Margaret Kennedy

Pas grand-chose à ajouter à ce que vous avez dit plus haut. Je me suis bien divertie au milieu de tout ce petit monde, près de Portmeirion au Pays de Galles (un endroit où nous avions envisagé de passer des vacances d'ailleurs), et jusqu'à la fin on se demande vraiment qui a réchappé du désastre. Je trouve aussi que Margaret Kennedy a bien su rassembler en un seul lieu un microcosme de la société anglaise d'après-guerre ; elle y a réuni différentes classes sociales mais aussi un panel de vilains personnages bien croqués. C'est dans ce livre qu'elle voulait personnifier les 7 péchés capitaux si j'ai bien compris: l'avarice, l'envie, la paresse, l'orgueil, la gourmandise, la luxure, la colère. J'arrive mieux à me représenter qui est qui en les énumérant.

Je l’ai récupéré hier à la médiathèque, je l’attaque dès demain !

Le Festin


Quelle belle découverte, je ne peux que vous rejoindre dans vos commentaires enthousiastes !
Un livre qui se lit d’une traite, une réjouissante galerie de personnages finement croqués par l’auteure, certains très attachants d’autres carrément exécrables. Aux sept péchés capitaux évoqués ici, incarnés par sept personnages, on peut s’amuser aussi à chercher de quelles vertus sont parés certains des autres personnages ! Générosité, équité, miséricorde…
Sous un aspect léger, un roman assez féroce et délicieusement moral ! J’adore cet humour anglais !