Théodora Dimova
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Théodora Dimova
Théodora Dimova


Née à Sofia en 1960, Theodora Dimova est une romancière et dramaturge bulgare.
Ses écrits lui ont valu de nombreux prix en Bulgarie. Son premier roman, Emine, paru en 2001, a connu un succès immédiat.
Son second roman, Mères, a obtenu le prix du concours Razvitié en 2004 et le prix de Littérature est-européenne à Vienne en 2006.
Elle a également écrit une douzaine de pièces, s’inscrivant dans une démarche contemporaine du théâtre.
Trois de ses romans sont publiés aux éditions des Syrtes._________________
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Nightingale- Messages : 2349
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Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Théodora Dimova
Mères

Le fait divers qui a inspiré ce roman est terrible : deux adolescentes de quatorze ans ont tué une camarade de classe au printemps 2004 dans un lycée bulgare.
Mais le roman n'est pas le récit ce drame.
Mères se déroule via une succession de huit récits qui mettent en scène à chaque fois la vie d'un adolescent au sein de son foyer familial : Andreia et une mère dépressive ; Lia, passionnée de danse et dont les parents ont à faire un choix moral ; Dana qui vit avec un père alcoolique ; Alexander, enfant adopté ; Deyann, dont les parents sont séparés, souffrant de la rupture avec sa sœur jumelle Kalina...
On retrouve ces adolescents en lien avec leurs mères (ou avec leurs pères). Certains des récits opèrent un retour vers le passé familial, chacun se termine au même moment d'une même soirée, qui aboutira à un drame dont rien n'est dit avant la fin du roman, avec un autre personnage clé, Yavora.
Je pense qu'on peut faire plusieurs lectures de ce roman. Personnellement, je l'ai plutôt perçu comme une fable. Au travers des difficultés à être parents, de la condition des femmes, de l'abandon, de la violence au sein d'une famille, des non-dits, etc... la fin ne m'est pas apparue au premier degré (difficile d'en dire plus sans dévoiler) mais plutôt comme une « réponse » des enfants à leurs parents.
Enfin, il faut aussi souligner l'écriture spectaculaire de Théodora Dimova, avec parfois de très longues phrases, où l'on retient son souffle, dans lesquelles la narration se mêle de façon ininterrompue aux dialogues parents-enfants. Surprenant !
Au final une belle découverte.

Présentation de l'éditeur :
Mères a été inspiré à son auteur par un fait divers d'une violence inexplicable dans une lycée bulgare, signe que dans cette société, toutes les limites ont été dépassées.
L'écriture de Dimova, au rythme effréné, haletant, bouscule les conventions et nous laisse bouleversés et sans voix.
Mères confirme ainsi la naissance d'un grand écrivain qui méritait d'être redécouvert par le public français.
Le fait divers qui a inspiré ce roman est terrible : deux adolescentes de quatorze ans ont tué une camarade de classe au printemps 2004 dans un lycée bulgare.
Mais le roman n'est pas le récit ce drame.
Mères se déroule via une succession de huit récits qui mettent en scène à chaque fois la vie d'un adolescent au sein de son foyer familial : Andreia et une mère dépressive ; Lia, passionnée de danse et dont les parents ont à faire un choix moral ; Dana qui vit avec un père alcoolique ; Alexander, enfant adopté ; Deyann, dont les parents sont séparés, souffrant de la rupture avec sa sœur jumelle Kalina...
On retrouve ces adolescents en lien avec leurs mères (ou avec leurs pères). Certains des récits opèrent un retour vers le passé familial, chacun se termine au même moment d'une même soirée, qui aboutira à un drame dont rien n'est dit avant la fin du roman, avec un autre personnage clé, Yavora.
Je pense qu'on peut faire plusieurs lectures de ce roman. Personnellement, je l'ai plutôt perçu comme une fable. Au travers des difficultés à être parents, de la condition des femmes, de l'abandon, de la violence au sein d'une famille, des non-dits, etc... la fin ne m'est pas apparue au premier degré (difficile d'en dire plus sans dévoiler) mais plutôt comme une « réponse » des enfants à leurs parents.
Enfin, il faut aussi souligner l'écriture spectaculaire de Théodora Dimova, avec parfois de très longues phrases, où l'on retient son souffle, dans lesquelles la narration se mêle de façon ininterrompue aux dialogues parents-enfants. Surprenant !
Au final une belle découverte.
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