Nathan Hill
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Nightingale- Messages : 2623
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Nathan Hill
Les fantômes du vieux pays [The Nix]
(différentes couvertures du roman)
Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d'âge mûr : Faye Andresen-Anderson. Les médias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais à l’Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu’il est à jouer en ligne au Monde d'Elfscape. Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mère, qui l’a abandonné à l’âge de onze ans. Et voilà que l’éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes.
(sources : http://www.gallimard.fr)
********
Oufff...! Voilà, je suis venu à bout sain et sauf des quelques 700 pages de ce monument.
Impressionnant, hallucinant aussi ; voici les termes qui viennent à l'esprit.
Nathan Hill raconte qu'il s'était lancé en 2004 dans l'écriture d'une nouvelle. Il y consacrera finalement 12 années.
Couronné de nombreux prix, il est comparé à John Irving, en particulier pour Le monde selon Garp. Je ne peux rien en dire, ne l'ayant pas lu. Cela dit, John Irving lui-même a dit de Nathan Hill : "The best new writer of fiction in America. The best."
Le roman s'étale sur une quarantaine d'années, mais n'est pas construit de façon chronologique, ce qui donne beaucoup de force et de tenue à l'ensemble. Les différentes parties se succèdent en apportant des explications, mais aussi de nouveaux questionnements autour des différents personnages. Et quels personnages ! C'est aussi un regard aiguisé sur l'Amérique et le pouvoir, les médias, la société de consommation, la démocratie, etc... On se trouve à un moment immergés dans les émeutes de 1968 à Chicago, fortement réprimées ; puis on observe en 2011 le mouvement Occupy Wall Street ; les différentes guerres sont également dans la danse, à un bout de l'histoire le Vietnam, puis l'Afghanistan.
Bref, beaucoup, beaucoup de choses dans ce roman addictif. Certains diront "trop de choses", et y trouveront sans doute des longueurs. C'est un point de vue qui a pu m'effleurer pour quelques passages. Néanmoins, je pense que ça contribue à l'ampleur de l'histoire dans laquelle on est emporté.
Il faut se laisser entrainer par ces fantômes....
(différentes couvertures du roman)
Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d'âge mûr : Faye Andresen-Anderson. Les médias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais à l’Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu’il est à jouer en ligne au Monde d'Elfscape. Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mère, qui l’a abandonné à l’âge de onze ans. Et voilà que l’éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes.
(sources : http://www.gallimard.fr)
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Oufff...! Voilà, je suis venu à bout sain et sauf des quelques 700 pages de ce monument.
Impressionnant, hallucinant aussi ; voici les termes qui viennent à l'esprit.
Nathan Hill raconte qu'il s'était lancé en 2004 dans l'écriture d'une nouvelle. Il y consacrera finalement 12 années.
Couronné de nombreux prix, il est comparé à John Irving, en particulier pour Le monde selon Garp. Je ne peux rien en dire, ne l'ayant pas lu. Cela dit, John Irving lui-même a dit de Nathan Hill : "The best new writer of fiction in America. The best."
Le roman s'étale sur une quarantaine d'années, mais n'est pas construit de façon chronologique, ce qui donne beaucoup de force et de tenue à l'ensemble. Les différentes parties se succèdent en apportant des explications, mais aussi de nouveaux questionnements autour des différents personnages. Et quels personnages ! C'est aussi un regard aiguisé sur l'Amérique et le pouvoir, les médias, la société de consommation, la démocratie, etc... On se trouve à un moment immergés dans les émeutes de 1968 à Chicago, fortement réprimées ; puis on observe en 2011 le mouvement Occupy Wall Street ; les différentes guerres sont également dans la danse, à un bout de l'histoire le Vietnam, puis l'Afghanistan.
Bref, beaucoup, beaucoup de choses dans ce roman addictif. Certains diront "trop de choses", et y trouveront sans doute des longueurs. C'est un point de vue qui a pu m'effleurer pour quelques passages. Néanmoins, je pense que ça contribue à l'ampleur de l'histoire dans laquelle on est emporté.
Il faut se laisser entrainer par ces fantômes....
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2623
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Nathan Hill
Eh bien, il me parait très dense, en effet. Et l’intrigue de base assez complexe.
Merci pour ton résumé, je ne connaissais pas du tout. Intrigant, en tout cas
Merci pour ton résumé, je ne connaissais pas du tout. Intrigant, en tout cas
Aeriale- Messages : 11317
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Nathan Hill
Très très tentant !! Merci pour le com @Nightingale.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3392
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Nathan Hill
Comme ça donne envie ce que tu racontes !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6939
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
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