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Wilkie Collins

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Message par Queenie Dim 24 Fév - 10:27

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William Wilkie Collins (8 janvier 1824 – 23 septembre 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens. Il était grandement populaire à son époque et écrivit 27 romans, plus de 50 nouvelles, au moins 15 pièces de théâtres et plus de 100 essais.

Wilkie Collins est né à Londres le 8 janvier 1824. Il était le fils d’un peintre paysagiste renommé, William Collins.
A l’âge de 17 ans, il abandonna l’école pour devenir apprenti dans une entreprise de négoce de thé. Après cinq ans durant lesquels ils écrira son premier roman "Iolani" (publié seulement en 1999). Il entra à la Lincoln's Inn afin d’étudier le droit. Ces études seront sanctionnées par un titre d'avocat en 1851. Après la mort de son père en 1847, Collins publia son livre, "Mémoires et Vie de William Colllins, Esquire" (1848), en exécution du testament paternel, et commença une carrière de peintre, exposant à la Royal Academy Summer exhibition de 1849. Mais c’est avec la publication de son roman "Antonina", en 1850, que sa carrière d’écrivain commença véritablement.

En 1851, Collins fut présenté à Charles Dickens par un ami commun, Augustus Egg. De là, naîtra une longue amitié et collaboration ; plusieurs des romans de Collins ayant été publiés dans l’hebdomadaire de Charles Dickens : "All the Year Round", sous forme de feuilletons. Charles Dickens publia et édita ensuite lui-même les romans de Collins.

Collins souffrait de la goutte, et devint dépendant de l'opium (sous forme de laudanum) qu’il prenait afin de soulager sa douleur. Il en résultât des crises de paranoïa où il était convaincu d’être poursuivi par une Doppelgänger (son double fantomatique)… Son roman "The Moonstone" décrit les effets de l'opium et sa dépendance. Collins admit, après avoir écrit ce roman, que sa consommation de laudanum était telle, qu’il ne se souvenait plus avoir écrit la majeure partie du roman.

Collins ne s’est jamais marié, mais vécu avec une veuve (Mrs. Caroline Graves) et sa fille, à partir de 1858.

Il est également le père de trois enfants qu’il eut avec une autre femme, Martha Rudd, qu’il rencontra après avoir quitté Mrs. Graves en 1868. Mrs. Graves revint vers Collins après deux ans, et ils continuèrent leur relation jusqu’à sa mort en 1889.

Collins est enterré au Kensal Green Cemetary à Londres. Son épitaphe l’identifie comme l’auteur de "The Woman in White" (La dame en blanc).

Ses écrits étaient qualifiés à l’époque de « nouvelles à sensation », un genre précurseur du roman policier et du roman à suspense. Il écrivit aussi avec perspicacité une critique sociale et conjugale des femmes de cette époque. Comme beaucoup d’autres écrivains de son temps, il publiait la plupart de ses nouvelles sous forme de feuilletons dans des magazines tels le "All the Year Round" de Charles Dickens, et fut reconnu comme un maître du genre, créant un degré de suspense adéquat, afin de tenir en haleine le lecteur de semaine en semaine.

Il connut une dizaine d’années de grand succès, à la suite de la publication de "la Dame en blanc" en 1859. Son roman suivant, le mélodramatique "Armadale", provoqua une vive critique pour son immoralité, mais connut parallèlement de très bonnes ventes.
Son Roman "No Name" combine, quant à lui, une critique sur l’absurdité de la loi à propos du sort des enfants de couples non mariés, avec une intrigue digne d’un thriller. "The Moonstone", publié en 1868 peut être considéré comme le premier roman policier de la littérature anglaise. D'innombrables copies de ces romans furent distribuées à travers l'Angleterre, l'Amérique et l'Europe.

"The Woman in White" et "The Moonstone" partagent une structure narrative inhabituelle, ressemblant plus à des romans épistolaires, dans lesquels les différentes parties du livre ont différents narrateurs, dotés chacun d’une voix narrative distincte.

Après "The Moonstone", les romans de Collins continrent moins d’éléments à suspense au profit d’une plus grande critique sociale. L'objet principal restait de l'ordre du roman à sensation, mais sa popularité commença à décliner. Swimburne notait : « Qu’est-ce qui a mené le génie de Wilkie à sa perte ? Certains démons murmuraient ‘Wilkie a une mission’ ».

(Source : WIKIPEDIA )

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Message par Queenie Dim 24 Fév - 10:32

Je garde un agréable souvenir de ma lecture d'un livre de Wilkie Collins, je n'ai pourtant jamais retenté l'expérience. Faut dire qu'il est complètement passé de mode le pauvre... (et en plus, ce Willkie longtemps m'a fait penser qu'il s'agissait d'une femme, depuis que je sais que c'est un barbu, je me sens flouée !)

Wilkie Collins 97827510
Basil (avis de 2007 - Ouch):

résumé a écrit:Basil, un jeune homme s'engage dans un mariage qui ne tarde pas à se révéler un guet-apens... Où la bonne société victorienne nous découvre le dessous - peu reluisant - de ses crinolines. Basil (1852), le plus sexué des romans de Collins, en tout cas l'un des plus délicieusement inconvenants, ne fait pas beaucoup de cadeaux à son lecteur... qui n'attend d'ailleurs que cela, l'hypocrite. A ne pas lire la nuit si l'on veut dormir.

Wilkie Collins, dans ce livre, s’intéresse peu à la psychologie profonde des personnages, il ne s’embarrasse pas de descriptions romantiques autour du jeune couple que devrait être Margaret et Basil. Le lecteur a donc un peu de mal à sentir l'amour qui semblerait faire battre le cœur, où en tout cas celui de Basil. Cette omission laisse alors toute la place à la tromperie et à la manipulation.

Le roman Basil est un véritable thriller, dont vous souhaiterez connaître les tenants et les aboutissants : du coup on tourne les pages vite, très vite. Collins parvient en quelques lignes à poser une ambiance visuelle et sonore avec une force incroyable : on se croirait dans les rues de Londres, entendre l'orage tonner, les sabots claquer sur le pavé.

L'histoire en elle-même est plutôt macabre, très noire, une sombre histoire de vengeance qui pousse à la folie et au crime, malheureusement, si l'intrigue est haletante les personnages manquent tant de profondeur (ils suivent une ligne de conduite bien précise, ne semble pas se poser de questions même dans les moments les plus troublants) qu'on ne gardera certainement pas un souvenir impérissable de ce livre.

Mais Basil est tout de même très intéressant à lire, l'écriture de Collins est fine et travaillée, c'est un véritable voyage dans l'Angleterre du XIXème siècle - très proche des univers de Charles Dickens (duquel Wilkie Collins était assez proche)

extrait a écrit:
Le chagrin, la honte, l'horreur et un vain désir de me soustraire aux regards des hommes et d'épuiser ma vie dans les larmes, en secret, me submergèrent, avant de diminuer pour céder la place à une pensée qui lentement prit force et grandit, qu point de bousculer tous les obstacles qu'élevaient sur son passage ma conscience, les principes que m'avaient inculqués mes éducateurs, le souci de l'avenir, le souvenir du passé, l'influence débilitante de mes souffrances présentes, tous les liens familiaux et domestiques qui eussent pu me retenir, l'attachement à ma réputation en cette vie, et l'inquiétude de ce qu'il adviendrait dans l'autre. Sous l'impitoyable poison de cette pensée périrent toutes les autres, bonnes ou mauvaises. A mesure qu'elle se révélait à moi dans le secret de mon cœur, je sentis renaître mes forces ; une fulgurante vigueur embrasa soudain mon corps tout entier.

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Message par Queenie Dim 24 Fév - 10:34

Mon propre commentaire me donne envie de relire ce Basil (dont j'ai tout oublié) ou un autre ! (@IzaBzh !!!)

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Message par Arabella Dim 24 Fév - 13:43

J'ai lu quelques trucs de lui, mais j'avoue qu'il ne m'en reste pas grand chose. Je me souviens à la limite plus d'un feuilleton vu dans l'enfance d'après La dame en blanc. Je sais ce n'est pas très constructif comme commentaire... whistling2

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Message par Queenie Lun 25 Fév - 7:50

ça ne vaut pas tripette @Arabella ! Tu vas relire Wilkie Collins, et me pondre un commentaire digne de ce nom, sacrebleu !

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Message par domreader Sam 7 Mar - 16:37

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L’Hôtel Hanté : Un Mystère de la Venise Moderne
The Haunted Hotel : A Mystery of Modern Venice
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Le roman commence par la visite de la comtesse Narona chez un médecin renommé pour une consultation inopinée concernant sa santé mentale : la comtesse veut savoir si elle a perdu la raison, elle a un immense sentiment de péril, de danger imminent. Elle s’apprête à épouser Lord Montbarry qui vient de rompre ses fiançailles avec Agnès Lockwood, une lointaine cousine qui a le cœur brisé.

La comtesse Narona est un personnage trouble, bien des rumeurs courent sur elle et son frère le baron Rivar, un homme débauché dont l’emprise sur sa sœur est connue. Le mariage a cependant lieu et après avoir voyagé en Europe, le couple s’arrête à Venise dans l’hôtel particulier un peu délabré où ils s’installent en compagnie du baron Rivar. C’est là que les événements s’accélèrent : tout d’abord Ferrari, le coursier du comte disparait sans laisser de traces. Puis lord Montbarry tombe malade et meurt dans des circonstances mystérieuses que n’éclairera pas une enquête menée plus tard.
L’hôtel particulier sera ensuite restauré et transformé en hôtel de luxe où quelques mois plus tard la famille d’Agnès Lockwood se retrouvera pour quelques semaines de vacances. Des événements très étranges vont alors s’y produire qui mettront la famille de Lord Montbarry sur la voie de la vérité quant à la disparition de Ferrari et la mort de Montbarry. La Comtesse Narona en sera un élément clé dont la raison vacillante fera éclater la vérité.
Un roman aux effluves gothiques de Wilkie Collins qui épaissit le mystère avec des épisodes étranges, surnaturels parfois. C’est un peu daté, un peu suranné, un peu cliché d’un certain type de littérature de l’époque. Wilkie Collins n’y est pas au mieux de sa forme, mais pour une fois, le format est plutôt court, alors cela se laisse lire.



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Message par kenavo Dim 8 Mar - 7:03

domreader a écrit:Un roman aux effluves gothiques de Wilkie Collins qui épaissit le mystère avec des épisodes étranges, surnaturels parfois. C’est un peu daté, un peu suranné, un peu cliché d’un certain type de littérature de l’époque. Wilkie Collins n’y est pas au mieux de sa forme, mais pour une fois, le format est plutôt court, alors cela se laisse lire.
après ma lecture j'étais arrivée à peu près à la même conclusion...

naturellement le mot magique "Venise" m'y avait donné envie… en plus dans le temps il y a eu cette adaptation en BD et je voulais lire le texte avant de voir les images
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