Sylvia Plath
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Re: Sylvia Plath
C'est toujours le problème quand on entend trop parler d'un livre mais je pense que c'est tout de même à lire. Ce qui m'a déçue dans ce livre c'est surtout je pense que son histoire ne m'a pas surprise, j'en ai déjà lu de semblables et je m'attendais à quelque chose de plus percutant. Mais c'est un sujet difficile qu'elle traite plutôt bien.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Sylvia Plath
Je comprends un peu ce que vous voulez dire. Au niveau de l'écriture ou de l'histoire. Mais ici sous l'humour (car il y en a) son mal être me parait vraiment palpable, on sent un vécu très difficile à surmonter, derrière. C'est cette petite voix intérieure qui m'a fortement touchée.
Aeriale- Messages : 11830
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Sylvia Plath
Mary Ventura and the Ninth Kingdom
Cela a été le buzz en octobre dernier quand une nouvelle de Sylvia Plath, jusqu’à ce moment inconnue, a refait surface. On vient de la publier le trois janvier… je pense qu’une version française devrait suivre bientôt.Présentation de l’éditeur
Never before published, this newly discovered story by literary legend Sylvia Plath stands on its own and is remarkable for its symbolic, allegorical approach to a young woman’s rebellion against convention and forceful taking control of her own life.
Written while Sylvia Plath was a student at Smith College in 1952, Mary Ventura and The Ninth Kingdom tells the story of a young woman’s fateful train journey.
Lips the color of blood, the sun an unprecedented orange, train wheels that sound like “guilt, and guilt, and guilt”: these are just some of the things Mary Ventura begins to notice on her journey to the ninth kingdom.
“But what is the ninth kingdom?” she asks a kind-seeming lady in her carriage. “It is the kingdom of the frozen will,” comes the reply. “There is no going back.”
Sylvia Plath’s strange, dark tale of female agency and independence, written not long after she herself left home, grapples with mortality in motion.
Elle avait vingt ans quand elle l’a écrit… on peut voir comment elle a rayonné à cet âge...
J’étais étonnée de la retrouver dans un genre fantastique… mais prenant en compte l’allégorie, c’est bien pensé.
Quelle force et « perfection » dès son jeune âge
perfection est à discuter puisque la nouvelle a été rejetée, selon moi par quelqu’un qui n’avait pas bon goût
Je voudrais qu'on trouve encore une malle de telles nouvelles d'elle!
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George Gershwin
Re: Sylvia Plath
en voilà la version française :
Mary Ventura et le neuvième royaume
Présentation de l‘éditeur
Les lèvres couleur sang, le soleil d’un orange inédit, les roues d’un train qui semblent dire «ta faute, ta faute, ta faute» : voilà quelques exemples des choses que Mary Ventura commence à remarquer, lors de son voyage en train vers le neuvième royaume.
«Mais qu’est-ce que le neuvième royaume?» demande-t-elle à sa voisine, qui semble plus au courant. «C’est le royaume de la volonté pétrifiée. Il n’y a pas de voyage de retour.»
L’étrange et sombre récit de Sylvia Plath, celui de l’indépendance, de l’infanticide, écrit à vingt ans – quelques mois avant sa première tentative de suicide –, est aux prises avec la mortalité en mouvement.
Écrit en 1952, alors que Sylvia Plath étudiait au Smith College, Mary Ventura et le neuvième royaume n’avait encore jamais été publié.
Cette nouvelle fait partie de la collection la nonpareille
Dernière édition par kenavo le Dim 7 Juin - 7:45, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Sylvia Plath
Meryl Streep Reads “Morning Song” by Sylvia Plath
à écouter ici
Morning Song
Love set you going like a fat gold watch.
The midwife slapped your footsoles, and your bald cry
Took its place among the elements.
Our voices echo, magnifying your arrival. New statue.
In a drafty museum, your nakedness
Shadows our safety. We stand round blankly as walls.
I’m no more your mother
Than the cloud that distills a mirror to reflect its own slow
Effacement at the wind’s hand.
All night your moth-breath
Flickers among the flat pink roses. I wake to listen:
A far sea moves in my ear.
One cry, and I stumble from bed, cow-heavy and floral
In my Victorian nightgown.
Your mouth opens clean as a cat’s. The window square
Whitens and swallows its dull stars. And now you try
Your handful of notes;
The clear vowels rise like balloons.
à écouter ici
Morning Song
Love set you going like a fat gold watch.
The midwife slapped your footsoles, and your bald cry
Took its place among the elements.
Our voices echo, magnifying your arrival. New statue.
In a drafty museum, your nakedness
Shadows our safety. We stand round blankly as walls.
I’m no more your mother
Than the cloud that distills a mirror to reflect its own slow
Effacement at the wind’s hand.
All night your moth-breath
Flickers among the flat pink roses. I wake to listen:
A far sea moves in my ear.
One cry, and I stumble from bed, cow-heavy and floral
In my Victorian nightgown.
Your mouth opens clean as a cat’s. The window square
Whitens and swallows its dull stars. And now you try
Your handful of notes;
The clear vowels rise like balloons.
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