E.C.R. Lorac

E.C.R. Lorac, pseudonyme de Edith Caroline Rivett (Hendon, Middlesex, 13 juin 1894 - 2 juillet 1958), est un auteur britannique de roman policier.

Elle a aussi utilisé les noms Carol Carnac et Mary Le Bourne pour ses romans.


source et suite


Bibliographie
Série Inspecteur MacDonald

1936 Post after Post-Mortem
1937 These Names Make Clues / Le Fil d'Ariane
1937 Bats in the Belfry
1941 Case in the Clinic / La Chère Emma
1942 Rope's End, Rogue's End
1943 Death Came Softly
1944 Checkmate to Murder / Savez-vous où est Rose ?
1944 Fell Murder
1945 Murder by Matchlight / Meurtre dans le black-out
1946 Fire in the Thatch / Feu de paille
1950 Accident by Design
1952 Murder in the Mill-Race / Le Manoir de la douairière
1953 Crook O'Lune
1954 Shroud of Darkness / Brumes
1956 Murder in Vienna
1959 The Last Escape

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These Names Make Clues / Le Fil d'Ariane

Présentation de l’éditeur
« Les détectives devraient-ils aller à des fêtes ? Était-ce conforme à la dignité de la Cour ? L'inspecteur s'en est pris et est parti.  L'inspecteur en chef Macdonald a été invité à une chasse au trésor chez Graham Coombe, le célèbre éditeur de Murder by Mesmerism. Malgré quelques réticences, l'inspecteur rejoint une guestlist de romanciers et d'auteurs de polars déguisés la nuit sous des pseudonymes littéraires. Cependant, le plaisir prend fin brusquement lorsque «Samuel Pepys» est retrouvé mort dans la salle téléphonique dans des circonstances étranges.  Au milieu de la confusion de trop de faux noms, d'indices, de chiffres et d'alibis alambiqués, Macdonald et ses alliés du CID doivent démêler une affaire vraiment emmêlée dans ce chef-d'œuvre métafictionnel, qui revient sur papier pour la première fois depuis sa publication en 1937.

Cette collection British Library Crime Classics est une mine d’or et je me laisse volontiers tenter.

E.C.R. Lorac est un nom dont plusieurs livres sont disponibles et il y a aussi quelques-uns traduits, ainsi je voulais bien faire connaissance avec un de ses inspecteurs.

Concernant l’enquête, elle se présente assez intriguante pour donner envie de poursuivre la lecture, Macdonald est un personnage principal sympa, la façon de mener les recherches est intéressante, bref, tout pour en faire une lecture plaisante.

Pour ceux qui aiment les policiers du « golden age » seront bien servis avec cet épisode.

publié sous le nom de Carol Carnac


Crossed Skis
An Alpine Mystery

Présentation de l’éditeur
In Bloomsbury, London, Inspector Brook of Scotland Yard looks down at a dismal scene. The victim of a ruthless murder lies burnt beyond recognition, his possessions and papers destroyed by fire. But there is one strange, yet promising, lead – a lead which suggests the involvement of a skier.
Meanwhile, piercing sunshine beams down on the sparkling snow of the Austrian Alps, where a merry group of holidaymakers are heading towards Lech am Arlberg. Eight men and eight women take to the slopes, but, as the C.I.D. scrambles to crack the perplexing case in Britain, the ski party are soon to become sixteen suspects.

This exciting, and now extremely rare, mystery novel was first published in 1952, one year after the author’s own excursion to the Austrian Alps.

Une fois de plus une belle lecture grâce à Martin Edwards et la série British Library Crime Classics.

Et dans ce cas, j’espère vraiment pour d’autres rééditions des livres écrits sous le pseudonyme Carol Carnac.

Il n’y a non seulement un C.I.D. très sympa, mais aussi une façon de raconter cette histoire qui m’a totalement conquise.

Par moment ce n’était pas un policier mais une bonne balade dans la neige.

Revigorant, intéressant et vraiment passionnant.

Toute sorte de détails, de petites observations… mais pas le meurtre spectaculaire. Des recherches méticuleux et bon nombre d’idées correctes.

Ainsi la solution était une surprise… mais surtout le chemin qui m’y amené était des plus agréables.

J’en redemande !

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Murder in the Mill-Race A Devon Mystery / Le Manoir de la douairière

Présentation de l’éditeur
C'est avec plaisir que le docteur Ferens vint s'installer à Milham in the Moor, dans le nord du Devonshire. Ce petit village, perché au sommet d'une colline, les enchantait, sa jeune femme et lui. Ils n'en virent tout d'abord que le charme. Mais ils constatèrent bientôt qu'un groupe humain, qu'il soit rassemblé dans une ville ou dans un village, présente toujours les mêmes caractéristiques, bonnes ou mauvaises : l'envie, la haine et la malice côtoient l'obligeance et la générosité.
Tout le monde proclame dans le village que sister Monica, la directrice d'un hospice d'enfants, était merveilleuse : une vraie « sainte », disait-on.
Etait-ce bien une sainte ? Quelques mois après l'arrivée de Ferens, sister Monica mourait, noyée dans le bief du moulin, et les investigations de Scotland Yard révélaient des faits surprenants.

Elle a écrit bon nombre d’épisodes avec l’inspecteur MacDonald (en tout 47) et il y a aussi pas mal de traductions (21).

Mais malheureusement elle n’a pour l’instant pas la côte, ainsi c’est difficile de mettre la main sur un de ses livres, même en version anglaise.

Heureusement il y a la collection British Library Crime Classics qui redonnent accès à bon nombre des auteurs du genre.

E.C.R. Lorac fait partie d’eux, je ne crois pas que je l’aurais découvert sans ses romans édités par Martin Edwards.

L’inspecteur MacDonald est en tout cas un enquêteur qui m’est vraiment sympa et dès ma première rencontre, je me sentais bien en sa compagnie.

Cela reste vrai pour ce meurtre dans le Devon.

Et vous savez bien que je ne cherche pas l’excitation dans mes lectures policières. Un meurtre, quelques suspects, un enquêteur sympa, des indices, des pistes à suivre et finalement un meurtrier que je n’avais pas soupçonné.

Voilà une bien simple façon pour me rendre heureuse.

E.C.R. Lorac a trouvé la bonne formule pour parfaire tout cela.

Ça, je suis quasiment sûre qu'il me plaira ! Et en plus dans le Devon, j'y ai de très bons souvenirs de vacances et de voyages scolaires avec mes élèves.

même en dehors du Devon, E.C.R. Lorac est une bonne adresse pour un bon policier

Post After Post-Mortem
An Oxfordshire Mystery

Présentation de l’éditeur
The Surrays and their five children form a prolific writing machine, with scores of treatises, reviews and crime thrillers published under their family name. Following a rare convergence of the whole household at their Oxfordshire home, Ruth – middle sister who writes 'books which are just books' – decides to spend some weeks there recovering from the pressures of the writing life while the rest of the brood scatter to the winds again. Their next return is heralded by the tragic news that Ruth has taken her life after an evening at the Surrays' hosting a set of publishers and writers, one of whom is named as Ruth's literary executor in the will she left behind.

Despite some suspicions from the family, the verdict at the inquest is suicide – but when Ruth's brother Richard receives a letter from the deceased which was delayed in the post, he enlists the help of CID Robert Macdonald to investigate what could only be an ingeniously planned murder.

J’aime bien E.C.R. Lorac et je suis vraiment sous le charme de son inspecteur Macdonald.

Mais pour l’instant mes choix de lecture se font en fonction de la disponibilité de ses livres.

Vous le savez bien, je suis adepte du genre « slow motion » et si lors d’une enquête il n’y a pas tout plein d’action, cela me va aussi.

Alors en voici l’exemple phare pour une telle lecture. Pendant le premier tiers du livre on ne sait même pas s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre.

Ensuite les recherches de Macdonald se font très rigoureux puisqu’il doit lui-même reconstruire des événements qui se sont passés il y a plusieurs jours.

Et en plus toutes les personnes qui sont concernées ne lui disent pas la vérité ou cachent quelques détails importants.

En ce qui me concerne, je me suis régalée et je suis partante pour ma prochaine enquête aux côtés du cher Macdonald.

Bats in the Belfry
A London Mystery

Présentation de l’éditeur
Bruce Attleton dazzled London's literary scene with his first two novels but his early promise did not bear fruit. His wife Sybilla is a glittering actress, unforgiving of Bruce's failure, and the couple lead separate lives in their house at Regent's Park. When Bruce is called away on a sudden trip to Paris, he vanishes completely until his suitcase and passport are found in a sinister artist's studio, the Belfry, in a crumbling house in Notting Hill.
Inspector Macdonald must uncover Bruce's secrets, and find out the identity of his mysterious blackmailer.
This intricate mystery from a classic writer is set in a superbly evoked London of the 1930s.

J’aime bien l’inspecteur Macdonald et ainsi c’était un plaisir de le retrouver dans cette enquête.

Bien que je dois dire qu’elle m’a laissée un peu perplexe.

En fait, E.C.R. Lorac a présenté à la fin un meurtrier et bien expliqué le comment et le pourquoi… mais je suis restée en dehors de cette logique.

Mais à part cela, c’était un plaisir de suivre l’inspecteur lors de ses allers et retours à Londres, assister à ses interviews de suspects… je suis sûre que je vais reprendre un autre volet de cette série.

Rope's End, Rogue's End

Présentation de l’éditeur
Wulfstane Manor, a rambling old country house with many unused rooms, winding staircases and a maze of cellars, had been bequeathed to Veronica Mallowood and her brother Martin. The last time the large family of Mallowoods had all foregathered under the ancestral roof was on the occasion of their father’s funeral, and there had been one of those unholy rows which not infrequently follow the reading of a will. That was some years ago, and as Veronica found it increasingly difficult to go on paying for the upkeep of Wulfstane, she summoned another family conference - a conference in which Death took a hand.  
Rope’s End, Rogue’s End  is, of course, an Inspector MacDonald case, in which that popular detective plays a brilliant part.

Je pense que le mystère de la chambre close est un genre à part dans le domaine des policiers.

En voici la version de E.C.R. Lorac.

En principe ce n’est pas mon sujet de prédilection, mais heureusement il y a l’inspecteur MacDonald.

Il va enquêter sur un suicide et va naturellement prouver que c’était un meurtre. Enquête palpitante.

Un château plein de suspects mais surtout aucun d’eux n’est sympa

Le prochain épisode de la série m’attend.

Ils ne sont pas traduits tous ces romans, @Kenavo?

en effet, ils ne sont pas tous traduits, dans le premier message de ce fil, j'ai mis la bibliographie des enquêtes avec mon cher Macdonald et comme on peut voir, il y a eu aussi quelques traductions

elle était presque aussi prolifique que Dame Agatha, sur sa page Wikipédia on peut trouver d'autres livres d'elle en version française

mais les enquêtes de Macdonald datent et ne sont probablement pas toujours facilement accessibles (même en version anglaise c'est parfois impossible)... je garde l'espoir que E.C.R. Lorac va avoir le même destin que Ngaio Marsh dont on republie pour l'instant tout plein de ses enquêtes

Death Came Softly

Présentation de l’éditeur
Elderly Professor Crewdon, an anthropologist, uses the hermit’s cave on his daughter’s Devon estate as his bedroom; one morning, he is found peacefully dead in his makeshift chambers – from carbon monoxide poisoning. At first, his death seems to have been an accident … but how could the charcoal have been lit?

Après ma lecture, j’ai trouvé l’un et l’autre commentaire qui disaient que celui-ci est un des livres de E.C.R. Lorac de moindre qualité.

S’il aurait fallu encore d’une preuve que je ne suis vraiment pas une lectrice typique de policiers – là voici ! J’ai beaucoup aimé cet épisode avec mon cher MacDonald.

Probablement le début avec la belle description du jardin m’a voilé un peu la perception.

Mais bon, côté trame d’histoire, elle coule certainement beaucoup plus calment que dans d’autres romans du genre, mais pour mon état d’âme, cela suffit. Pas besoin de trop de sang, de violence gratuit. Tout bon !