LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Chapitre 4 & 5
Tout comme Méphisto
Je me demande quand je vais faire mes premiers rêves autour de ce sujet… j’étais tout comme Gerber une élève pas trop travailleuse et j’appréhendais plus d’une journée à l’école puisque je n’étais pas préparée, n’avais pas revu mes cours…
Dans le chapitre 5 il y a la phrase de Kurt qu'il ressent: Eine Appetitlosigkeit der Seele, durch und durch (Un manque d’appétit de l‘âme, tout plein) et je me retrouve à 100%.
Tout plein de mauvais moments, des jours effroyables vécus… et tout cela remonte avec cette lecture.
Mais cela n’empêche pas que j’aime beaucoup ce livre
Tout comme Méphisto
je trouve cet aspect de l’histoire très réussi.Méphistophélès a écrit:Pour le moment, ce que j'apprécie le plus dans ces premiers chapitres, c'est cette lente montée en tension qui s'impose de plus en plus. On ressent l'angoisse de Kurt qui, petit à petit, se rend compte que cette année de Terminale sera bien difficile à valider avec un professeur principal qui ne lui veut que du mal, quitte à faire en sorte qu'une partie du corps enseignant le suive dans ses excès.
Je me demande quand je vais faire mes premiers rêves autour de ce sujet… j’étais tout comme Gerber une élève pas trop travailleuse et j’appréhendais plus d’une journée à l’école puisque je n’étais pas préparée, n’avais pas revu mes cours…
Dans le chapitre 5 il y a la phrase de Kurt qu'il ressent: Eine Appetitlosigkeit der Seele, durch und durch (Un manque d’appétit de l‘âme, tout plein) et je me retrouve à 100%.
Tout plein de mauvais moments, des jours effroyables vécus… et tout cela remonte avec cette lecture.
Mais cela n’empêche pas que j’aime beaucoup ce livre
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
J'ai lu aussi les Chapitres 4 et 5.
C'est une lecture agréable et intéressante, mais j'avoue que le ton du livre me laisse un peu perplexe.
Pourquoi cette surenchère, cette exagération, ces termes extrêmes pour décrire les événements, les sentiments ? Parce qu'à la base il s'agit d'une classe de Terminale qui flippe sévèrement à l'idée de ne pas avoir sa maturité à cause d'un prof anormalement vache, qui s'acharne sur un élève en particulier, intelligent mais assez dilettante.
Alors, toute cette hyperbole, est-ce une parodie de fiction romantique (= les souffrances du jeune Gerber) ? Ou cela reproduit la façon de penser de ces ados avec leur sensibilité à fleur de peau, pour qui tout revêt une importance démesurée ?
Une ironie certaine, une distance s'en dégagent et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
C'est une lecture agréable et intéressante, mais j'avoue que le ton du livre me laisse un peu perplexe.
Pourquoi cette surenchère, cette exagération, ces termes extrêmes pour décrire les événements, les sentiments ? Parce qu'à la base il s'agit d'une classe de Terminale qui flippe sévèrement à l'idée de ne pas avoir sa maturité à cause d'un prof anormalement vache, qui s'acharne sur un élève en particulier, intelligent mais assez dilettante.
Alors, toute cette hyperbole, est-ce une parodie de fiction romantique (= les souffrances du jeune Gerber) ? Ou cela reproduit la façon de penser de ces ados avec leur sensibilité à fleur de peau, pour qui tout revêt une importance démesurée ?
Une ironie certaine, une distance s'en dégagent et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
Dernière édition par Céline le Sam 7 Jan - 12:07, édité 1 fois
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
j'ai lu (wikipedia.de) qu'il est probable que Friedrich Torberg ait écrit ce livre parce que lui-même a raté sa Maturité... il a probablement mis tous ses sentiments aigris dans ce texte?!Céline a écrit:Une ironie certaine, une distance s'en dégage et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Kenavo a écrit:j'ai lu (wikipedia.de) qu'il est probable que Friedrich Torberg ait écrit ce livre parce que lui-même a raté sa Maturité... il a probablement mis tous ses sentiments aigris dans ce texte?!Céline a écrit:Une ironie certaine, une distance s'en dégage et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
Peut-être intérieurement, mais je ne ressens pas cette aigreur. Surtout de l'ironie et un style volontairement outré (Kurt comparé à un "palefroi" à terre), ce qui donne à ces événements somme toute banals une dimension tellement épique qu'elle en devient quasi comique. Du coup je ne ressens pas trop de pitié pour le héros.
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Merlette- Messages : 2334
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
en effet, pas de pitié de ma part non plus...Céline a écrit:Du coup je ne ressens pas trop de pitié pour le héros.
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Oui, c'est assez bien vu, mais il n'empêche. Je suis au chapitre 5, il me reste quelques pages avant de le finir, et bof...Je trouve que ça s'essouffle un peu. Ou bien c'est moi? Pas dans le bon mood probablement.Kenavo a écrit:Chapitre 4 & 5
Tout comme Méphistoje trouve cet aspect de l’histoire très réussi.Méphistophélès a écrit:Pour le moment, ce que j'apprécie le plus dans ces premiers chapitres, c'est cette lente montée en tension qui s'impose de plus en plus. On ressent l'angoisse de Kurt qui, petit à petit, se rend compte que cette année de Terminale sera bien difficile à valider avec un professeur principal qui ne lui veut que du mal, quitte à faire en sorte qu'une partie du corps enseignant le suive dans ses excès.
Oui, je crois que ça vient de là, mon manque d 'empathie et du coup d'intérêt. C'est vraiment too much.Céline a écrit:Une ironie certaine, une distance s'en dégagent et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
Je commence à m'embêter.
Aeriale- Messages : 11777
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Je penche plutôt pour la seconde option. Faut dire que pour un ado l'année de Terminale compte beaucoup et même si, à ses yeux (comme aux yeux de notre cher Kurt par exemple), elle n'a pas beaucoup d'importance, l'école, les enseignants et les parents font en sorte de rendre cet examen très sérieux. Pas étonnant donc que toutes les pensées du personnage tournent autour de la Maturité car la pression quotidienne lui rappelle bien suffisamment l'importance que requiert cet examen aux yeux des autres.Céline a écrit:
Alors, toute cette hyperbole, est-ce une parodie de fiction romantique (= les souffrances du jeune Gerber) ? Ou cela reproduit la façon de penser de ces ados avec leur sensibilité à fleur de peau, pour qui tout revêt une importance démesurée ?
Une ironie certaine, une distance s'en dégagent et bloque un peu (pour moi du moins) l'empathie que l'on pourrait ressentir pour ces jeunes, et Kurt en particulier.
Etrange.
Et je trouve que cette sensation d'essoufflement que l'on ressent en avançant de plus en plus dans notre lecture ne fait que refléter ce que ressent lui-même Kurt : sa situation ne s'améliore pas même quand il fait des efforts dans ce sens, quoi qu'il fasse il ne fait que s'enfoncer un peu plus à chaque fois, lui laissant croire ainsi qu'il stagne, qu'il tourne en rond et que la situation ne changera pas.
Cette idée, on la retrouve explicitement exprimée le chapitre huit (p.196) :
« Cela sera-t-il toujours ainsi ? Toujours ?? Pourquoi tout cela ? À nouveau demain, et après-demain, et chaque jour, ils l'attendent, les jours le happent et le renvoient plus loin, chacun d'eux le lance au jour suivant, les jours jouent à la balle avec lui, ils tournent en rond, toujours en rond, sans fin... »
N'a-t-on pas tous ressenti cela devant une situation qui nous paraissait inextricable sur le moment ? L'idée que nous sommes pris dans un étau et qu'il est impossible de s'en sortir et que l'on a beau imaginer différentes échappatoires, aucune ne nous paraît réalisable. L'on se sent au pied du mur et rien que le fait de penser à cette situation sans solution nous déprime. C'est un cercle vicieux que notre esprit se forge lui-même.
Au fond, c'est une réaction assez agaçante parce que l'on sait très bien que si Kurt se secouait un peu au lieu de rester là les bras ballants il pourrait encore s'en sortir mais, à la place, il préfère ruiner ses chances. On aurait envie de le secouer pour lui montrer que le bout du tunnel n'est pas loin et que si il y mettait un peu de bonne volonté et qu'il ne se préoccupait pas tant du regard des autres, il s'en sortirait très bien.
Méphistophélès- Messages : 73
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 32
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Méphistophélès a écrit:Et je trouve que cette sensation d'essoufflement que l'on ressent en avançant de plus en plus dans notre lecture ne fait que refléter ce que ressent lui-même Kurt : sa situation ne s'améliore pas même quand il fait des efforts dans ce sens, quoi qu'il fasse il ne fait que s'enfoncer un peu plus à chaque fois, lui laissant croire ainsi qu'il stagne, qu'il tourne en rond et que la situation ne changera pas.
[...]
N'a-t-on pas tous ressenti cela devant une situation qui nous paraissait inextricable sur le moment ? L'idée que nous sommes pris dans un étau et qu'il est impossible de s'en sortir et que l'on a beau imaginer différentes échappatoires, aucune ne nous paraît réalisable. L'on se sent au pied du mur et rien que le fait de penser à cette situation sans solution nous déprime. C'est un cercle vicieux que notre esprit se forge lui-même.
Au fond, c'est une réaction assez agaçante parce que l'on sait très bien que si Kurt se secouait un peu au lieu de rester là les bras ballants il pourrait encore s'en sortir mais, à la place, il préfère ruiner ses chances. On aurait envie de le secouer pour lui montrer que le bout du tunnel n'est pas loin et que si il y mettait un peu de bonne volonté et qu'il ne se préoccupait pas tant du regard des autres, il s'en sortirait très bien.
Oui, c'est vrai que ce sont des situations où l'on peut se retrouver* et que l'analyse des sentiments, des personnalités sonne assez juste. Mais il y a quelque chose dans ce style hyper-lyrique (volontairement comique ???) qui crée cette distance et qui empêche une meilleure identification.
Je n'ai par contre pas senti d'essoufflement particulier, l'histoire suit son cours...
*Notamment le cauchemar d'arriver non préparé à un examen, auquel Kenavo faisait allusion plus haut (je continue régulièrement à faire ce mauvais rêve plus de 20 ans après, c'est dire!).
Chapitre 6
Un chapitre important puisqu'il dévoile la personnalité profonde de Lisa, que nous n'avons vue jusqu'ici que par les yeux de Kurt, et qui semblait être une sorte d'allumeuse un peu bête, manipulatrice et frivole.
Ce n'est pas le cas, puisque Lisa est dénuée de calcul et en fait assez sympa et généreuse. C'est une fille instinctive, un peu bipolaire (ou du moins connaissant des flambées d'enthousiasme suivies de périodes d'abattement), qui est plutôt déconnectée de ses sentiments: elle se juge incapable d'aimer. Elle a des relations sexuelles avec de nombreux hommes, cela ne compte pas pour elle, et entretient cette relation (purement sexuelle ?) avec Otto.
Elle est effrayée mais touchée par la pureté de l'amour que lui porte Kurt. On la sent à la fois tentée d'y céder, de se laisser aller à découvrir une partie encore non éveillée d'elle-même, mais aussi réticente, pour préserver Kurt, et se protéger elle aussi peut-être.
Dans l'ensemble j'ai trouvé que ce chapitre, moins chargé des effets de style épique évoqués plus haut, nous donnait un meilleur accès aux personnages, et donc une meilleure compréhension de leurs émotions, leurs réactions...Peut-être que cela relancera ton intérêt @Aeriale, en tous cas il a réveillé le mien.
J'ai aussi aimé imaginer Lisa en Kristen Stewart dans Café Society
Ainsi que me représenter ces skieurs des années 30 (purée, deux heures pour remonter en tortillard du bas des pistes à la station! )
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
c'était le cas pour moi après le chapitre 3, mais par après j'étais de nouveau happée...Aeriale a écrit:Oui, je crois que ça vient de là, mon manque d 'empathie et du coup d'intérêt. C'est vraiment too much.
Je commence à m'embêter.
tout à fait, envie de lui donner par moment une gifle pour le 'réveiller'Méphistophélès a écrit:Au fond, c'est une réaction assez agaçante parce que l'on sait très bien que si Kurt se secouait un peu au lieu de rester là les bras ballants il pourrait encore s'en sortir mais, à la place, il préfère ruiner ses chances. On aurait envie de le secouer pour lui montrer que le bout du tunnel n'est pas loin et que si il y mettait un peu de bonne volonté et qu'il ne se préoccupait pas tant du regard des autres, il s'en sortirait très bien.
en effet, c'est flippant... je n'ai plus fait ce genre de rêve depuis bien longtemps... mais tous les souvenirs que cette lecture remonte... je m'attends d'en faire dans les jours qui viennentCéline a écrit:*Notamment le cauchemar d'arriver non préparé à un examen, auquel Kenavo faisait allusion plus haut (je continue régulièrement à faire ce mauvais rêve plus de 20 ans après, c'est dire!).
oui, le chapitre 6 fait voir pas mal de cette Lisa... et bien qu'elle puisse par moment être tentée de céder, je n'y crois pas... tout comme pour Kupfer, Kurt est en train de se battre pour une cause perdue...Céline a écrit:Elle est effrayée mais touchée par la pureté de l'amour que lui porte Kurt. On la sent à la fois tentée d'y céder, de se laisser aller à découvrir une partie encore non éveillée d'elle-même, mais aussi réticente, pour préserver Kurt, et se protéger elle aussi peut-être.
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Je vais le finir ce soir. Plus le roman avance et plus je repense à ce détail d'importance que tu as mentionné Kenavo, à savoir le fait que Torberg a raté sa maturité.
L'animosité et la rancune envers le corps enseignant dans son ensemble (donc pas uniquement envers l'infâme Kupfer) se font de plus en plus perceptibles, et les critiques du système éducatif de plus en plus virulentes. Elles sont en bonne partie justifiées, mais on y devine clairement de vieilles blessures...
L'animosité et la rancune envers le corps enseignant dans son ensemble (donc pas uniquement envers l'infâme Kupfer) se font de plus en plus perceptibles, et les critiques du système éducatif de plus en plus virulentes. Elles sont en bonne partie justifiées, mais on y devine clairement de vieilles blessures...
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
oui, cette information explique quelques 'petites piques' qu'il lance...
et tout comme toi je trouve quelques-unes justifiées, mais parfois on sent bien que ce n'est que pour se 'venger'
et tout comme toi je trouve quelques-unes justifiées, mais parfois on sent bien que ce n'est que pour se 'venger'
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Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Oui, drôle de livre au final...pas mécontente de cette découverte mais je ne sais pas trop quoi en penser...J'y reviendrai quand tout le monde aura fini.
@Méphistophélès, @Aeriale vous en êtes où ?
@Méphistophélès, @Aeriale vous en êtes où ?
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
J'en suis au chapitre 6 @Céline mais j'y vais avec moins de fougue qu'au début. J'espère que je vais retrouver la verve du début, ça tourne un peu autour de la même seule idée.
Ou bien je me présentais aux exams de droit en panique, sans avoir rien appris.
Je me demande si ce n'est pas dû à une impression profonde en moi, mais à laquelle je ne pense jamais dans a vie, de les avoir eus (Du moins la Licence) sans vraiment les mériter vu que je bossais uniquement les 3 dernières semaines et glandais le reste du temps...
A suivre!
Tout comme Kena et toi, j'ai fait très longtemps ce rêve qui revenait sans cesse; Je repassais mon bac, alors que je l'avais déjà... Et je me disais, c'est débile, mais je m'angoissais quand même. ??Céline a écrit:Notamment le cauchemar d'arriver non préparé à un examen, auquel Kenavo faisait allusion plus haut (je continue régulièrement à faire ce mauvais rêve plus de 20 ans après, c'est dire!).
Ou bien je me présentais aux exams de droit en panique, sans avoir rien appris.
Je me demande si ce n'est pas dû à une impression profonde en moi, mais à laquelle je ne pense jamais dans a vie, de les avoir eus (Du moins la Licence) sans vraiment les mériter vu que je bossais uniquement les 3 dernières semaines et glandais le reste du temps...
Ah ça m'intéresse... Je la pensais complètement frivole et inintéressante, c'est bien d'avoir un éclairage sur elle. Et cela changera de l'univers proprement scolaire...kena a écrit:oui, le chapitre 6 fait voir pas mal de cette Lisa... et bien qu'elle puisse par moment être tentée de céder, je n'y crois pas... tout comme pour Kupfer, Kurt est en train de se battre pour une cause perdue...Celine: Elle est effrayée mais touchée par la pureté de l'amour que lui porte Kurt. On la sent à la fois tentée d'y céder, de se laisser aller à découvrir une partie encore non éveillée d'elle-même, mais aussi réticente, pour préserver Kurt, et se protéger elle aussi peut-être.
A suivre!
Aeriale- Messages : 11777
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
Aeriale a écrit:Tout comme Kena et toi, j'ai fait très longtemps ce rêve qui revenait sans cesse; Je repassais mon bac, alors que je l'avais déjà... Et je me disais, c'est débile, mais je m'angoissais quand même. ??Céline a écrit:Notamment le cauchemar d'arriver non préparé à un examen, auquel Kenavo faisait allusion plus haut (je continue régulièrement à faire ce mauvais rêve plus de 20 ans après, c'est dire!).
Ou bien je me présentais aux exams de droit en panique, sans avoir rien appris.
Je me demande si ce n'est pas dû à une impression profonde en moi, mais à laquelle je ne pense jamais dans a vie, de les avoir eus (Du moins la Licence) sans vraiment les mériter vu que je bossais uniquement les 3 dernières semaines et glandais le reste du temps...
C'est vrai que c'est possible, car pareil pour moi, jusqu'à la fin de la fac je ne me suis jamais très impliquée (après il a fallu bûcher autrement plus dur pour les diplômes professionnels).
Mais ce cauchemar revient et revient, dernièrement je devais passer un partiel en Maths (qui en même temps était un contrôle de collège ) alors que je n'avais pas suivi ce cours de l'année, je ne m'y étais même pas inscrite! Et en effet on est conscient de rêver tout en continuant à flipper.
Bonne lecture pour le reste alors, on en reparle bientôt!
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: LC - L'Élève Gerber- Friedrich Torberg
J'en suis au chapitre dix, je pense le finir ce soir. J'attends aussi d'avoir terminé ma lecture avant de la commenter un peu plus.Céline a écrit:Oui, drôle de livre au final...pas mécontente de cette découverte mais je ne sais pas trop quoi en penser...J'y reviendrai quand tout le monde aura fini.
@Méphistophélès, @Aeriale vous en êtes où ?
Méphistophélès- Messages : 73
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