Phillip Lewis
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Phillip Lewis
Phillip Lewis
©Isil Dohnke Photography
Né en Caroline du Nord, Phillip Lewis a étudié à l’université North Carolina de Chapel Hill et à l’école de droit Norman Adrian Wiggins, où il a été rédacteur en chef de la Campbell Law Review. Avec son premier roman, Les Jours de silence, il nous plonge dans le décor fascinant des montagnes des Appalaches d’où, comme son narrateur, il est originaire. Il vit actuellement à Charlotte, en Caroline du Nord.
©Isil Dohnke Photography
Né en Caroline du Nord, Phillip Lewis a étudié à l’université North Carolina de Chapel Hill et à l’école de droit Norman Adrian Wiggins, où il a été rédacteur en chef de la Campbell Law Review. Avec son premier roman, Les Jours de silence, il nous plonge dans le décor fascinant des montagnes des Appalaches d’où, comme son narrateur, il est originaire. Il vit actuellement à Charlotte, en Caroline du Nord.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2764
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Phillip Lewis
Les jours de silence [The Barrowfields]
Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d'acier, que chacun, dans le petit village d'Old Buckram, prétend maudite. C'est ici que vivent les Aster.
Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l'élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d'un prénom imprononçable tiré d'un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie.
Des années plus tard, Henry Junior n'a qu'une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit...
********
C'est Henry Aster Junior qui est le narrateur de cette histoire familiale, en repartant de l'histoire de ses grands-parents très pauvres. Puis vient son père Henry Aster Senior, qui va chambouler l'ordre établi en se hissant au-delà de sa condition familiale, puisqu'il ira à l'université.
En fait, il n'en est rien. J'ai trouvé la transition tout à fait réussie, lorsqu'on commence à accompagner Henry Junior dans sa découverte d'un nouveau monde, celui des études universitaires. Et la découverte de l'amour, sa rencontre avec un autre personnage intéressant, et au prénom qui préfigure bien des surprises : Story. Tout deux auront à démêler les mystères et les non-dits de leurs histoires familiales respectives.
La question des liens familiaux est en effet le grand thème du roman.
Dans une ode à la littérature, l'auteur nous fait suivre ses personnages avec une grande tendresse, dans un climat souvent empreint de mélancolie, mais non dénué d'humour.
Franchement une belle histoire (dont on peut s'interroger sur la part d'autobiographie tellement c'est vivant). Et surtout un style vraiment beau.
Une belle tranche de lecture et des personnages qui restent en mémoire.
Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d'acier, que chacun, dans le petit village d'Old Buckram, prétend maudite. C'est ici que vivent les Aster.
Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l'élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d'un prénom imprononçable tiré d'un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie.
Des années plus tard, Henry Junior n'a qu'une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit...
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C'est Henry Aster Junior qui est le narrateur de cette histoire familiale, en repartant de l'histoire de ses grands-parents très pauvres. Puis vient son père Henry Aster Senior, qui va chambouler l'ordre établi en se hissant au-delà de sa condition familiale, puisqu'il ira à l'université.
Ce père est d'ailleurs un personnage tellement fort, que l'on craint de perdre l'essentiel de ce qui constitue le roman, après sa « disparition ».Mon père, toutefois, parmi ces nombreux enfants, se distinguait. A un degré déconcertant. Sa différence se manifesta tôt dans sa vie. Dans une famille où savoir lire était considéré comme une simple nécessité et en aucun cas une vertu, il apprit presque sans guide. Il avait toujours un livre, avant même de savoir quoi en faire. On disait de lui : « Ce gamin, il a toujours un livre », ou : « Où est-ce qu'il a trouvé ça ? »...
En fait, il n'en est rien. J'ai trouvé la transition tout à fait réussie, lorsqu'on commence à accompagner Henry Junior dans sa découverte d'un nouveau monde, celui des études universitaires. Et la découverte de l'amour, sa rencontre avec un autre personnage intéressant, et au prénom qui préfigure bien des surprises : Story. Tout deux auront à démêler les mystères et les non-dits de leurs histoires familiales respectives.
La question des liens familiaux est en effet le grand thème du roman.
Dans une ode à la littérature, l'auteur nous fait suivre ses personnages avec une grande tendresse, dans un climat souvent empreint de mélancolie, mais non dénué d'humour.
Franchement une belle histoire (dont on peut s'interroger sur la part d'autobiographie tellement c'est vivant). Et surtout un style vraiment beau.
Une belle tranche de lecture et des personnages qui restent en mémoire.
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Nightingale- Messages : 2764
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Phillip Lewis
Encore bien tentant ! Une histoire de famille, de littérature va sûrement me plaire.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3551
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Re: Phillip Lewis
Je remonte ce post, car le roman est depuis peu en poche chez 10/18.
(pour celles et ceux qui ont vidé leur LAL, et descendu leur PAL)...
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Nightingale- Messages : 2764
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Phillip Lewis
Vil tentateur...mais merci quand même, on va bien trouver encore une petite place sur le carnet !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4245
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Nightingale- Messages : 2764
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