Giorgio Pressburger
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Re: Giorgio Pressburger

Nouvelles triestines
Je connaissais Giorgio Pressburger de nom… mais si me souvenirs sont bons, c’est la première fois que j’ai franchi le pas pour découvrir.Présentation de l’éditeur
Peu de villes sont aussi littéraires que Trieste, qui a hébergé des auteurs illustres comme Italo Svevo, Umberto Saba ou James Joyce.
Pour saisir l'âme fragmentaire de cette ville-frontière, Giorgio Pressburger a délaissé les monuments célèbres, leur préférant des quartiers moins connus et des personnages à la fois obscurs et emblématiques : Frau Musika, une vieille dame professeur de piano, en butte à un voisinage trop bruyant, l'ingénieur Taussig, commerçant amateur de peinture, qui léguera tous ses biens à sa femme de ménage, ou d'autres figures représentatives de Trieste, où l'imaginaire et le réel se mêlent indissolublement.
Les nouvelles de ce recueil constituent donc une invitation à découvrir, selon les termes de l'auteur, "l'un des aspects les plus fascinants de cette ville : elle est elle-même un monument à la discrète, paresseuse, turbulente, malheureuse et joyeuse humanité."
Sept nouvelles situées à Trieste, qui mettent en scène l’âme fragmentaire de cette ville à travers des personnages paradoxaux, héroïques en raison même de leur obscurité.
Et c’est pour la plus grande partie à cause de @Silou qui aime tellement Trieste qu’elle m’en a filé une petite envie de parcourir cette ville

Mais à vrai dire, je n’ai pas ressenti pour autant cette ville dans ces nouvelles.
Côté écriture, rien à dire, il s’agit de très beaux textes, c’est un délice de lecture. Mais si on m’avait dit ils se passent à Rome, Florence où n’importe où en Italie, je l’aurais cru. Peut-être quelqu’un qui est plus connaisseur en littérature italienne en perçoit la nuance.
Mais n’importe la ville, en voilà sept bien belles nouvelles pour passer un très bon moment.
On change de décors, de vue, de sujet à chaque fois. C’est un bonheur de bonne littérature, j’en ressors comblée.
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George Gershwin
Re: Giorgio Pressburger
Très tentant ! Moi aussi, je ne je ne connaissais que de nom.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Giorgio Pressburger
je pense qu'il pourrait te plaire
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Re: Giorgio Pressburger
Dans le panier de la bibliothèque..
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Giorgio Pressburger
Nouvelles triestines
Un recueil de sept nouvelles avec une référence à la ville de Trieste dans le titre. Mais on en verra assez peu au final, même si elle est là, présente au second plan, dans les noms de rues, dans un café où vient une femme excentrique dans des tenus qui à la fois font rire et provoquent des fantasmes. Dans cette population mêlée, dans laquelle les servantes sont slovènes, et où la communauté juive a aussi un place discrète, mais incontournable. Si le lieu n'aurait pas été facile à définir sans la titre, l'époque ne l'est pas non plus, parfois une information est donnée dans un texte, mais comme la plupart de nouvelles se déroulent sur des années voire des décennies, cela ne sert pas à grand chose finalement. Nous sommes nul part et partout, dans le passé et dans le futur.
Les textes évoquent la mort, la solitude, les difficiles relations familiales, l'absurdité de l'existence...On pourrait se dire que c'est sinistre, mais l'auteur adopte un ton ironique, un peu décalé , un peu burlesque, et tout cela, toutes ces obsessions, incapacités à être heureux, là au présent, avec les autres, devient une sorte de farce, les personnages au lieu d'être tragiques, en deviennent quelque peu pathétiques mais surtout un peu dérisoires. le rire et la satire au lieu des larmes, même si c'est un rire un peu forcé.
Ce qui fait le prix de ces récits, c'est un ton, original, propre à l'auteur, où l'absurde et la satire cachent un fond d'émotion, et qui essaie de désamorcer les angoisses existentielles par une élégantes distanciation.
Merci @Kenavo de me l'avoir fait découvrir.
Un recueil de sept nouvelles avec une référence à la ville de Trieste dans le titre. Mais on en verra assez peu au final, même si elle est là, présente au second plan, dans les noms de rues, dans un café où vient une femme excentrique dans des tenus qui à la fois font rire et provoquent des fantasmes. Dans cette population mêlée, dans laquelle les servantes sont slovènes, et où la communauté juive a aussi un place discrète, mais incontournable. Si le lieu n'aurait pas été facile à définir sans la titre, l'époque ne l'est pas non plus, parfois une information est donnée dans un texte, mais comme la plupart de nouvelles se déroulent sur des années voire des décennies, cela ne sert pas à grand chose finalement. Nous sommes nul part et partout, dans le passé et dans le futur.
Les textes évoquent la mort, la solitude, les difficiles relations familiales, l'absurdité de l'existence...On pourrait se dire que c'est sinistre, mais l'auteur adopte un ton ironique, un peu décalé , un peu burlesque, et tout cela, toutes ces obsessions, incapacités à être heureux, là au présent, avec les autres, devient une sorte de farce, les personnages au lieu d'être tragiques, en deviennent quelque peu pathétiques mais surtout un peu dérisoires. le rire et la satire au lieu des larmes, même si c'est un rire un peu forcé.
Ce qui fait le prix de ces récits, c'est un ton, original, propre à l'auteur, où l'absurde et la satire cachent un fond d'émotion, et qui essaie de désamorcer les angoisses existentielles par une élégantes distanciation.
Merci @Kenavo de me l'avoir fait découvrir.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Giorgio Pressburger
très contente de te lire 

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