Lolita Pille
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Lolita Pille
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7099
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Lolita Pille
Comment j'ai adoré Hell. C'était ma période Bret Easton Ellis et Frédéric Beigbeder.
(Mais rien ne vaudra jamais Moins que zéro.)
J'ai écouté un podcast avec Lolita Pille. Son discours ne m'a pas boulversifiée. Je ne sais pas si je la suivrai avec son prochain roman.
(Mais rien ne vaudra jamais Moins que zéro.)
J'ai écouté un podcast avec Lolita Pille. Son discours ne m'a pas boulversifiée. Je ne sais pas si je la suivrai avec son prochain roman.
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Misunderstood, yeah She's good I can tell
Though everyone tells me I'm under her spell
But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Lolita Pille
Elena et les joueuses (Éditions Stock)
Été 2014, Paris, Elena et avec sa vieille bande de copines du lycée. Elles se remémorent le passé. Elena, joueuse de tennis prometteuse qui a tout laissé tomber, la disparition soudaine de Catherine. Entre commérages et poids des secrets, la conversation se déroule entre rires, colères, incompréhension et complicité.
Puis Elena doit retrouver son copain.
Aller à une fête, se faire entraîner dans le flot d'une manifestation bombardée de fumigènes et de révolte, parler d'amour, de sécurité, de choix "raisonnable".
Je n'ai jamais lu Lolita Pille.
Je me souvenais d'elle, du retentissement à la sortie de Hell.
Elena et les joueuses est bien écrit, prenant, troublant. L'autrice fait rouler ses phrases dans des mouvements qui parfois perdent, nous ramènent à la surface, nous percutent, ou nous caressent. C'est étrange. Je crois n'avoir jamais lu un livre écrit comme ça. Je ne sais pas encore si c'est génial ou un effet de style un peu raté. Vraiment. Je ne sais pas.
J'ai terriblement pensé à Moins que zéro de Bret Easton Ellis en le lisant. Ce qui n'est pas très original, on retrouve cette référence partout. Mais c'est tellement ça.
La même jeunesse dorée, désabusée, paumée, fracturée.
Les mensonges, la manipulation des sentiments, les secrets et les traumatismes qu'on garde enfouis.
Et là, les personnages ont une trentaine d'années. Ont gagné en maturité ? Oui. Un peu. Les copines d'Elena ont des mioches, un boulot, sont posées, et leurs esprits sont plus préoccupés par du quotidien que par des questions sentimentales, des troubles psychologiques.
Elena, elle, baigne encore dedans. Personnage paumée par excellence. Qui part de bas, de mal, de bancal. Qui a essayé de tenir de monter de s'accrocher. Qui perd souvent. D'une lucidité acide.
Un livre qui parle aussi du poids du succès, de choisir son chemin quitte à tout lâcher.
De très belles phrases.
De très belles scènes.
Peut-être un livre que je devrais relire.
Voir si son style est définitivement trop fabriqué, ou s'il colle à la chair.
Ou attendre le prochain... ? Ou lire Hell ?
Autrice qui m'intrigue. Je pense que nous n'en resterons pas là.
Été 2014, Paris, Elena et avec sa vieille bande de copines du lycée. Elles se remémorent le passé. Elena, joueuse de tennis prometteuse qui a tout laissé tomber, la disparition soudaine de Catherine. Entre commérages et poids des secrets, la conversation se déroule entre rires, colères, incompréhension et complicité.
Puis Elena doit retrouver son copain.
Aller à une fête, se faire entraîner dans le flot d'une manifestation bombardée de fumigènes et de révolte, parler d'amour, de sécurité, de choix "raisonnable".
Je n'ai jamais lu Lolita Pille.
Je me souvenais d'elle, du retentissement à la sortie de Hell.
Elena et les joueuses est bien écrit, prenant, troublant. L'autrice fait rouler ses phrases dans des mouvements qui parfois perdent, nous ramènent à la surface, nous percutent, ou nous caressent. C'est étrange. Je crois n'avoir jamais lu un livre écrit comme ça. Je ne sais pas encore si c'est génial ou un effet de style un peu raté. Vraiment. Je ne sais pas.
J'ai terriblement pensé à Moins que zéro de Bret Easton Ellis en le lisant. Ce qui n'est pas très original, on retrouve cette référence partout. Mais c'est tellement ça.
La même jeunesse dorée, désabusée, paumée, fracturée.
Les mensonges, la manipulation des sentiments, les secrets et les traumatismes qu'on garde enfouis.
Et là, les personnages ont une trentaine d'années. Ont gagné en maturité ? Oui. Un peu. Les copines d'Elena ont des mioches, un boulot, sont posées, et leurs esprits sont plus préoccupés par du quotidien que par des questions sentimentales, des troubles psychologiques.
Elena, elle, baigne encore dedans. Personnage paumée par excellence. Qui part de bas, de mal, de bancal. Qui a essayé de tenir de monter de s'accrocher. Qui perd souvent. D'une lucidité acide.
Un livre qui parle aussi du poids du succès, de choisir son chemin quitte à tout lâcher.
De très belles phrases.
De très belles scènes.
Peut-être un livre que je devrais relire.
Voir si son style est définitivement trop fabriqué, ou s'il colle à la chair.
Ou attendre le prochain... ? Ou lire Hell ?
Autrice qui m'intrigue. Je pense que nous n'en resterons pas là.
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