[One Shot] Un auteur, un livre.
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Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Brad Watson Le paradis perdu de Mercury
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Bd10](https://i.servimg.com/u/f37/19/58/99/23/bd10.jpg)
Je n'ai pas osé ouvrir un fil car l'auteur n'a pas écrit d'autre roman mais celui-ci vaut vraiment la peine de s'y attarder et de s'y attacher !
Deux parties dans ce livre pour raconter l'histoire d'une communauté de Mercury : la première partie relatant les "jeunes" années et la seconde la vie que se délite et la mort qui emporte ceux que l'on connaissait.
Toute une galerie de caractères, toutes sortes de récits sur les habitudes de chacun, sur les rapports noirs-blancs....et vous me direz, cela en fait un livre banal, et bien, non, car la vision de ceux qui sont partis est toujours évoquée et cela donne de très belles pages de clairvoyance et de regrets assumés.
Finus et Birdie sont les deux personnages principaux qui tissent ce roman, mais il y en a tellement d'autres attachants ou répugnants, comme ce qui constitue la nature humaine....
une fois le livre refermé, je pense qu'ils vont vous accompagner un moment....
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Bd10](https://i.servimg.com/u/f37/19/58/99/23/bd10.jpg)
quatrième de couverture.Finus Bates est tombé amoureux de l'élégante Birdie Wells, un jour de 1917 où il l'a vue faire la roue, toute nue au milieu des arbres, aux environs de Mercury, petite ville endormie du Mississippi. Il a continué de l'aimer quatre-vingts ans durant : pendant leurs mariages respectifs, au moment de la mort mystérieuse et prématurée de Earl, le mari volage de Birdie. Somptueuse peinture de l'amitié de toute une vie, d'une passion toujours vive, d'affrontements conjugaux et de compromis, de l'âge qui vient, Le Paradis perdu de Mercury dépeint brillamment les bonheurs de l'existence.
Je n'ai pas osé ouvrir un fil car l'auteur n'a pas écrit d'autre roman mais celui-ci vaut vraiment la peine de s'y attarder et de s'y attacher !
Deux parties dans ce livre pour raconter l'histoire d'une communauté de Mercury : la première partie relatant les "jeunes" années et la seconde la vie que se délite et la mort qui emporte ceux que l'on connaissait.
Toute une galerie de caractères, toutes sortes de récits sur les habitudes de chacun, sur les rapports noirs-blancs....et vous me direz, cela en fait un livre banal, et bien, non, car la vision de ceux qui sont partis est toujours évoquée et cela donne de très belles pages de clairvoyance et de regrets assumés.
Finus et Birdie sont les deux personnages principaux qui tissent ce roman, mais il y en a tellement d'autres attachants ou répugnants, comme ce qui constitue la nature humaine....
une fois le livre refermé, je pense qu'ils vont vous accompagner un moment....
Invité- Invité
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
il en a écrit d'autres, mais ils ne sont pas traduits... dès que cela va se faire, on peut toujours retirer ton message du OneShot et en faire son fil, pas de problèmesRuth May a écrit:Je n'ai pas osé ouvrir un fil car l'auteur n'a pas écrit d'autre roman

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Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Ah,oui, c'est cela, j'ai cherché et je n'étais plus certaine : il me semblait avoir lu qu'il avait écrit un recueil de nouvelles...
Invité- Invité
little gone girl
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Little10](https://i.servimg.com/u/f58/10/05/74/18/little10.jpg)
Little Girl Gone (ed. Denoël 2017) Alexandra Burt
(deuxième livre de Alexandra Burt, mais le premier traduit en France)
Un matin, Estelle se réveille, et sa petite fille a disparu. Ainsi que tout ce qui se rattache à elle (ses couches, ses biberons, ses vêtements...).
Quelques jours plus tard, alors qu'elle n'a pas toujours pas déclaré la disparition de son enfant, Estelle est retrouvée dans sa voiture, au fond d'un petit ravin, une balle lui ayant explosé l'oreille.
Elle se réveille à l'hôpital, et n'a pas de souvenirs des derniers jours.
Malgré les incohérences, elle est rapidement suspectée par la police, et elle-même se pose des questions. Et a-t-elle tenté de se suicider ?
Le livre sera une enquête psychologique mené par Estelle, qui fait tout pour raviver ses souvenirs, qui lutte contre la culpabilité.
L'intrigue est vraiment bien menée. Les va et viens entre présent et passé rythment la narration de façon vive, avec le lot de tensions. Eclairant progressivement les zones sombres de la vie d'Estelle, son mari et leur enfant.
Alexandra Burt exploite à fond la dépression post-partum. Elle décrit parfaitement toute la terrible situation psychologique, physique et morale d'une femme qui se sent "débordée", mal aimée par son enfant, pas capable de s'en occuper.
C'est un roman noir associé à un thriller psychologique qui tient son lecteur. Et qui pratiquement le lecteur en position d'enquêteur, à flairer les pistes et les indices, et à être souvent surpris par le tour des évènements.
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Queenie- Messages : 6602
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notre château
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Regnie10](https://i.servimg.com/u/f58/10/05/74/18/regnie10.jpg)
Notre château, Emmanuel Regniez
(ed tripode 2016)
Un frère et une sœur vivent reclus dans leur grande maison, qu'ils nomment Notre Château. Elle sort jamais. Lui se permet une sortie par semaine pour aller à la librairie faire le plein de livres. Lors de sa sortie hebdomadaire, il croit voir sa sœur dans un bus en ville. Impossible ? Etrange ?
Lorsqu'il rentre, elle lui affirme qu'il a rêvé, et pourtant c'est comme si une brèche s'était ouverte dans leur univers.
Univers mystérieux, de non dits, ambiance gothique par certains aspects, une écriture fine.
Ce n'est pas le roman parfait (c'était son premier), mais c'est intéressant et original. Juste l'impression que lui-même ne savait pas où aller... et qu'il était un peu trop emprunt de références, et de modèles.
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Queenie- Messages : 6602
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la fille qui lisait dans le métro
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Fille-10](https://i.servimg.com/u/f58/10/05/74/18/fille-10.jpg)
La fille qui lisait dans le métro, Christine Féret-Fleury
(ed. Denoël 2017)
Une femme, agent immobilière qui s'ennuie dans sa routine, passe plus de temps à observer les gens qui lisent dans le métro qu'à lire elle-même. Elle aime les retrouver, essayer de deviner ce qui se cache derrière leurs lectures.
Un jour, elle change légèrement son trajet, et découvre, sidérée qu'une porte est maintenue ouverte, calée par un livre. Elle entre, conduite par une enfant. Jusque chez Soliman, l'homme entouré de livres...
Evidemment cette rencontre va bouleverser la vie de Juliette.
Et celle de quelques autres.
Ce livre se lit d'un trait, l'histoire est jolie, divertissante, aux personnages attachants, et un joli message;
Pour les amoureux des livres, c'est évidemment un agréable intermède.
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Queenie- Messages : 6602
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
L'autre /Dominique Bure
Livre acheté un peu par hasard, à l'occasion d'une rencontre dédicace avec les écrivains habitants le XIIIe, dans une librairie que certains ici connaissent bien. Des textes courts, ramassés, sauf peut-être le dernier, un peu plus long. Ces nouvelles évoquent le quotidien de personnages qui ne sortent pas d'ordinaire.
Un quotidien, qui sans être épouvantable, n'est pas très gai non plus. Pas mal de solitudes, des célibataires, de veufs, et même une vie de couple est une vie de deux solitaires ensemble, pendant un moment, jusqu'à ce que l'un des deux décide de partir d'un coup, pour une incompatibilité dans la manière d'éplucher les légumes.
Une sorte d'angoisse, de peur inavouée habitent les personnages et peut surgir à tout instant, comme pour ce père divorcé, qui panique d'une façon atroce, lorsque son petit garçon, pour jouer, se cache et semble avoir disparu sur la plage.
Un humour léger est présent, le regard que Dominique Bury pose sur ses personnages est mi-amusé, mi-tendre. Des personnages qui se heurtent au réel, comme aux barreaux d'une cage, avec un petit quelque chose qui donne un air presque fantastique à ces petites vies si quelconques.
Sans doute pas incontournable, mais sympathique, et pas désagréable.
Livre acheté un peu par hasard, à l'occasion d'une rencontre dédicace avec les écrivains habitants le XIIIe, dans une librairie que certains ici connaissent bien. Des textes courts, ramassés, sauf peut-être le dernier, un peu plus long. Ces nouvelles évoquent le quotidien de personnages qui ne sortent pas d'ordinaire.
Un quotidien, qui sans être épouvantable, n'est pas très gai non plus. Pas mal de solitudes, des célibataires, de veufs, et même une vie de couple est une vie de deux solitaires ensemble, pendant un moment, jusqu'à ce que l'un des deux décide de partir d'un coup, pour une incompatibilité dans la manière d'éplucher les légumes.
Une sorte d'angoisse, de peur inavouée habitent les personnages et peut surgir à tout instant, comme pour ce père divorcé, qui panique d'une façon atroce, lorsque son petit garçon, pour jouer, se cache et semble avoir disparu sur la plage.
Un humour léger est présent, le regard que Dominique Bury pose sur ses personnages est mi-amusé, mi-tendre. Des personnages qui se heurtent au réel, comme aux barreaux d'une cage, avec un petit quelque chose qui donne un air presque fantastique à ces petites vies si quelconques.
Sans doute pas incontournable, mais sympathique, et pas désagréable.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4642
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Hernán Ronsino / Dernier train pour Buenos Aires
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Biblio14](https://i.servimg.com/u/f62/12/19/61/49/biblio14.jpg)
Un texte court, à peine 90 pages, divisé en quatre parties. Chaque partie se déroule à un autre moment, un autre personnage prend la parole à chaque fois. Le passé et le présent, et les voix se mêlent. Pour raconter une histoire d’amour, de haine, de vengeance, comme dans un western. Mais aussi évoquer l’histoire compliquée de l’Argentine pendant le vingtième siècle.
Le livre est ambitieux, je n’ai malheureusement pas été convaincue par la réalisation de cette ambition. Il n’est pas aisé au départ de se repérer dans cette histoire, qui parle, et de quoi. L’histoire argentine est vraiment en arrière fond, si on ne la connaît pas bien, on peut parfaitement passer à côté, d’ailleurs le livre renvoie à des repères chronologiques en fin de l’ouvrage, le texte lui-même n’étant pas suffisant. La trame romanesque en elle-même est tenue, et au final pas très intéressante ni originale (amour, jalousie, crime…) . L’écriture un peu fragmentaire, l’évocation d’un lieu, d’une ambiance, d’un contexte, sans doute plus, c’est même l’intérêt essentiel de ce court roman.
Mais je suis un peu restée sur ma faim au final. Peut-être que l’auteur donne le meilleur de lui-même dans des récits plus longs, où il peut entrelacer différentes trames, et donner plus d’épaisseur à ses personnages.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4642
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
je n'ai toujours pas terminé son roman de la pampa... si je vais y arriver un jour je vais en faire un fil avec ton message... mais pour l'instant cela ne me tente pas plus que ça d'y retournerArabella a écrit:Peut-être que l’auteur donne le meilleur de lui-même dans des récits plus longs, où il peut entrelacer différentes trames, et donner plus d’épaisseur à ses personnages.

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George Gershwin
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
La bonne vie / Matthieu Mégevand
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Bonne_10](https://i.servimg.com/u/f44/12/19/61/49/bonne_10.jpg)
Dans ce livre ramassé de 150 pages, Matthieur Mégavand évoque Roger Gilbert-Lecomte, un poète de la première moitié du 20e siècle. Né à Reims, dans une famille bourgeoise, il se découvre vite une vocation artistique, qu'il partage avec quelques amis. Mais surtout il a l'envie de vivre le plus intensément possible, en réaction à son milieu, à la bienséance, aux normes, aux contraintes. Et cela passe rapidement par l'alcool et les drogues.
Monté à Paris, il plonge dans les milieux bohèmes et artistes. Il connaîtra un moment de gloire éphémère, avec le lancement de la revue le grand jeu, qui fera du bruit pendant un petit temps, qui provoquera de violentes disputes avec Breton, mais qui disparaîtra bien vite. Et pendant ce temps, Roger Gilbert-Lecomte part de plus en plus à la dérive, dans l'enfer de la dépendance, dans la misère la plus noire, entre effondrements et cures, pour finir par mourir à 36 ans.
Matthieu Mégevand nous déroule cette vie, dans un style sobre et incandescent à la fois. Sans pathos, mais avec empathie. Avec une sorte de détachement, d'objectivité, non dépourvus d'engagement. Il nous dresse le portrait d'un naufrage, d'une aspiration, d'un refus de compromis poussé à son paroxysme, jusqu'à la catastrophe finale.
J'ai surtout été sensible à l'écriture, au regard de l'auteur sur ce poète. le personnage de Roger Gilbert-Lecomte m'a moins intéressé, il y a quelque chose de prévisible dans ce destin, qui n'est pas unique dans son aspect de poète maudit auto-destructeur jusqu'au bout. Mais les mots que Matthieu Mégevant met sur le parcours de Roger Gilbert-Lecomte ont fait que j'ai trouvé de l'intérêt à cette vie trop vite consumée, et me donnent envie de lire d'autres livres de lui.
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Bonne_10](https://i.servimg.com/u/f44/12/19/61/49/bonne_10.jpg)
Dans ce livre ramassé de 150 pages, Matthieur Mégavand évoque Roger Gilbert-Lecomte, un poète de la première moitié du 20e siècle. Né à Reims, dans une famille bourgeoise, il se découvre vite une vocation artistique, qu'il partage avec quelques amis. Mais surtout il a l'envie de vivre le plus intensément possible, en réaction à son milieu, à la bienséance, aux normes, aux contraintes. Et cela passe rapidement par l'alcool et les drogues.
Monté à Paris, il plonge dans les milieux bohèmes et artistes. Il connaîtra un moment de gloire éphémère, avec le lancement de la revue le grand jeu, qui fera du bruit pendant un petit temps, qui provoquera de violentes disputes avec Breton, mais qui disparaîtra bien vite. Et pendant ce temps, Roger Gilbert-Lecomte part de plus en plus à la dérive, dans l'enfer de la dépendance, dans la misère la plus noire, entre effondrements et cures, pour finir par mourir à 36 ans.
Matthieu Mégevand nous déroule cette vie, dans un style sobre et incandescent à la fois. Sans pathos, mais avec empathie. Avec une sorte de détachement, d'objectivité, non dépourvus d'engagement. Il nous dresse le portrait d'un naufrage, d'une aspiration, d'un refus de compromis poussé à son paroxysme, jusqu'à la catastrophe finale.
J'ai surtout été sensible à l'écriture, au regard de l'auteur sur ce poète. le personnage de Roger Gilbert-Lecomte m'a moins intéressé, il y a quelque chose de prévisible dans ce destin, qui n'est pas unique dans son aspect de poète maudit auto-destructeur jusqu'au bout. Mais les mots que Matthieu Mégevant met sur le parcours de Roger Gilbert-Lecomte ont fait que j'ai trouvé de l'intérêt à cette vie trop vite consumée, et me donnent envie de lire d'autres livres de lui.
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Arabella- Messages : 4642
Date d'inscription : 29/11/2016
laure arcelin, un ecrivain
![[One Shot] Un auteur, un livre. - Page 2 Un-ecr10](https://i.servimg.com/u/f72/10/05/74/18/un-ecr10.jpg)
un écrivain, Laure Arcelin (2018)
Un écrivain confidentiel écrit un roman policier qui connaît un succès fulgurant, et obtient le Goncourt. L'écrivain, plutôt solitaire, amoureux des mots, est de plus en plus souvent pris pour son personnage (confusion assez commune), un homme à femmes, qui aime les mondanités, et se montre assez égocentrique.
Petit à petit, l'écrivain se sent étouffer par son personnage, et se perd dans cette vie qui ressemble de moins en moins à la sienne et de plus en plus à celle de son personnage.
...
Un livre bonbon acidulé. Divertissant et fluide à lire. Petite pause agréable entre des lectures plus exigeantes/passionnantes.
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Queenie- Messages : 6602
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
on peut toujours par après lui ouvrir un fil avec ton message en le retirant de ce filLiseron a écrit:je ne sais pas si on lui ouvre un fil ?

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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Fernand Pouillon
Les Pierres sauvages
Une belle découverte grâce à @ovalire et à @domreader !
Fernand Pouillon, architecte talentueux, se met à la place du moine Guillaume, envoyé en Provence par l'ordre de Citeaux, pour construire l'abbaye du Thoronet. Le récit prend l'aspect d'un journal de bord et décrit les différentes étapes de la construction et la vie du chantier.
C'est très intéressant d'un point de vue historique et passionnant de suivre les réflexions de l'abbé sur ce travail de construction, avec toujours comme ligne directrice, cette quête incessante de la beauté et de l'harmonie. Nous sommes plongés au cœur de la création, véritable acte de foi ici, et l'auteur, se mettant à la place de l'abbé, nous fait part de ses doutes, de ses difficultés à gérer le chantier et à communiquer parfois avec les autres moines ou avec les artisans, de ses faiblesses physiques car, au fur et à mesure de l'édification de l'abbaye, Guillaume devient de plus en plus malade et ne verra pas son oeuvre achevée.
Un très beau texte, qui donne l'envie furieuse d'aller visiter le Thoronet !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 3821
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Contente que tu aies aimé ce beau roman, en plus il me rappelle l'abbaye de Boscodon où nous étions retournés cet été et où je l'ai acheté! Mais oui allez voir les trois soeurs sisterciennes provençales, : le Thoronet, Sylvacane et Sénanque. Elles en valent le detour!
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3090
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: [One Shot] Un auteur, un livre.
Je l'ai effectivement lu en pensant à l'abbaye de Boscodon et à celle de Fontfroide ! Un petit tour en Provence s'impose !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 3821
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
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