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Esther Kinsky

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Message par kenavo Mer 18 Sep - 6:24

Esther Kinsky A664

Esther Kinsky, née le 1956 à Engelskirchen, est une traductrice et écrivaine allemande.


source et suite

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Message par kenavo Mer 18 Sep - 6:24

Esther Kinsky Aa449 / Esther Kinsky Aaa178
Am Fluß / La rivière
Présentation de l’éditeur
"Au terme de bien des années, je m'étais détachée de la vie que j'avais menée dans la ville, comme nous découpons aux ciseaux une partie de paysage ou d'un portrait de groupe. Navrée du dégât que j'avais ainsi causé à l'image que je laissais derrière moi, et ne sachant trop ce qu'allait devenir le fragment découpé, je m'installai dans le provisoire, en un lieu où je ne connaissais personne dans le voisinage, où les noms des rues, les odeurs, les vues et les visages m'étaient inconnus, dans un appartement sommairement agencé où j'allais poser ma vie pour un temps".

Une femme s'installe en banlieue londonienne près d'une petite rivière, sans trop savoir pourquoi ni pour combien de temps. Nouant des liens avec des personnages marquants ou marchant seule, elle observe, se remémore, photographie et, en un dialogue avec le paysage qui l'entoure, décrit ces non-lieux, ces présences, parfois en négatif, de caractères et d'émotions que l'eau traverse.
En suivant le cours du Rhin de son enfance, de la rivière Lea à Londres, du fleuve Saint-Laurent, du Gange ou d'un ruisseau presque desséché à Tel-Aviv, c'est par la finesse d'une langue aussi précise que limpide, ses images poignantes et ses observations poétiques qu'Esther Kinsky parvient à tisser le fil conducteur de cette envoûtante pérégrination.
Esther Kinsky a pris plusieurs photos en noir et blanc qui divisent les différents chapitres. Mais je ne les ai pas trouvé en ligne. Par contre j’ai fait la belle découverte des photos, entre autre de la rivière Lea, de Jason Orton… et elles redonnent bien l’atmosphère des balades d’Esther Kinsky auprès de ce fleuve.
Esther Kinsky A665

Fait marrant : j’ai lu ce livre « pendant » deux ans…
En quelque sorte, oui, mais je dois préciser : sortie française en août 2017, je connaissais l’auteur déjà par d’autres livres, non traduits, et j’étais donc contente de voir le premier ouvrage d’elle en français.

Je me suis mise à lire cette rivière… et je l’ai abandonné très vite pour un autre roman. Je ne saurais plus dire lequel, mais comme vous savez, je lis toujours plusieurs livres en même temps et le texte d’Esther Kinsky se prêtait à merveille de subir quelques pauses entre les chapitres.
Il ne s’agit pas d’un roman, ainsi on ne perd pas la trame de l’histoire.

Et voilà que j’ai mis deux ans à prendre, délaisser, reprendre ce livre… et je ne comprend vraiment pas pourquoi il m’a fallu tout ce temps, il s’agit d’une si belle lecture !
Esther Kinsky A669

En allemand il y a non seulement le mot « méandre » mais on en a fait aussi le verbe… ainsi une personne peut « méandrer » (mäandern).
Je ne vois aucun mot qui correspond si bien à ce texte…

Si on aime ce genre de texte, en voilà vraiment un bijou !

Je suis sûre que je vais reprendre ce livre pour en relire et relire et relire certains chapitres, sinon le tout… c’est tout simplement magique drunken

Esther Kinsky A670

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Message par Arabella Mer 18 Sep - 8:00

Cela donne envie. Merci @Kenavo.

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Message par domreader Mer 18 Sep - 18:25

Oui, cela donne bien envie kenavo, en plus j'adore me promener le long des rivières quelles qu'elles soient !! Une très bonne idée ce livre.

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Message par kenavo Jeu 19 Sep - 5:37

oh oui, je ne peux que vous encourager de tenter cette lecture... on y fait de bien belles promenades Very Happy

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Message par kenavo Ven 22 Mai - 6:04

Esther Kinsky Aaa846 / Esther Kinsky A1824
Hain / Le bosquet
Présentation de l’éditeur
En trois tableaux et trois voyages, ce roman dessine des itinéraires italiens, loin des sentiers battus. Le premier trajet qu’emprunte la narratrice, seule, avait été planifié à deux. Mais M., l’être aimé, est décédé deux mois plus tôt.  Nous sommes en janvier, et les brumes enveloppent les collines autour d’Olevano, près de Rome, où une maison avait été louée par le couple. La narratrice a emporté quelques vêtements du défunt, mais on lui dérobe la valise juste avant son arrivée. Elle essaie de prendre ses marques malgré tout, se promène dans les oliveraies, va jusqu’au cimetière de la petite commune, se renseigne sur les gens enterrés sur place. 
Un autre souvenir d’Italie lui revient. Elle est adolescente, son père est amoureux de la langue italienne et du pays. Une effrayante dispute entre ses parents précède alors un incident sur la plage, quand le père nage si longtemps et si loin de la côte que tout le monde le croit noyé. La petite fille pense qu’elle devra rester en Italie et se débrouiller avec les quelques mots que le père lui a appris… 
Puis la narratrice adulte entreprend un autre voyage en explorant la région du delta du Pô. Elle cherche le jardin des Finzi-Contini à Ferrare, longe des canaux déserts et découvre des stations balnéaires abandonnées. Elle visite une nécropole étrusque, et devant les mosaïques de Ravenne, repense à son père et à ses explications.

Les choses rapportées, les anecdotes et péripéties se déploient sous nos yeux dans des nuances infinies pour dire les couleurs, les odeurs d’un bosquet, d’une colline, d’une plage, d’un canal, d’un olivier, du ciel. En creux, ce texte d’une infinie richesse, sublimant  les paysages et les lieux traversés par une langue inouïe de précision,  raconte le deuil, l’absence et l’amour.
J’ai lu dans un commentaire sur un site allemand la phrase : Dans ce roman il ne se passe rien… rien du tout

Ce n’était pas dit dans un sens négatif, mais c’est tout à fait ça !

Si on est partant pour se laisser bercer dans de jolies phrases avec des idées contemplatives – rien de mieux qu’un roman de Esther Kinsky.

Moi je ressors une fois de plus enthousiaste d’une lecture d’un de ses romans.

J’adore son écriture, sa façon de décrire le monde, la lenteur qu’elle utilise pour s’approprier d’un endroit.

Après Londres dans La rivière, on fait un très beau voyage en Italie avec ce roman.

En quelque sorte on pourrait dire qu’il s’agit d’un livre de deuil.

Mais en même temps c’est aussi une ode à la vie, à la nature, à la lumière et aux couleurs.

Un autre bijou de la part de cette auteure… j’espère qu’on va traduire d’autres livres d’elle.

Esther Kinsky Aaaa530

Vue sur Olevano, Jean-Baptiste Camille Corot, 1827

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Message par Queenie Ven 22 Mai - 8:46

J'ai relu le fil, ça donne envie.

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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
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Message par kenavo Sam 23 Mai - 5:43

laisse-toi tenter… si tu as la possibilité de ne lire que les premières pages, cela va te donner un aperçu... soit on aime, soit on se lasse… moi j'adore drunken

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Message par Arabella Sam 6 Fév - 13:26

La rivière

Le sous titre précise « Récit ». Parce qu’il ne s’agit pas d’un roman dans le sens classique du terme. La narratrice, alter ego de l’auteure, sans que l’on puisse définir la frontière entre les deux, les points où la création, le rêve, ou le fantasme effacent, remplacent la personne qui tient la plume par une autre.

L’essentiel du récit se passe dans les environs de Londres, dans une période de transition, dans une attente (sans que l’on sache vraiment de quoi), entre deux départs, dans un appartement de passage, avec des cartons pas défaits, des objets provisoires, des relations de hasard dont on sait qu’elles vont prendre fin dans peu de temps. La narratrice arpente, découvre, regarde. Sans but apparent, sans objectif, mais néanmoins systématiquement, avec l’appui de cartes. Une sorte d’envie de saisir, de garder trace, par notamment la photo, apparaît. Comme s’il fallait fixer, pour ne pas perdre, ne pas laisser mourir.

Mais ce qui est fixé, recensé, sauvé, n’est pas ce que les touristes vont chercher dans leurs voyages en général. Ce sont des gens ordinaires, des paysages que l’on pourrait trouver d’une grande banalité, des lieux qui sont l’inverse des lieux touristiques, des objets non pas anciens dans le sens noble et précieux, mais des objets qui ont servis, qui ont une histoire. C’est une recherche de la trame des vies, d’un quotidien qui s’enfuit sans cesse et qui nous échappe. Parce que les images, les rencontres, les choses, renvoient la narratrice à d’autres moments de sa vie, d’autres lieux, d’autres gens, dans une forme de continuum dans le temps et dans l’espace.

Comme fil rouge lâche, mais néanmoins inévitable, les fleuves, les cours d’eau, semblent rattacher, permettre de s’amarrer dans le courant de la vie. Le Rhin, le premier, celui de l’enfance, dont les autres seront forcément des avatars. La Lea, affluent de la Tamise, à proximité du logement londonien actuel de la narratrice prend le plus de place dans le livre. Mais d’autres surgissent au fil des souvenirs, tapis dans les replis de la mémoire, qui ne demandent qu’à revenir au détour d’un souvenir, d’une analogie. Rien ne disparaît vraiment, il s’agit juste de se mettre dans des dispositions d’esprit qui permettent de retrouver, de revivre l’instant, les sensations, les états d’âme.

Récit d’un moment de grâce, dans lequel tous les fils d’une vie semblent se rejoindre, non pas en racontant les événements mais en tentant de rassembler la sensibilité. La sublime écriture d’Esther Kinsky, les images somptueuses, en partant d’un quotidien qui pourrait apparaître bien trivial, comme ce vieil homme fou, qui devient un roi, font de ce texte une sorte d’échappée poétique, une transfiguration, qui donnent leur noblesse aux paysages des faubourgs, aux vies à la marge, celles des pauvres, des étrangers, des gens qui n’ont pas pris l’autoroute des réussites conventionnelles, pour lesquelles il ne semble pas avoir de place dans l’oeil de la narratrice. Parce que c’est bien du regard qu’il s’agit, de saisir un moment, une image. L’auteure ne raconte pas d’histoires, n’essaie pas de deviner les enchaînements de faits dans les vies des gens qu’elle croise, elle se contente d’être là à un instant donné, et d’en fixer le grain, la matière, comme le ferait un peintre. Mais l’image possède un pouvoir d’évocation infini, qui permet à chaque lecteur de se projeter avant et après, de mettre en mouvement l’image, de mille façons différentes.

Une vraie splendeur, que ce livre, d’une immense richesse et profondeur.

Un grand merci à @kenavo qui me l'a fait découvrir.

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Message par kenavo Dim 7 Fév - 5:43

merci à toi pour ce très beau commentaire...
trop contente que tu as autant aimé

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Message par Aeriale Dim 7 Fév - 8:06

Oui, très beau commentaire d'@Arabella!

Mais quelque chose me dit qu'il n'est pas pour moi, ce livre..
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Message par Arabella Dim 7 Fév - 14:32

Sans doute pas, en effet, peut-être trop contemplatif. Mais il y a de tellement beaux passages, peut-être à lire à petites doses.
Je l'ai tellement aimé, que je l'ai acheté, alors que je l'avais lu dans un exemplaire emprunté en bibliothèque.

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Message par kenavo Lun 8 Fév - 2:37

Arabella a écrit:Je l'ai tellement aimé, que je l'ai acheté, alors que je l'avais lu dans un exemplaire emprunté en bibliothèque.
Esther Kinsky 1112397720

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Message par Arabella Mar 2 Avr - 19:04

Le bosquet

Quatrième roman d’Esther Kinsky et le deuxième à avoir été traduit en français après La rivière , Le bosquet est paru dans en Allemagne en 2018 et en 2020 en France.

Le sous titre précise « roman de terrain ». Il ne s’agit pas en effet d’un roman avec une intrigue, un début, une trame narrative à base d’événements et enfin une conclusion. La narratrice déambule, explore. Le livre prend la forme d’un triptyque : trois lieux en Italie (Olevano,Chiavenna, Commacchio), trois moments d’un voyage. Le premier lieu visité aurait du l’être avec son compagnon, appelé uniquement par une lettre, M, qui est mort entre le projet et sa réalisation. Dans la deuxième partie, la narratrice évoque son père, la mort de ce dernier remonte à la surface à cause de la mort plus récente de M. Ce père passionné de l’Italie et tout particulièrement des Etrusques amenait sa famille dans la péninsule et les souvenirs sont présents à chaque pas. Enfin le troisième moment, qui se passe dans le delta du Pô, fait une sorte de synthèse, est une timide promesse d’apaisement, d’un passage à une autre étape du deuil, dans lequel les souvenirs ne sont plus uniquement manque mais reconstitution.

Esther Kinsky a une écriture splendide, l’art de capter les instants, dans une approche très visuelle, celle de peintre ou de photographe. L’image en dit autant que la description de sentiments : le paysage reflète l’intériorité. La douleur de la perte des êtres aimés se traduit aussi par un sentiment de perte des lieux tels qu’on s’en souvient et qui n’existent plus sous cette forme, une nostalgie d’un autre moment, d’une autre lumière. L’Italie de l’auteure n’est pas l’Italie touristique des cartes postales, des monuments célèbres, des sites impressionnants. C’est plutôt celle des endroits improbables, des sortes de nul part, peuplés d’êtres perdus, en décalage. Comme l’est d’ailleurs la narratrice. Ses voyages ont quelque chose d’immobile, bien qu’elle se déplace sans cesse à l’intérieur de la zone choisie, mais ces déplacements sont sans but assigné. L’histoire et donc le temps affleure dans les paysages explorés, comme les vestiges des Etrusques chers au père, le temps où ceux qu’on aimait et qui sont partis semble surgir à partir d’un objet, d’un paysage. Hier se mêle à aujourd’hui, jusqu’à ce qu’il soit difficile d’établir une séparation nette entre les deux. De cette manière ceux qui ne sont plus continuent à être présents, les morts et les vivants cohabitent, comme dans ces églises roumaines, chacun dans sa zone, mais qui ne sont pas vraiment définitivement séparées.

C’est un beau livre, même si la trame narrative à proprement parlé est lâche, et que c’est au lecteur de tenter d’établir les liens, et qu’il peut se perdre parfois.

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Message par kenavo Mer 3 Avr - 1:27

merci pour ton commentaire qui rend justice à ce beau livre cheers

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