa femme de ménage Mary Blakiston meurt d’une chute d’escalier dans des conditions pas très claires et peu de temps après Sir Magnus est assassiné dans sa maison. Il y a une foule de suspects, tous avec une bonne raison de tuer Sir Magnus et peut-être Mary Blakiston. Intrigué par l’affaire, Atticus Pünd, le célèbre détective allemand installé à Londres, propose alors ses services à la police locale. Ce sera sa dernière affaire, il est atteint d’un cancer en phase terminale.
Deux cent pages plus loin, alors qu’Atticus est sur le point de révéler le nom du coupable, le manuscrit s’arrête. Grosse frustration lorsque l’éditrice, et du coup le lecteur, s’aperçoit qu’il n’est pas complet, il manque quelques chapitres. La frustration s’accentue lorsque Susan découvre le lendemain que son auteur vient de se suicider.
Une deuxième histoire policière commence, changement de lieu (Londres) et changement de temps (le présent). Susan cherche à retrouver les pages manquantes et va s’improviser enquêtrice. De plus, elle ne croit pas au suicide. Comme dans l’histoire précédente, les suspects sont nombreux, Conway n’était pas un homme aimable. En fouillant un peu, elle comprend que la fiction qu’elle vient de lire est intimement liée à la disparition de son auteur et contient très certainement des indices précieux. Mais lesquels ?
C’est bien foutu et original, on a deux romans pour le prix d’un, le premier dans le genre classique, le second plus contemporain mais ils sont inséparables. La résolution de la deuxième enquête entrainera celle de la première, ou peut-être l’inverse. Enormément d’indices et de fausses pistes dans les deux histoires pour perdre (et amuser) le lecteur, beaucoup de références littéraires, du suspense, des personnages bien décrits et intéressants, Horowitz est à l’aise aussi bien dans le roman policier classique que dans le moderne. Ce n’est pas toujours évident d’intégrer une histoire dans une histoire avec fluidité mais c’est parfaitement maîtrisé et intelligemment fait et ça fonctionne très bien.
Une très belle découverte, on ne s’ennuie pas une minute, c’est astucieux et bien écrit. Pour les fans d’Agatha Christie bien sûr mais aussi pour ceux de « mysteries » en général.
En introduction, Susan Ryeland, une éditrice londonienne, nous présente brièvement le travail d’Alan Conway, l’auteur de la série Atticus Pünd, des « whodunnit » dans la plus pure tradition des cozies anglais qui respectent les codes du genre, écrits à la manière d’Agatha Christie. Le succès de cette série fait vivre la maison pour laquelle elle travaille, Cloverleaf Books. Elle se prépare à un weekend confortable à lire le manuscrit du 9e de la série reçu le jour même car bien qu’elle n’aime guère l’auteur, ce qu’il écrit la ravit toujours.
Commence alors le roman d’Alan Conway, “Magpie Murders”. L’histoire se déroule dans les années 50, à Saxby on Avon, un village anglais tranquille dominé par la propriété du riche et horrible Sir Magnus Pye. Sa femme de ménage Mary Blakiston meurt d’une chute d’escalier dans des conditions pas très claires et peu de temps après Sir Magnus est assassiné dans sa maison. Il y a une foule de suspects, tous avec une bonne raison de tuer Sir Magnus et peut-être Mary Blakiston. Intrigué par l’affaire, Atticus Pünd, le célèbre détective allemand installé à Londres, propose alors ses services à la police locale. Ce sera sa dernière affaire, il est atteint d’un cancer en phase terminale.
Deux cent pages plus loin, alors qu’Atticus est sur le point de révéler le nom du coupable, le manuscrit s’arrête. Grosse frustration lorsque l’éditrice, et du coup le lecteur, s’aperçoit qu’il n’est pas complet, il manque quelques chapitres. La frustration s’accentue lorsque Susan découvre le lendemain que son auteur vient de se suicider.
Une deuxième histoire policière commence, changement de lieu (Londres) et changement de temps (le présent). Susan cherche à retrouver les pages manquantes et va s’improviser enquêtrice. De plus, elle ne croit pas au suicide. Comme dans l’histoire précédente, les suspects sont nombreux, Conway n’était pas un homme aimable. En fouillant un peu, elle comprend que la fiction qu’elle vient de lire est intimement liée à la disparition de son auteur et contient très certainement des indices précieux. Mais lesquels ?
C’est bien foutu et original, on a deux romans pour le prix d’un, le premier dans le genre classique, le second plus contemporain mais ils sont inséparables. La résolution de la deuxième enquête entrainera celle de la première, ou peut-être l’inverse. Enormément d’indices et de fausses pistes dans les deux histoires pour perdre (et amuser) le lecteur, beaucoup de références littéraires, du suspense, des personnages bien décrits et intéressants, Horowitz est à l’aise aussi bien dans le roman policier classique que dans le moderne. Ce n’est pas toujours évident d’intégrer une histoire dans une histoire avec fluidité mais c’est parfaitement maîtrisé et intelligemment fait et ça fonctionne très bien.
Une très belle découverte, on ne s’ennuie pas une minute, c’est astucieux et bien écrit. Pour les fans d’Agatha Christie bien sûr mais aussi pour ceux de « mysteries » en général.
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Epi- Messages : 1943
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Re: Anthony Horowitz
très intéressant tout cela... je note!
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Re: Anthony Horowitz
Je pense qu'il me plaira bien aussi !!
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domreader- Messages : 3619
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Re: Anthony Horowitz
pendant les jours festifs, j'ai re-regardé quelques-unes des adaptations de Poirot avec David Suchet et en voyant le nom d'Anthony Horowitz au début de chaque épisode je me suis dit: tiens, quelle coïncidence, c'est le même nom de l'auteur qu'Epi nous a présenté... et ben, ce n'est pas seulement le même nom, mais il s'agit de la même personneEpi a écrit:et scénariste de feuilletons télévisés anglais, en particulier des adaptations de romans policiers d'Agatha Christie.
Dernière édition par kenavo le Mar 1 Jan - 3:41, édité 1 fois
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Re: Anthony Horowitz
Oui, toi qui aimes bien les anglais, tu devrais y trouver ton comptedomreader a écrit:Je pense qu'il me plaira bien aussi !!
Tout à fait, j'avais été étonnée aussi après avoir lu le livre de m'apercevoir qu'il était le scénariste de toutes ces adaptations.kenavo a écrit:pendant les jours festifs, j'ai re-regardé quelques-unes des adaptations de Poirot avec David Suchet et en voyant le nom d'Anthony Horowitz au début de chaque épisode je me suis dit: tiens, quelle coïncidence, c'est le même nom de l'auteur qu'Epi nous a présenté... et ben, ce n'est pas seulement le même nom, mais il s'agit de la même personneEpi a écrit:et scénariste de feuilletons télévisés anglais, en particulier des adaptations de romans policiers d'Agatha Christie.
Une interview (en anglais) de l'auteur où il lit les premières pages et parle un peu du livre
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