Chi Zijian
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Re: Chi Zijian
commentaire de 2015

Bonsoir, la rose
Et ce n’est vraiment pas que ce livre soit de mauvaise qualité, au contraire, j’ai bien aimé, même aimé autant que dès que je l’avais commencé, je ne me suis plus arrêtée avant la fin. Il y a une bien belle ‘musique’ qui me donnait envie de poursuivre…
Peut-être je devais me tenir à cette phrase de la maison d’éditeur qui dit : Son écriture tour à tour sensible et poétique s’attache à décrire les réalités les plus banales de la vie.
Il ne faut pas chercher derrière toute phrase un sens plus profond… seulement accepter une histoire que l’auteur a voulu raconter et en profiter pour passer un bon moment.
Vu de cet angle, j’ai passé un bon moment avec ce livre !

Bonsoir, la rose
Si j’arrive à la fin d’un livre et ne sais pas ce que je peux vous en dire, c’est un drôle de signe. Mais cela m’arrive et parfois je choisis de n’en dire pas un mot, parfois j’opte pour en faire un commentaire avec pas mal de fioriture qui cache que je ne sais pas quoi en dire d’autrePrésentation de l’éditeur
Il faut d’abord imaginer ce Grand Nord de la Chine aux si longs hivers, les fleurs de givre sur les vitres et l’explosion vitale des étés trop brefs. Puis Xiao’e, une jeune fille modeste, pas spécialement belle, dit-elle, pour qui la vie n’a jamais été tendre :« j’appartenais à une catégorie insidieusement repoussée et anéantie par d’invisibles forces mauvaises ».
Et puis Léna aux yeux gris-bleu et au mode de vie raffiné, qui joue du piano et prie en hébreu, dont le visage exprime une solitude infinie. Elle qui avait une vie intérieure si riche, comment pouvait-elle ne pas avoir connu l’amour ?
Xiao’e rencontre donc Léna, une vieille dame juive dont la famille s’est réfugiée à Harbin après la révolution d’Octobre. Tout semble les opposer, pourtant on découvrira qu’un terrible secret les lie.
C’est un monde où les fantômes côtoient les supermarchés, où les blessures de l’enfance restent vivaces. A la fois désabusé et espiègle, tragique et gai. L’écriture de Chi Zijian est, elle, à la fois étincelante et d’une infinie délicatesse. Un auteur qui n’a pas fini de nous enchanter.
Et ce n’est vraiment pas que ce livre soit de mauvaise qualité, au contraire, j’ai bien aimé, même aimé autant que dès que je l’avais commencé, je ne me suis plus arrêtée avant la fin. Il y a une bien belle ‘musique’ qui me donnait envie de poursuivre…
Peut-être je devais me tenir à cette phrase de la maison d’éditeur qui dit : Son écriture tour à tour sensible et poétique s’attache à décrire les réalités les plus banales de la vie.
Il ne faut pas chercher derrière toute phrase un sens plus profond… seulement accepter une histoire que l’auteur a voulu raconter et en profiter pour passer un bon moment.
Vu de cet angle, j’ai passé un bon moment avec ce livre !
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Re: Chi Zijian
Ça ne va pas beaucoup me motiver à le sortir de la PAL
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Queenie- Messages : 6605
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Chi Zijian
Le résumé me disait bien quelque chose et en effet je l'ai lu en 2019, mais je n'en avais pas fait de commentaire parce que je n'avais pas été enthousiasmée, tout comme toi @kenavo. Pas vraiment incontournable, sauf pour la jolie couverture qui m'avait sans doute poussée à l'acheter.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3092
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