Liane Moriarty

Née en 1966, la romancière australienne Liane Moriarty est
l'auteur de six best-sellers dont Le Secret du mari, phénoménal
succès aux Etats-Unis et en France, et traduit dans 55 pays.
Petits secrets, grands mensonges est son deuxième roman traduit en
français.



A partir d'un fait divers (une mort tragique pendant une soirée quiz destinée aux parents d'élèves d'une école primaire favorisée par son emplacement idyllique (en bord de mer) et par son recrutement dans les classes plutôt aisées, Liane Moriarty arrive à créer un véritable suspense qui nous tient en haleine jusqu'au bout, le dénouement étant plutôt imprévisible.

En effet, on ne sait pas qui est tué (ou mort accidentellement), encore moins qui a tué ou provoqué la mort. C'est un roman à plusieurs voix où témoins se succèdent, apportant tout sauf une pierre à l'édifice.

Trois personnages principaux, toutes mères d'un enfant scolarisé dans cette école, vont lier une amitié et contribuer à éclaircir cette sombre affaire.
Madeline: vive, fonceuse, déterminée, Jane: fragilisée, complexée et Céleste: belle à en tomber, richissime, mais nerveuse, agitée, distraite.

Tout s'articule autour de ces trois personnages et de l'école de Piriwee. Parents et enfants gravitent autour de cette école, à travers associations, fêtes, inauguration, bref une activité débordante avec des parents désireux de procurer le meilleur à leurs rejetons.

Mais sous cette apparence de bonne santé, cette école n'échappe à rien de ce qui constitue la partie la plus sordide de la société des enfants, aggravée par des situations de famille bancales.

On peut penser à travers la description des personnages, à La gifle de Christophe Tsolkias ou encore au film Carnage de Roman Polanski.

Plus encore que le sujet, j'ai aimé la forme du récit, originale et addictive, c'est un tourne pages, malgré quelques clichés, l'ensemble est fort bien mené.

Pourrait plaire à : Aeriale, j'en suis presque sûre et peut-être à Celine, Domreader, Pia, Queenie, Epi.