Manuel Muñoz
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Re: Manuel Muñoz


What You See in the Dark / Ce que tu vois dans le noir
Présentation de l’éditeur
En 1959, à Bakersfield, petite ville de Californie, la jeune Teresa rêve de Hollywood par le biais des écrans de télé en vitrine. Elle fréquente un travailleur mexicain, Cheno, qui s'est épris d'elle et lui apprend quelques accords de guitare. Mais c'est avec Dan Watson, patron d'un bar et «plus bel homme de la ville», que sa vocation de chanteuse se révèle. Ils se produisent ensemble dans les cabarets, jusqu'à ce qu'un soir Teresa soit retrouvée assassinée en bas de chez elle. Et Dan a disparu…
Or, c'est dans le diner où travaille la mère de Dan, Arlene, que viennent se restaurer l'Actrice et son chauffeur, tandis que le Réalisateur repère les lieux pour le tournage de son grand film, à la recherche d'un motel. L'Actrice réfléchit à ce que le Réalisateur lui demande, notamment pendant une scène de douche qui s'annonce mémorable…
En entremêlant ces deux histoires, Manuel Muñoz restitue avec intensité les vies intérieures de femmes en proie au doute, aux ambitions frustrées, et fascinées par la puissance du cinéma : ce que l'on voit dans le noir...
Je ne saurais pas dire comment j’ai raté la parution de ce livre en 2011 (respectivement 2014 pour la version française, surtout avec cette couverture, elle est classe!), mais fait est, je l’ai « retrouvé » récemment par un joli coup de hasard.
Après le premier chapitre (d’un total de douze), je savais que ce serait une lecture à part.
Manuel Muñoz raconte en fait plusieurs histoires, surtout en mélangeant la vie de quelques personnes vivant à Bakersfield avec la venue d’une actrice et d’un réalisateur à la recherche d’un lieu de tournage (il ne va jamais les nommer dans le roman, mais il s'agit de Janet Leigh et Alfred Hitchcock) pour le film qui va porter le titre Psycho.
Vous le savez combien j’aime cet aspect de réel dans des romans. Mais je dois avouer, cette fois-ci c’étaient vraiment surtout les parties autour de Teresa, Dan et de sa mère Arlene qui m’ont le plus happées.
C’est fascinant comment il arrive à insuffler de la vie à ces personnes qui deviennent après quelques pages aussi réels que l’actrice et le réalisateur.
Grand coup de cœur.
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Re: Manuel Muñoz
Ça ne me dit rien non plus, mais ça pourrait bien me plaire ce livre.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6727
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