Durian Sukegawa

par **kenavo** Sam 28 Sep - 5:59

Durian Sukegawa, nom de plume de Tetsuya Sukekawa, est un romancier et poète japonais.

Homme atypique, diplômé de philosophie, musicien et artiste de rue, il a de nombreuses fois défrayé la chronique, notamment avec son groupe l’Association des poètes qui hurlent – groupe de punk rock déclamant de la poésie contemporaine – ou une émission de radio prisée des jeunes qui trouvent en lui un interlocuteur à qui se confier.

Après Les Délices de Tokyo et Le Rêve de Ryôsuke, L’enfant et l’oiseau est son troisième roman traduit en français.

Source : Éditeur

par **kenavo** Sam 28 Sep - 6:00

Les Délices de Tokyo

Présentation de l’éditeur
« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.

Une superbe déclaration d’amour aux sens. Elle

illustration de la couverture par Tatsuro Kiuchi

Parfois il en faut un peu de sucré… et voilà un bien beau roman pour assouvir ce besoin.

J’ai longtemps hésité de lire ce livre parce que je pensais qu’il s’agissait plutôt d’un paquet rose-bonbon. Mais non, pas du tout.

Surtout la deuxième partie traite un sujet assez sérieux et montre la société japonaise d’un œil assez critique.

Finalement un roman avec lequel j’ai passé un très bon moment.

Je ne pense pas que je vais m’empresser pour voir le film.

j’ai lu la version française, mais j’adore la couverture anglaise dont je présume qu’elle est aussi de Tatsuro Kiuchiqui et qui s’est inspirée de l’affiche japonaise du film

par **Queenie** Sam 28 Sep - 9:12

J'ai vu le film, sans lire le livre, et en effet, il parle de sujets pas sucrés du tout. Je tenterais peut-être de le lire un jour.

par **kenavo** Dim 29 Sep - 5:05

Queenie a écrit:Je tenterais peut-être de le lire un jour.

cela se lit assez vite… mais j'ai vraiment bien aimé… et même après plusieurs jours, les impressions de cette lecture restent très présente
je pense que je vais aussi tenter un de ses autres romans...

par Nightingale Dim 29 Sep - 9:25

Je confirme. une lecture très aisée.
Les personnages sont forts, c'est bien plus profond qu'il n'y parait au début. Le sujet est original et permet au passage de découvrir un pan méconnu de cette culture et de cette histoire.
Et les souvenirs restent après la lecture, ce qui est plutôt bon signe.
Wink

par **kenavo** Lun 30 Sep - 3:43

Nightingale a écrit:Et les souvenirs restent après la lecture, ce qui est plutôt bon signe.

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