John Hopkins
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Re: John Hopkins

Message de la part des Éditions La Table Ronde
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de John Hopkins, survenue le 25 avril à l'âge de 82 ans, alors même que nous pensions lui faire la surprise d'une réédition des "Carnets du Nil Blanc" dans La Petite Vermillon avec une belle couverture signée Loustal.
Il restera toujours un peu dans nos mémoires cet ancien étudiant de Princeton qui, avec son ami Joe, chevaucha une BMW R50 blanche dans une folle équipée de Munich à Nairobi, après avoir cherché fortune au Pérou et avant de s'installer à Tanger...
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George Gershwin
Re: John Hopkins
message de 2012

Adieu, Alice
Cela ne sonne probablement pas très bien en français, mais donne beaucoup plus de sens à ce qu’on va lire.
Alice est certes présente sur les premières pages et d’ailleurs aussi la raison de l’arrivée de Norman au Tanger, mais le titre français donne l’impression qu’Alice est le personnage principale. Ce qui n’est pas le cas. Norman se trouve au centre et c’est lui qu’on va suivre dans ses balades à Tanger et ses voyages dans le sud du Maroc.
En 4e de couverture, il y a 3 phrases issues de critiques sur ce livre et celle d'Eric Neuhoff m’a interpellé le plus : « On se croirait parfois chez Modiano, un Modiano tendance casbah » et c’est vraiment tout à fait cela.
Jeune homme débarquant dans un pays avec culture, langue, coutumes… tous différents de ce qu’il connaissait et il va voir, vivre et ressentir des expériences « banales » aussi bien que ceux qui sont extraordinaires, mais le tout raconté d’une façon que le lecteur prend plaisir à le suivre dans ses déambulations.

Adieu, Alice
Un petit mot pour le titre original : All I wanted was company (Tout ce que je voulais était de la compagnie).Présentation de l'éditeur
Américain et asthmatique, Norman ne supporte ni la solitude ni la vie citadine. Il part pour Tanger avec Alice. Ensemble, ils mènent une vie bercée par la douceur méditerranéenne. Norman éprouve des difficultés à respirer, mais c'est Alice qui meurt. Norman survit dans un état d'apensanteur comme si chacun de ses gestes allait briser le dernier fil qui le retrient à la vie. Il tombe amoureux de Miss Toledano, qui dirige la Bibliothèque américaine de Tanger. Tout ce que désire Norman, c'est un peu de compagnie... Mais, autour de lui, les gens disparaissent ou fuient vers d'autres horizons. Pour rester parmi les hommes, il devra d'abord s'accepter et se mesurer à son ombre.
Roman sur l'absence, l'impossible amour et la discrétion des sentiments, Adieu, Alice est aussi un retour à Tanger, secrète et mythique.
Cela ne sonne probablement pas très bien en français, mais donne beaucoup plus de sens à ce qu’on va lire.
Alice est certes présente sur les premières pages et d’ailleurs aussi la raison de l’arrivée de Norman au Tanger, mais le titre français donne l’impression qu’Alice est le personnage principale. Ce qui n’est pas le cas. Norman se trouve au centre et c’est lui qu’on va suivre dans ses balades à Tanger et ses voyages dans le sud du Maroc.
En 4e de couverture, il y a 3 phrases issues de critiques sur ce livre et celle d'Eric Neuhoff m’a interpellé le plus : « On se croirait parfois chez Modiano, un Modiano tendance casbah » et c’est vraiment tout à fait cela.
Jeune homme débarquant dans un pays avec culture, langue, coutumes… tous différents de ce qu’il connaissait et il va voir, vivre et ressentir des expériences « banales » aussi bien que ceux qui sont extraordinaires, mais le tout raconté d’une façon que le lecteur prend plaisir à le suivre dans ses déambulations.
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Re: John Hopkins
Ça me fait penser à Bruges la morte, un peu, non ?
De temps en temps, j'aime bien ces textes courts, endeuillés, mélancoliques, et de balade.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6810
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Re: John Hopkins
Couverture : Loustal

Carnets du Nil Blanc
Ce que la maison d’édition appelle carnet de voyage est en effet un journal et je dois dire qu’au cours de la lecture j’ai réalisé que ce n’est plus une forme de littérature qui m’attire.
C’est bien écrit, John Hopkins sait créer des textes intéressants sous forme de journal, j’ai partagé ainsi ce voyage au jour le jour… mais ce n’est pas le grand enthousiasme de ma part.
Dommage, j’étais partante de vivre une belle aventure.
Surtout qu’un voyage en moto aux côtés de Anne-France Dautheville m’avait si bien réussi.

Carnets du Nil Blanc
Dans le temps. j’ai tenu moi-même un journal et il y a eu des phases dans ma vie de lectrice quand je n’ai lu pratiquement pas autre chose que des journaux intimes publiés.Présentation de l’éditeur
Tous deux fraîchement diplômés de Princeton, John et Joe sont davantage affamés de littérature que de nourritures terrestres, et ils ont la ferme intention de tourner le dos à tout ce qu'on attend d'eux aux États-Unis : un mariage, un bon job, une visite hebdomadaire aux parents.
Ainsi s'embarquent-ils pour un long voyage qui les mènera de Munich à Nairobi sur une moto BMW immaculée, baptisée en l'honneur du périple : le Nil Blanc.
Objet littéraire singulier, ces carnets de voyage constituent un roman de formation itinérant. En même temps qu'ils arpentent champs de ruines gréco-romaines, villages de Bédouins ou capitales du tiers-monde, les deux amis font l'apprentissage de l'altérité, de la solitude, et, aussi, des inévitables désillusions au détour du chemin.
L'opulente nature africaine est ici magnifiée sous une plume d'une fougue et d'une franchise irrésistibles qui ont le charme de ses vingt ans.
Ce que la maison d’édition appelle carnet de voyage est en effet un journal et je dois dire qu’au cours de la lecture j’ai réalisé que ce n’est plus une forme de littérature qui m’attire.
C’est bien écrit, John Hopkins sait créer des textes intéressants sous forme de journal, j’ai partagé ainsi ce voyage au jour le jour… mais ce n’est pas le grand enthousiasme de ma part.
Dommage, j’étais partante de vivre une belle aventure.
Surtout qu’un voyage en moto aux côtés de Anne-France Dautheville m’avait si bien réussi.
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