Manuel Vilas
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Manuel Vilas

Écrivain poète né en 1962 à Barbastro en Espagne, Manuel Vilas est une figure d’avant-garde de la littérature espagnole.
Il réside dans l’Iowa où il enseigne l’écriture créative.
Ordesa l’a imposé comme un écrivain majeur de la littérature espagnole a l’instar de Javier Cercas ou Antonio Muñoz Molina.
Source: Editeur
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Re: Manuel Vilas

Ordesa
Présentation de l‘éditeur
"Mon cœur ressemble à un arbre noir couvert d'oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair."
Tel est l'autoportrait brut et sans tabou d'un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d'antan. À travers l'évocation d'une famille modeste, c'est alors la peinture d'une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L'appartenance à une classe sociale, l'éducation, l'alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et collective à la fois.
Profondément sincère, bruyamment intime, merveilleusement écrit dans une langue à la fois poétique et crue, Ordesa se lit comme la catharsis d'un deuil impossible, celui de la mort de nos parents et de la fin d'une époque, une expérience pour le moins universelle.
Phénomène de librairie en Espagne, Ordesa a été désigné Meilleur livre de l'année par les grands quotidiens El País et El Mundo, imposant Manuel Vilas comme un écrivain majeur de la littérature espagnole.
"Voici l'album, les archives, la mémoire sans mensonges ni consolation d'une vie, d'une époque, d'une famille, d'une classe sociale condamnée à tant d'efforts pour obtenir si peu. Il faut beaucoup de précision pour dire ces choses, un acide, un couteau aiguisé, une aiguille assez fine pour faire éclater le ballon de la vanité. Ce qui reste à la fin, c'est l'émotion propre de la vérité et la détresse devant tout ce qui a été perdu."
Antonio Muñoz Molina
"Un livre magnifique, courageux et bouleversant"
Javier Cercas
Avec tous les louanges que j’ai lu un peu partout, j’avais une joie anticipée de commencer ce roman… mais après les premiers chapitres j’étais confuse. Tout ce tapage pour ça ???
Sur le point de le mettre de côté, j’ai quand même persévéré et la magie s’est faite !
Il se dégage une nostalgie de ce texte qui fait du bien.
Manuel Vilas le fait de telle manière qu’on ne peut pas rester de glace. J’étais vraiment beaucoup touchée par ce qu’il raconte. Et à part le fait qu’on devient au cours des pages quasiment un membre de sa famille, on ne s’arrête pas de repenser à ses propres origines.
Une lecture touchante, extraordinaire et vraiment à part… quel beau moment

Un très beau commentaire dans Télérama
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Re: Manuel Vilas
kenavo a écrit:Sur le point de le mettre de côté, j’ai quand même persévéré et la magie s’est faite !
Fou comme certains romans peuvent nous surprendre, alors que les débuts sont hasardeux. Toujours persévérer!
Il fait combien de pages?
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Manuel Vilas
oui, parfois cela vaut vraiment la peineAeriale a écrit:Fou comme certains romans peuvent nous surprendre, alors que les débuts sont hasardeux. Toujours persévérer!

400Aeriale a écrit:Il fait combien de pages?
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Re: Manuel Vilas
Oh ça va... pas trop court ni trop épais ;-)
En dessous de 300 pages, on a parfois du mal à s’imprégner du contexte. Au dessus de 400/500 ça commence à faire et je me méfie des longueurs ou réédites!
En dessous de 300 pages, on a parfois du mal à s’imprégner du contexte. Au dessus de 400/500 ça commence à faire et je me méfie des longueurs ou réédites!
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Manuel Vilas
Ordesa

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en attaquant Ordesa.
C'est encore une lecture qui me sort de mes sentiers battus, entre roman et récit.
A priori, je n'aurais eu aucune envie de lire sur plus de 400 pages les digressions d'un type qui parle de sa famille, de lui, de ses états d'âmes. Un type qui au début du récit ne me semblait guère sympathique. Un type qui peut évoquer pêle-mêle ses interrogations sur la vie de ses parents dans les années 50-60 ; puis porter un regard tendre sur un appartement, culpabiliser en voyant la poussière qui recouvre ses meubles, et découvrir les bienfaits du lave-vaisselle que sa mère n'a jamais eu ; s'étonner de la distance qui s'est installée entre ses fils et lui ; poser un regard aussi sur l'évolution de la société espagnole ; se débattre avec son acceptation de la mort des ses parents... (ce ne sont que quelques exemples).
Mais en fait c'est vraiment un magnifique hommage à la famille. Qu'il parle de sa mère, de son père, des oncles et tantes, des grands-parents, de ses propres enfants, à aucun moment - même s'il évoque (tendrement) les travers de chacun - le narrateur n'a un regard négatif sur eux.
C'est une ode à la famille, vue à travers le regard d'un fils devenu père. C'est un livre sur la transmission.
Pour moi, la magie a opéré rapidement, sans doute plus vite que pour @Kenavo. Il faut vraiment accepter de se laisser emmener dans ces entrelacs de vies qui se déroulent.
C'est beau, sensible, touchant, vrai.
Un coup de cœur.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en attaquant Ordesa.
C'est encore une lecture qui me sort de mes sentiers battus, entre roman et récit.
A priori, je n'aurais eu aucune envie de lire sur plus de 400 pages les digressions d'un type qui parle de sa famille, de lui, de ses états d'âmes. Un type qui au début du récit ne me semblait guère sympathique. Un type qui peut évoquer pêle-mêle ses interrogations sur la vie de ses parents dans les années 50-60 ; puis porter un regard tendre sur un appartement, culpabiliser en voyant la poussière qui recouvre ses meubles, et découvrir les bienfaits du lave-vaisselle que sa mère n'a jamais eu ; s'étonner de la distance qui s'est installée entre ses fils et lui ; poser un regard aussi sur l'évolution de la société espagnole ; se débattre avec son acceptation de la mort des ses parents... (ce ne sont que quelques exemples).
Mais en fait c'est vraiment un magnifique hommage à la famille. Qu'il parle de sa mère, de son père, des oncles et tantes, des grands-parents, de ses propres enfants, à aucun moment - même s'il évoque (tendrement) les travers de chacun - le narrateur n'a un regard négatif sur eux.
C'est une ode à la famille, vue à travers le regard d'un fils devenu père. C'est un livre sur la transmission.
Pour moi, la magie a opéré rapidement, sans doute plus vite que pour @Kenavo. Il faut vraiment accepter de se laisser emmener dans ces entrelacs de vies qui se déroulent.
C'est beau, sensible, touchant, vrai.
Un coup de cœur.

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Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2338
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Manuel Vilas
comme je suis contente de te lire... et c'est tout à fait cela, de la magie...Nightingale a écrit:Pour moi, la magie a opéré rapidement, sans doute plus vite que pour @Kenavo. Il faut vraiment accepter de se laisser emmener dans ces entrelacs de vies qui se déroulent.
C'est beau, sensible, touchant, vrai.
Un coup de cœur.
d'autant plus déçue par la suite qui ne semble que du rechauffé... je l'ai mis pour l'instant de côté... peut-être ce n'était pas le bon moment...
mais je vais garder Ordesa en très bon souvenir

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Re: Manuel Vilas
@Nightingale tu joues aussi les tentateurs ! C’est noté !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 3812
Date d'inscription : 02/01/2017
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