Vu à la télévision, en DVD, VOD...
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Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Suite à la série d'émissions de FC sur David Simon ici , me voici partie dans The wire, les nuits sont devenues très courtes ...
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
psyconautas

Psyconautas, 2015
Adapté d'un album.
Un univers sombre (une catastrophe écologique a fait de la terre un lieu sans vie, où les décharges prennent de plus en plus d'espace), où des enfants tentent de fuir l'île où ils ne voient aucune perspective de bonheur.
En parallèle, et liée, on suit aussi Birdboy, l'enfant oiseau (chaque personnage est un animal), pourchassé par la police, torturé par de vieux démons, se drogue, mais tente lui aussi, à sa façon, de faire renaître le monde de ses cendres.
C'est très beau, mais très sombre.
Interdit au moins de 12 ans, complètement justifié.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
silou a écrit:Suite à la série d'émissions de FC sur David Simon ici , me voici partie dans The wire, les nuits sont devenues très courtes ...
The Wire (Sur écoute), série exceptionnelle. Je n'ai pas encore vu toutes les saisons.
Et David Simon est également le créateur de Treme, tout aussi exceptionnelle. A ne manquer sous aucun prétexte.

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Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2337
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Oui très bonne série The Wire !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3081
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Localisation : Ile de France
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...

Irréprochable, 2015
Avec Marina Foïs. Qui joue toujours bien, les femmes sur la brèche, un peu cinglée, borderline.
Constance part de Paris pour retourner dans la ville de Province de son enfance. Elle doit y retourner pour prendre soin de sa mère malade.
On apprend rapidement que Constance ment, est instable, manipulatrice, nerveuse, accroc au sport, anorexique.
Lorsqu'elle apprend que son ancien patron ne veut pas la reprendre, et lui préfère une jeune femme, Constance va lentement se rapprocher de sa concurrente, comme un serpent s'enroule autour de sa proie.
Un film social avec un soupçon de thriller.
Un peu long.
Quelques éléments cousus de fils blancs. D'autres surprenants que l'on découvre au fur et à mesure du film, au fil des couches que Constance dévoile avec le temps.
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
the artist

The artist, 2011
George Valentin (jean Dujardin) est une star du film muet des années 20. Il connaît une chute brutale à l'arrivée du cinéma parlant.
En parallèle, Peppy Miller qui grimpait petit à petit dans le monde du cinéma, connaît un succès flamboyant lorsque la parole est donnée aux acteurs.
Je savais que j'aurais du mal avec ce film, lorsqu'il est sorti, et que tout le monde criait au génie.
ça n'a pas raté.
Le Valentin est puant d'orgueil, imbu de lui-même, séducteur pathétique.
La Miller est toute jolie, mais sans consistance, n'ayant pour trait de caractère que celui d'être entichée de George Valentin.
Ennui abyssal.
Tout est prévisible.
Personnages insipides quand ils ne sont pas agaçants.
Jean Dujardin joue Dujardin - et je trouve toujours qu'il est un peu mauvais, à se regarder jouer. Même là où ça colle à son personnage, c'est pénible.
y'avait eu un pataquès autour du chien...
ça va, c'est un petit cabot, qui fait trois-quatre fois les mêmes cabrioles...
(ça ne vaut pas un North avec sa collerette !)
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Aaah je ne suis pas la seule! Tout le monde criait au génie et je me trouvais presque bizarre de m'être ennuyée à mourir (j'ai dû lutter pour n e pas m'endormirQueenie a écrit:Ennui abyssal.
Tout est prévisible.
Personnages insipides quand ils ne sont pas agaçants.

Queenie a écrit:(ça ne vaut pas un North avec sa collerette !)

Tu l'as dit! North est bien plus photogénique, c'est la classe intégral lui!!!
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Vu un film dont @Aeriale avait parlé lors de sa sortie

Très sympathique, pas un chef d'oeuvre, mais pas si mal. Le héros se met à suivre une femme, qu'il a l'impression de connaitre, sans se souvenir d'où. Et comme par ailleurs il s'ennuie ferme, entre le boulot pépère, la mère envahissante, et pas vraiment de vie sociale en dehors, cela l'occupe. Mais cela va prendre une direction qu'il ne pouvait pas imaginer.
Comment souvent dans un premier film, il a voulu en faire trop, et ce n'est pas toujours maîtrisé, la partie qui concerne la personnage qui donne son titre au film, cela tire trop sur la corde sensible et un peu l'invraisemblable. Mais le personnage de Vincent est plutôt réussi, et aussi celui de la nièce, même si c'est trop elliptique. Il y a une partie délire avec le coloc allumé et les copines pas mal vue, mais qui aurait pu être plus folle, il y avait matière. Les acteurs sont très bons.
Et il y a des ressemblances assez étonnantes :
Sinon j'explore les films de Jean-Paul Civeyrac, découvert récemment avec Mes provinciales. Je viens de voir :

Je trouve cela excellent, sensible, romanesque, mais en même temps fin, très écrit à tous points de vue. J'ai hâte d'en voir plus de lui.

Très sympathique, pas un chef d'oeuvre, mais pas si mal. Le héros se met à suivre une femme, qu'il a l'impression de connaitre, sans se souvenir d'où. Et comme par ailleurs il s'ennuie ferme, entre le boulot pépère, la mère envahissante, et pas vraiment de vie sociale en dehors, cela l'occupe. Mais cela va prendre une direction qu'il ne pouvait pas imaginer.
Comment souvent dans un premier film, il a voulu en faire trop, et ce n'est pas toujours maîtrisé, la partie qui concerne la personnage qui donne son titre au film, cela tire trop sur la corde sensible et un peu l'invraisemblable. Mais le personnage de Vincent est plutôt réussi, et aussi celui de la nièce, même si c'est trop elliptique. Il y a une partie délire avec le coloc allumé et les copines pas mal vue, mais qui aurait pu être plus folle, il y avait matière. Les acteurs sont très bons.
Et il y a des ressemblances assez étonnantes :
- Spoiler:
Sinon j'explore les films de Jean-Paul Civeyrac, découvert récemment avec Mes provinciales. Je viens de voir :

Je trouve cela excellent, sensible, romanesque, mais en même temps fin, très écrit à tous points de vue. J'ai hâte d'en voir plus de lui.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Tout à fait, j'avais beaucoup aimé cette petite comédie tendre et légère, ça fait du bien de temps en tempsArabella a écrit:
Très sympathique, pas un chef d'oeuvre, mais pas si mal.
(Et j'avais bien sûr noté la ressemblance, fou!!!

commentaire ici
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
(Je me demandais de qui vous parliez ! J'ai relu le post d'Arabella 3 fois pour trouver un indice, puis ça a fait tilt !)
La BD Rosalie Blum, j'en garde un beau souvenir. Je crois que je préfère en rester là.
La BD Rosalie Blum, j'en garde un beau souvenir. Je crois que je préfère en rester là.
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...
Pas lu la BD, mais cela risque d'être autre chose, donc peut être mieux de rester sur un bon souvenir. Mais comme le dit @Aeriale, c'est le genre de petit film qui de temps en temps font du bien, même si ce n'est pas incontournable.
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Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
coco disney

Coco...
Décidément, Disney... je ne comprendrais jamais trop que ça fonctionne encore.
Prône de vieilles valeurs (la famille plus fort que tout, honorer toujours les anciens, parce qu'ils ont toujours raison au fond)
Scénario cousu de fil blanc (le mec tout nazbrok est en fait le prince charmant (en gros), celui que tout le monde aime n'est pas celui qu'on croit
En plus, cynisme absolu de l'entreprise : dit que c'est pas bien d'écraser les autres, à tous prix, pour leur voler leurs idées, devenir riche et célèbre grâce à ça (heu... c'est pas un peu ce qu'a fait, et ce que fait Disney en fait ?)
Bref. Moi je trouve ça chiant. La même sauce sans arrêt réchauffée, qui sent le cramé.
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Vu à la télévision, en DVD, VOD...

Comme des garçons (2018)
L'histoire, fin des années 60, de la création de la première équipe de foot féminin français.
Julien Hallard, réalisateur a écrit: Il faut savoir qu’à cette époque, les filles ne jouaient pas au football. Ce n’était même pas interdit, ça ne se faisait pas, c’est tout. La Fédération Française de Football ne délivrait pas de licences féminines. Les filles de Reims ont donc mené le combat contre les préjugés avec détermination, talent, et pas mal d’humour. Quand j’ai commencé à écrire à leur sujet, on était en 2012. Non seulement, le football féminin commençait sa percée médiatique mais on assistait à un renouveau des questions autour du féminisme. Bref, il y avait un écho moderne dans cette histoire, un air du temps qui renvoyait à cette période de mutations de la fin des années soixante.
Je me suis laissée prendre par ce film. Scénario qui tient la route. On n'évite pas tous les écueils mais ça passe, car le ton est réellement frais, sans prétention. Un petit côté guignol assumé, mais pas au point d'en faire du potache. Un film tiré de faits réels qui ne joue pas la carte d'un réalisme pur. On a presque l'impression de voir un conte avec cette atmosphère un peu légère, un peu folle, un peu caricature.
Des actrices et acteurs qui jouent bien, justes, même dans le grossissement de certains traits, on y croit
(J'ai vu récemment La Belle et la Belle avec Sandrine Kiberlain et Agathe "joue comme un pied" "se regarde le nombril" Bonitzer,. Brrrr.)
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
la route sauvage

La route sauvage, Andrew Haigh
(2017)
Charley, 15-16ans, s'ennuie. Un été, seul avec son père, dans une petite bicoque. Lui passe son temps à bosser, et à découcher avec sa nouvelle petite amie. Il donne un peu d'argent à son fils, et le laisse seul.
Charley, plus pour pallier l'ennui que pour l'argent (même si ça fait du bien quelques billets en plus) trouve un job de palefrenier auprès de Del Montgomery, un dresseur de chevaux de courses.
Charley est solitaire, taiseux, filiforme, doux, calme et joli.
Il aime son travail avec les chevaux, surtout avec Pete, dont il s'occupe principalement.
Il aime moins quand Del les pousse au-delà de leurs limites, et les vend aux mexicains (abattoirs) dès qu'ils perdent une course.
Charley a le cœur qui palpite doucement et trouve du réconfort dans sa relation simple et tranquille avec le cheval Pete. Jusqu'à ce que de terribles événements s'enchaînent... Charley s'enfuit alors avec le cheval.
Une belle histoire, menée avec douceur et la tranquillité d'un couché de soleil. Charley, présence innocente, qui encaisse tout, et tient sa ligne, pour s'en sortir. Dans un monde d'un cynisme amer, il est une lumière. Une petite flamme fragile.
Le film s'écoule, les événements font sourire, frémir, attriste, attise la colère ou donne l'espoir. Toujours dans une parfaite pudeur, et un équilibre finement maintenu.
Et à la fin, il est dur de ne pas verser sa petite larme, tant l'empathie s'est installée.
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Queenie- Messages : 6592
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l'ile aux chiens wes anderson
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