Matias Faldbakken

par **kenavo** Dim 1 Mar - 6:06

Matias Faldbakken est un écrivain et artiste-plasticien norvégien de renom, représenté par de prestigieuses galeries d'art à travers le monde.

Il est l'auteur d'une trilogie à succès, Scandinavian Misanthropy, écrite sous un pseudonyme.

Le serveur, son premier roman publié en France, ainsi que dans près de vingt pays, a reçu un accueil critique formidable en Norvège et à l'étranger.

Source: Editeur

par **kenavo** Dim 1 Mar - 6:06

Le serveur

Présentation de l'éditeur
Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel. Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n’est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse. Les tables sont parfaitement dressées, les verres s’entrechoquent, les couverts vont et viennent sur la porcelaine avant d’être portés à la bouche. Tout est à sa place, l’ordre est immuable. Jusqu’au jour où un vent de changement s’engouffre dans le sillage d’une belle jeune femme qui prend place, l’air de rien, au milieu des habitués. Son apparition a tôt fait d’enrayer la mécanique parfaitement huilée du restaurant, menaçant les fondations de cet écrin de la vieille Europe – et l’équilibre fragile du serveur brusquement dépassé.
Avec un sens aigu du portrait et de la scène, Matias Faldbakken livre dans ce délicieux huis-clos une allégorie de notre temps qui ménage autant de moments poignants que d’hilarité, et distille une nostalgie contagieuse qui vous donnera envie à votre tour de pousser la porte du Hills et de vous y attabler pour observer la marche du monde en écoutant le vieux Johansen jouer un air mélancolique.

Un livre étrange… et si je dis qu’il m’a fallu trois essais d’arriver à la fin, vous pouvez vous imaginer ma « lutte ».

Le moment que j’ai vu la parution française, j’ai entamé la lecture de la version anglaise. Le décor du restaurant, le personnage du serveur… inévitable que j’ai pensé au début à Amor Towles et Un gentleman à Moscou.

Mais ce livre se situe dans un tout autre univers.

Je ne pouvais pas m’habituer au personnage (très peu sympa je trouvais), à ses pensées, aux visiteurs de ce restaurant…

Je l’ai donc mis de côté, repris, mis de côté et finalement là, j’ai tenté une dernière fois et le « clic » s’est fait.

Il ne s’agit toujours pas d’un coup de cœur, mais je peux le mettre dans un contexte à part et l’apprécier.

Son écriture est en tout cas une merveille, je vais certainement le suivre dans d’autres romans, espérant qu’il va choisir un autre sujet.

Mention spéciale pour la couverture drunken

Matias Faldbakken

Matias Faldbakken

Re: Matias Faldbakken