Jane Smiley

Jane Smiley, née le 26 septembre 1949 à Los Angeles en Californie, est une femme de lettres américaine. Elle a connu un succès international avec Un appartement à New York (1984) et remporté le prix Pulitzer en 1992 pour L’Exploitation inspiré du Roi Lear de Shakespeare.

Elle vient d’achever une trilogie à la fois intimiste, engagée, sociale, intitulée Un siècle américain. Cette saga est nommée au National Book Award et présentée comme best-seller par le New York Times. 

Une saga familiale envoûtante et puissante

Washington Post

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-Nos premiers jours-





Ce roman est le premier d'une série de trois et débute en 1920. Nous suivons une lignée d' immigrés allemands installée en Iowa, dont la fille Rosanna a épousé un agriculteur Walter Langdon, bien décidé à exploiter sa propre ferme, indépendamment de celle de son père.

L'auteure nous immerge dans le quotidien de cette famille, avec leurs premières récoltes, les premiers emprunts, les nombreuses naissances. Leurs petits soucis ou leurs plus grandes joies. En toile de fond se déroule la grande histoire, ses remous et l'impact sur leur vie de fermiers lorsque par exemple la crise de 29 et la sécheresse qui s'en suit ruinera d'autres cultivateurs. Ou lorsque le plus aventureux, et aussi le plus doué des fils, Franck, s'engagera lors de la seconde guerre mondiale et se convertira à l'espionnage durant la guerre froide.

Parallèlement nous sont décrits de façon très précise (souvent trop) les évolutions techniques, l'arrivée de l'électricité, l'abandon des chevaux de trait et des charrues pour les tracteurs à moteur, l'apparition de l' engrais chimique et de la culture intensive, de l'eau courante et d'une meilleure qualité de soins. Tout un monde en mouvement parfois inquiétant, face auquel les mentalités s'interrogent puis s'ouvrent peu à peu.

Chaque année forme un chapitre, et nous amène aux années 1953 qui entament une nouvelle ère, mais je ne poursuivrai pas cette trilogie. Je reconnais à l'auteure un évident talent descriptif, une écriture assez suggestive, mais l'ensemble m'a paru bien lent et bizarrement plat, malgré les thèmes abordés. Les bouleversements sociaux sont évoqués mais Jane Smiley ne s'y attarde pas, effleurant les faits pour se concentrer davantage sur leur routine et le devenir de leurs descendants sans que je n'accroche plus que ça. Peut-être veut elle insister sur ce principe de continuité, de survie de ces paysans mus par un seul but, préserver la terre. En tout cas je n'ai pas ressenti de véritable souffle bien que tout s'y prêtait.


Instructif mais réservé aux adeptes des sagas de ce genre, je suppose :-)

j'en ai fait plusieurs essais avec Jane Smiley...
un ou deux romans que j'ai terminé, mais dont il ne me reste peu de souvenirs
un ou deux qui sont restés avec un marque-page au milieu...
auteur qui ne m'a pas enthousiasmée plus que ça...

kenavo a écrit:un ou deux qui sont restés avec un marque-page au milieu...
auteur qui ne m'a pas enthousiasmée plus que ça...

J'ai failli aussi abandonner, d'autant qu'il fait presque 600 pages! Mais forcément avec les sagas, on veut savoir ce que les personnages deviennent.

Cette auteure a pourtant un succès fou et une très bonne côte auprès des libraires, en général..

Moi aussi j'ai lu des livres d'elle sans grands souvenirs, mais je me souviens que j'avais plutôt apprécié La Nuit des Groenlandais, qui se passe au moyen-âge au Groenland. Mais il ne reste pas grand chose de l'intrigue. Plutôt une communauté sur le point de disparaître.

Je me souviens maintenant avoir lu il y a longtemps un roman intitulé 'A Thousand Acres' ou l'Exploitation en français et je l'avais beaucoup aimé à l'époque. Il faudrait que je retrouve mes notes.

domreader a écrit:Je me souviens maintenant  avoir lu il y a longtemps un roman intitulé 'A Thousand Acres' ou l'Exploitation en français et je l'avais beaucoup aimé à l'époque. Il faudrait que je retrouve mes notes.

Ah oui, ça m'intéresserait de les lire, Dom!

J'ai bien aimé son écriture, fluide et suggestive, mais les détails sur les techniques propres à l'agriculture m'ont un peu lassée. Sur un roman plus court, elle me dirait plus ;-)