Jenny Zhang
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Re: Jenny Zhang
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Sour Heart / Âpre Cœur
Après ma déception concernant Claire-Louise Bennett, je ne voulais pas croire que j’étais en train d’enchaîner les flops 2019.
A ce moment les commentaires pleins de louanges commençaient d’apparaître sur la toile et je me suis dit que je pouvais lui donner au moins encore une chance.
Ainsi je suis arrivée à la fin, pas tout à fait enthousiaste mais certainement pas déçue.
Je vois tous les bons côtés dont les commentaires élogieux parlent.
Jenny Zhang est une voix nouvelle dans la littérature américaine, une qui n’a pas peur de montrer le revers de la médaille du rêve américain.
Dans ce sens, ses histoires sont souvent crues, sans fioritures et très franches.
Faut pas avoir peur de s’engager dans ce monde à part de cette jeune femme.
Une découverte qui m’a conquise peu à peu et qui m’a certainement donnée envie de suivre de près la suite de cette auteure.
Sour Heart / Âpre Cœur
Après la première nouvelle j’ai eu l’idée d’avoir trouvé un autre coup de cœur pour 2019… après la deuxième j’avais plutôt envie de fermer ce livre et ne plus jamais y revenir…Présentation de l’éditeur
Elles ont 7 ou 9 ans à New York. Elles s’appellent Christina, Lucy, Frangie ou Annie…
Elles partagent des lits à punaises et des parents chinois qui luttent chaque jour pour les nourrir, leur payer l’école et les faire grandir dans le rêve américain. C’est leurs voix qui nous parlent, spontanées, crues, bouleversantes, elles racontent une enfance dans les marges, le racisme et la violence quotidienne, et l’amour immense des parents qui les protège et les étouffe.
C’est ainsi qu’elles apprennent à sortir de l’enfance avec une audace et une soif de vivre qui éclatent à chaque page.
Des gamines inoubliables qui font valser les clichés de la littérature d’immigration, dans ce premier roman d’une énergie folle qui laisse le lecteur étourdi.
Après ma déception concernant Claire-Louise Bennett, je ne voulais pas croire que j’étais en train d’enchaîner les flops 2019.
A ce moment les commentaires pleins de louanges commençaient d’apparaître sur la toile et je me suis dit que je pouvais lui donner au moins encore une chance.
Ainsi je suis arrivée à la fin, pas tout à fait enthousiaste mais certainement pas déçue.
Je vois tous les bons côtés dont les commentaires élogieux parlent.
Jenny Zhang est une voix nouvelle dans la littérature américaine, une qui n’a pas peur de montrer le revers de la médaille du rêve américain.
Dans ce sens, ses histoires sont souvent crues, sans fioritures et très franches.
Faut pas avoir peur de s’engager dans ce monde à part de cette jeune femme.
Une découverte qui m’a conquise peu à peu et qui m’a certainement donnée envie de suivre de près la suite de cette auteure.
Dernière édition par kenavo le Dim 24 Mar - 5:23, édité 1 fois
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Jenny Zhang
J'en ai entendu parler - en louanges - deux fois hier.
Je m'apprêtais à tenter l'expérience.
Maintenant j'hésite !
Je m'apprêtais à tenter l'expérience.
Maintenant j'hésite !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jenny Zhang
oh non, surtout pas, pendant ma lecture j'ai pensé à toi. il devrait te plaireQueenie a écrit:Maintenant j'hésite !
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Re: Jenny Zhang
kenavo a écrit:oh non, surtout pas, pendant ma lecture j'ai pensé à toi. il devrait te plaireQueenie a écrit:Maintenant j'hésite !
Ahah !
je vais voir ça
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Queenie- Messages : 7151
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Re: Jenny Zhang
J'ai commencé.
Laborieusement lu la première histoire (j'avais pas compris que c'était des nouvelles).
J'entame la deuxième, que je trouve encore assez laborieuse.
Je n'aime pas ce style cru et comme en surface.
La scène finale des quatre enfants essayant l'acte sexuel, par contre, est puissante. Troublante. Gênante.
Mais le style j'ai du mal.
Pourtant j'en ai lu des livres (et adoré) avec un style cru, violent, frontal... Là, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui ne passe pas...
Je continue un peu.
Laborieusement lu la première histoire (j'avais pas compris que c'était des nouvelles).
J'entame la deuxième, que je trouve encore assez laborieuse.
Je n'aime pas ce style cru et comme en surface.
La scène finale des quatre enfants essayant l'acte sexuel, par contre, est puissante. Troublante. Gênante.
Mais le style j'ai du mal.
Pourtant j'en ai lu des livres (et adoré) avec un style cru, violent, frontal... Là, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui ne passe pas...
Je continue un peu.
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Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Jenny Zhang
finalement il semble que tu aurais mieux fait d'hésiter quand même
et oui, ce sont des nouvelles, mais tu vas voir apparaître (même si seulement parfois qu'en une phrase) d'autres personnages des autres histoires... ainsi cela ne forme pas un roman, mais une image de cette communauté d'immigrants...
alors cela commence vraiment mal, c'est celle que j'ai trouvé être la meilleure du lot...Queenie a écrit:Laborieusement lu la première histoire (j'avais pas compris que c'était des nouvelles).
et oui, ce sont des nouvelles, mais tu vas voir apparaître (même si seulement parfois qu'en une phrase) d'autres personnages des autres histoires... ainsi cela ne forme pas un roman, mais une image de cette communauté d'immigrants...
et je pensais que c'était moi qui n'arrivait pas avec ce style cru... si toi tu te heurtes, il y a décidémment quelque chose qui cloche...Queenie a écrit:Mais le style j'ai du mal.
Pourtant j'en ai lu des livres (et adoré) avec un style cru, violent, frontal... Là, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui ne passe pas...
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Re: Jenny Zhang
J'ai lu 3 histoires.
Le style varie légèrement, pas tellement.
En fait, je crois avoir mis le doigt sur ce qui fait que je n'arrive pas à entrer dedans : il n'y a aucune description de rien ! Tout est raconté à travers le regard d'une personne (pour les trois lues, le regard d'une enfant), et ça ressemble un peu à un journal intime. Des ressentis, des mots jetés sur le papier, sans recul, sans poser les choses les ambiances.
C'est un style, et qui a ses atouts, mais ça n'a pas l'air d'être pour moi.
Le style varie légèrement, pas tellement.
En fait, je crois avoir mis le doigt sur ce qui fait que je n'arrive pas à entrer dedans : il n'y a aucune description de rien ! Tout est raconté à travers le regard d'une personne (pour les trois lues, le regard d'une enfant), et ça ressemble un peu à un journal intime. Des ressentis, des mots jetés sur le papier, sans recul, sans poser les choses les ambiances.
C'est un style, et qui a ses atouts, mais ça n'a pas l'air d'être pour moi.
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Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jenny Zhang
Âpre cœur
Après les avis de Kenavo (plutôt mitigé) et de Queenie (pas enthousiaste), je vous livre le mien qui s'avère être très positif sur ce livre.
On découvre une succession d'histoires différentes, mais qui finalement sont reliées les unes aux autres par quelques recoupements entre ces différentes familles d'origine chinoise qui se sont croisées à un moment donné de leur vie aux USA.
Donc des styles différents, et je trouve que cela est fort bien exprimé dans ces "nouvelles".
Dans les premières, ce sont plutôt de très jeunes filles qui racontent, avec leurs mots souvent très crus (ça déménage !) .
Et puis, au fil du livre, le temps passant, ce sont des ados, puis des jeunes femmes qui sont les narratrices. Et là, plus on avance, plus j'ai trouvé les histoires sensibles et vraiment très touchantes. Une jeune ado parle de sa relation à son jeune frère au fil des années ; une autre évoque le souvenir des moments passés avec sa grand-mère ; la dernière histoire met en scène une jeune étudiante dialoguant avec ses parents qui évoquent leur propre jeunesse en Chine, avant qu'elle-même s'apprête à s'expatrier dans un pays inconnu.
C'est aussi l'intérêt du roman d'ailleurs, de mettre un éclairage sur le passé chinois de ces familles.
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé et je ne regrette vraiment pas cette belle lecture.
Elles ont 7 ou 9 ans à New York. Elles s’appellent Christina, Lucy, Frangie ou Annie… Elles partagent des lits à punaises et des parents chinois qui luttent chaque jour pour les nourrir, leur payer l’école et les faire grandir dans le rêve américain. C’est leurs voix qui nous parlent, spontanées, crues, bouleversantes, elles racontent une enfance dans les marges, le racisme et la violence quotidienne, et l’amour immense des parents qui les protège et les étouffe.
C’est ainsi qu’elles apprennent à sortir de l’enfance avec une audace et une soif de vivre qui éclatent à chaque page.
Des gamines inoubliables qui font valser les clichés de la littérature d’immigration, dans ce premier roman d’une énergie folle qui laisse le lecteur étourdi.
Après les avis de Kenavo (plutôt mitigé) et de Queenie (pas enthousiaste), je vous livre le mien qui s'avère être très positif sur ce livre.
On découvre une succession d'histoires différentes, mais qui finalement sont reliées les unes aux autres par quelques recoupements entre ces différentes familles d'origine chinoise qui se sont croisées à un moment donné de leur vie aux USA.
Donc des styles différents, et je trouve que cela est fort bien exprimé dans ces "nouvelles".
Dans les premières, ce sont plutôt de très jeunes filles qui racontent, avec leurs mots souvent très crus (ça déménage !) .
Et puis, au fil du livre, le temps passant, ce sont des ados, puis des jeunes femmes qui sont les narratrices. Et là, plus on avance, plus j'ai trouvé les histoires sensibles et vraiment très touchantes. Une jeune ado parle de sa relation à son jeune frère au fil des années ; une autre évoque le souvenir des moments passés avec sa grand-mère ; la dernière histoire met en scène une jeune étudiante dialoguant avec ses parents qui évoquent leur propre jeunesse en Chine, avant qu'elle-même s'apprête à s'expatrier dans un pays inconnu.
C'est aussi l'intérêt du roman d'ailleurs, de mettre un éclairage sur le passé chinois de ces familles.
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé et je ne regrette vraiment pas cette belle lecture.
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Nightingale- Messages : 2811
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Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jenny Zhang
en voilà l'avantage d'un forum, quel ennui si on serait toujours du même avis!
contente que ta lecture a été si bonne
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George Gershwin
Re: Jenny Zhang
Ça ne me dérangerait pas si tout le monde aimait les mêmes choses que moi. Mais bon. Okay, la diversité doit avoir du bon !
C'est cool si ta lecture t'a plu @nightingale
C'est cool si ta lecture t'a plu @nightingale
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Queenie- Messages : 7151
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Re: Jenny Zhang
Queenie a écrit:Ça ne me dérangerait pas si tout le monde aimait les mêmes choses que moi. Mais bon. Okay, la diversité doit avoir du bon !
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Nightingale- Messages : 2811
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