A l'affiche
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Re: A l'affiche
Cate Blanchett m'a l'air bien hystérique dans les extraits vus. Et ça ne me dit rien du tout.
Je n'ai pas vu d'extraits avant d'avoir vu le film, mais alors pour le coup, pas du tout d'hystérie. Elle est froide comme un glaçon. Et elle joue vraiment très bien son rôle.
C'est vraiment le film qui n'a pas pris avec moi.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6750
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: A l'affiche
Queenie a écrit:Cate Blanchett m'a l'air bien hystérique dans les extraits vus. Et ça ne me dit rien du tout.
Je n'ai pas vu d'extraits avant d'avoir vu le film, mais alors pour le coup, pas du tout d'hystérie. Elle est froide comme un glaçon. Et elle joue vraiment très bien son rôle.
C'est vraiment le film qui n'a pas pris avec moi.
Bon… C’est pas vraiment plus tentant.. Elle est toujours soit glacée soit un peu hystérico-névrosée ( comme dans le Woody Allen où elle était d’ailleurs excellente) mais je ne suis pas attirée par ses films plus que ça.
J’attends le 1er Mars, il y a d’autres films à l’affiche plus inspirants
Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Je l'aime beaucoup, mais tu as bien raison, ce film ne vaut absolument pas le détour je pense.
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Queenie- Messages : 6750
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Localisation : *CabanCouette*
Re: A l'affiche
-The son-

Ecrit pour être jouée au théâtre, Floran Zeller reprend ici le scénario de sa pièce "Le fils" et le transpose sur grand écran. Nicholas, ado de 17ans vivant chez sa mère depuis le remariage de son père, parait totalement déstabilisé. Depuis quelque temps il ne va plus en cours et s'enferme dans un mutisme total. Sa mère désemparée le confie à son père dans l'espoir qu'il puisse le comprendre, mais la situation s'enlise.

Selon Zeller dans un interview, le film ne tente pas d'expliquer ou de justifier ce mal être, il le montre de front, "Comme quelque chose d'inexplicable, d'insaisissable". Les faits sont exposés brutalement, les réactions, des parents et de Nicholas, avec une authenticité, une justesse impressionnante. Comment ne pas être touché de plein fouet, ne pas se mettre dans la peau de ces parents complètement dépourvus face à la dérive de leur enfant qu'il n'arrive plus à maîtriser?

Un film intense, incroyablement bien interprété ce qui en fait bien sûr sa force. J'étais avec une amie, on est sorti de là lessivées tant l'ensemble nous renvoie à nos propres émotions. Ne pas y aller un jour de déprime, mais il vaut la peine
(même si The father était plus puissant dans la façon de renverser la donne en partant de la vision du malade d'Alzheimer)


Ecrit pour être jouée au théâtre, Floran Zeller reprend ici le scénario de sa pièce "Le fils" et le transpose sur grand écran. Nicholas, ado de 17ans vivant chez sa mère depuis le remariage de son père, parait totalement déstabilisé. Depuis quelque temps il ne va plus en cours et s'enferme dans un mutisme total. Sa mère désemparée le confie à son père dans l'espoir qu'il puisse le comprendre, mais la situation s'enlise.

Selon Zeller dans un interview, le film ne tente pas d'expliquer ou de justifier ce mal être, il le montre de front, "Comme quelque chose d'inexplicable, d'insaisissable". Les faits sont exposés brutalement, les réactions, des parents et de Nicholas, avec une authenticité, une justesse impressionnante. Comment ne pas être touché de plein fouet, ne pas se mettre dans la peau de ces parents complètement dépourvus face à la dérive de leur enfant qu'il n'arrive plus à maîtriser?

Un film intense, incroyablement bien interprété ce qui en fait bien sûr sa force. J'étais avec une amie, on est sorti de là lessivées tant l'ensemble nous renvoie à nos propres émotions. Ne pas y aller un jour de déprime, mais il vaut la peine


Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Mon crime-

J’ai vu que le film était tiré d’une pièce, Ozon l’adapte au cinéma en y incluant des petits clins d’œils en rapport avec notre actualité qui montrent bien que si les femmes ont toujours dû se battre pour imposer leur légitimité, elles ont aussi su développer d’autres moyens, plus subtiles, pervers ou carrément amorales, pour y parvenir!

C’est drôle, plein de malice et de retournements, on suit les péripéties de ces deux amies sans temps morts, le sourire en coin, sous le charme de cette comédie burlesque qui laisse la part belle à chaque acteur.
J’ai retrouvé avec plaisir l’actrice jouant dans Les amandiers et Rebecca Mader ( que j’avais remarquée dans Une jeune fille qui va bien ) mais Ozon s’est aussi entouré d’une pléiade d’acteurs confirmés : Luchini, Dany Boom, Dussollier et même Prévost en président du tribunal
La palme revient pour moi à Isabelle Huppert que j’ai trouvé géniale dans ce rôle ( moi qui ai du mal avec elle d’ordinaire) La comédie lui va trop bien.

Bien sûr, c'est joué avec excès, il y a un côté théâtral parfois surjoué mais on est dans la comédie, il ne faut pas oublier. Et en ces temps bousculés, ça fait du bien! Super déco et reconstitution en prime!
Allez y

J’ai vu que le film était tiré d’une pièce, Ozon l’adapte au cinéma en y incluant des petits clins d’œils en rapport avec notre actualité qui montrent bien que si les femmes ont toujours dû se battre pour imposer leur légitimité, elles ont aussi su développer d’autres moyens, plus subtiles, pervers ou carrément amorales, pour y parvenir!

C’est drôle, plein de malice et de retournements, on suit les péripéties de ces deux amies sans temps morts, le sourire en coin, sous le charme de cette comédie burlesque qui laisse la part belle à chaque acteur.
J’ai retrouvé avec plaisir l’actrice jouant dans Les amandiers et Rebecca Mader ( que j’avais remarquée dans Une jeune fille qui va bien ) mais Ozon s’est aussi entouré d’une pléiade d’acteurs confirmés : Luchini, Dany Boom, Dussollier et même Prévost en président du tribunal


Bien sûr, c'est joué avec excès, il y a un côté théâtral parfois surjoué mais on est dans la comédie, il ne faut pas oublier. Et en ces temps bousculés, ça fait du bien! Super déco et reconstitution en prime!
Allez y

Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Les Fabelmans


Un film agréable mais pas non plus renversant qui raconte, de sa petite enfance à ses premiers pas de cinéaste, le parcours de Spielberg
Le point fort est le personnage de sa mère jouée par Michel Williams, tres émouvante dans ce rôle de femme fragile et passionnée, coincée entre l’amour des siens et un besoin irrépressible de liberté

La partie consacrée au lycée et ses embûches, ses premières fois, est sympathique. On plonge dans les années 60, Il y a un côté série pour ado un peu déjà vu, mais ce n’est pas le plus marquant.
J’avais peu dormi la veille, j’ai eu du mal à accrocher d’entrée mais l’ensemble passe bien même si la encore, j’y ai trouvé des longueurs



Un film agréable mais pas non plus renversant qui raconte, de sa petite enfance à ses premiers pas de cinéaste, le parcours de Spielberg
Le point fort est le personnage de sa mère jouée par Michel Williams, tres émouvante dans ce rôle de femme fragile et passionnée, coincée entre l’amour des siens et un besoin irrépressible de liberté

La partie consacrée au lycée et ses embûches, ses premières fois, est sympathique. On plonge dans les années 60, Il y a un côté série pour ado un peu déjà vu, mais ce n’est pas le plus marquant.
J’avais peu dormi la veille, j’ai eu du mal à accrocher d’entrée mais l’ensemble passe bien même si la encore, j’y ai trouvé des longueurs


Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
On a vu Mon crime ce week-end ! Très distrayant et quelle bande d’acteurs, un régal !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 3926
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: A l'affiche
Liseron a écrit:On a vu Mon crime ce week-end ! Très distrayant et quelle bande d’acteurs, un régal !
Ah ça fait plaisir! J’en parlais avec une copine qui elle n’a pas du tout aimé. Elle trouvait tout trop caricatural, surjoue, etc.. Moi j’ai passé un très bon moment et par les temps qui court, c’est bon à prendre

Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
En même temps, c'est la patte d'Ozon le caricatural et le surjeu.
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Queenie- Messages : 6750
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: A l'affiche
Queenie a écrit:En même temps, c'est la patte d'Ozon le caricatural et le surjeu.
Complètement! Mais cette amie ne l'aime que dans ses films plus sérieux, disons.
Sinon dans le genre vraiment benêt ( aussi un adjectif qu'elle lui trouvait) j'en ai vu un dernièrement.

J'y suis allée sans grande conviction, un jour de grève, et pour le coup, je n'ai pas été déçue. Mise à part le jeu d' Alexandra Lamy plutôt juste et sincère, et la BO plutôt bien choisie, j'ai trouvé tout le reste bien gentillet et très convenu.
Déjà, bizarre idée d'accomplir les rêves de son fils dans le coma pour lui raconter ensuite, lui enlevant toute matérialisation personnelle éventuelle (même si en théorie, ça lui parle) Dans l'histoire c'est elle qui s'éclate (enfin relativement, bien sûr)

Je n'ai jamais vu les autres films de cette réalisatrice mais cela ne m'encourage pas. Bref, c'est plat, lourd et juste bon à faire pleurer la ménagère de plus de 60 ans (et encore, même dans le créneau, j'ai pas versé une once de début de larme) Mieux vaut attendre qu'il passe un dimanche soir à la télé ;-)
Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:
Sinon dans le genre vraiment benêt ( aussi un adjectif qu'elle lui trouvait) j'en ai vu un dernièrement.
L'amie, c'est aussi celle qui avait trouvé neuneu Betty ?
Déjà, bizarre idée d'accomplir les rêves de son fils dans le coma pour lui raconter ensuite, lui enlevant toute matérialisation personnelle éventuelle (même si en théorie, ça lui parle) Dans l'histoire c'est elle qui s'éclate (enfin relativement, bien sûr)
Je crois que ça a déjà été scénarisé un truc pareil, ça ne me choque pas. Faire les rêves de l'autre, c'est un peu se reconnecter à cet autre. Même s'il est vrai qu'il y a une dimension égoïste.
Le film avait l'air aussi gentillet que tu le dis.
Clairement pas pour moi.[/quote]
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Queenie- Messages : 6750
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: A l'affiche
Queenie a écrit:Aeriale a écrit:
Sinon dans le genre vraiment benêt ( aussi un adjectif qu'elle lui trouvait) j'en ai vu un dernièrement.
L'amie, c'est aussi celle qui avait trouvé neuneu Betty ?
Non.. une autre! Celle ci avait par contre adoré Betty. Vraiment difficile parfois de prévoir le ressenti des gens...
Le film avait l'air aussi gentillet que tu le dis.
Clairement pas pour moi.
Ha ha pas vraiment non...

Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-The Whale-

La première scène nous met d'entrée dans le bain. Darren Aronofsky ne lésine pas sur les moyens pour rendre son personnage monstrueux et la performance de Brendon Fraser est impressionnante. Tiré d'une pièce de théâtre (on y pense direct du fait de l'unité de lieu et de temps, une semaine) le cinéaste des extrêmes habitué à traduire les addictions jusqu'à l'auto destruction (cf Requiem for a dream
) nous présente ici un prof de littérature reclus chez lui, contraint à l'anonymat derrière un écran noir et à l'immobilité du fait de son obésité morbide. On comprend vite qu'un drame personnel l'a conduit à cette forme de suicide social et physique, sa vie en suspens..

Entre fascination et dégoût, on suit sur un court laps de temps cet homme détruit qui veut absolument renouer avec sa fille abandonnée à ses huit ans. L'ado est exaspérante d'antipathie et d'aigreur envers son père (j'ai trouvé qu'elle en faisait vraiment beaucoup, mais c'est son rôle, c'est clair) et lui prêt à tout pour se faire pardonner. Tout au long du film le parallèle est fait avec Moby Dick, cette histoire de rédemption, de pardon reste sous jacente. Et la fin est particulièrement métaphorique, voire extrême.
Mais je fais partie de ceux qui ont marché et été ému jusqu'au bout. Je craignais l'excès de douleur, il y est.. Mais traité par Aronofsky ça ne pouvait être quelconque. Beaucoup aimé mais dur à conseiller. D'autres vont crouler sous la démesure (pourtant très maitrisée)


La première scène nous met d'entrée dans le bain. Darren Aronofsky ne lésine pas sur les moyens pour rendre son personnage monstrueux et la performance de Brendon Fraser est impressionnante. Tiré d'une pièce de théâtre (on y pense direct du fait de l'unité de lieu et de temps, une semaine) le cinéaste des extrêmes habitué à traduire les addictions jusqu'à l'auto destruction (cf Requiem for a dream


Entre fascination et dégoût, on suit sur un court laps de temps cet homme détruit qui veut absolument renouer avec sa fille abandonnée à ses huit ans. L'ado est exaspérante d'antipathie et d'aigreur envers son père (j'ai trouvé qu'elle en faisait vraiment beaucoup, mais c'est son rôle, c'est clair) et lui prêt à tout pour se faire pardonner. Tout au long du film le parallèle est fait avec Moby Dick, cette histoire de rédemption, de pardon reste sous jacente. Et la fin est particulièrement métaphorique, voire extrême.
Mais je fais partie de ceux qui ont marché et été ému jusqu'au bout. Je craignais l'excès de douleur, il y est.. Mais traité par Aronofsky ça ne pouvait être quelconque. Beaucoup aimé mais dur à conseiller. D'autres vont crouler sous la démesure (pourtant très maitrisée)

Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche

Toute la beauté et le sang versé, de Laura Poitras
Documentaire sur la photographe activiste Nan Goldin. Un film qui fait des allers-retours entre son combat contre les Sackler via l'association P.A.I.N. Les Sackler famille richissime dans la pharmaceutique, et mécène important de quelques-uns des plus grands musées mondiaux.
Ils ont mis sur le marché l'OxyContin. Un opiacée qui créait aussitôt une forte dépendance, et a provoqué la mort de centaines de milliers de personnes.
En parallèle, Nan Goldin raconte sa vie, à travers une galerie de photos qu'elle commente, met en lumière.
Un documentaire où il faut avoir les tripes bien accrochés. On peut facilement avoir envie de hurler à l'injustice, être très en colère, ou se retrouver submerger d'une grande tristesse.
Les photos de Nan Goldin sont magnifiques, les voir sur grand écran est impressionnant.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6750
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Localisation : *CabanCouette*
Re: A l'affiche
-Chili 1976-

Un rendu particulier du Chili de Pinochet au travers des ressentis d'une femme, épouse d'un médecin très pris par ses occupations, menant une vie tranquille bien que vide, et qui lors de vacances en bord de mer se retrouve malgré elle impliquée parmi les rebelles lorsqu'un prêtre ami lui demande de secourir un des leurs, blessé.
La cinéaste la capte dans une période de doute, alors que les arrestations d'opposants ont lieu quasi sous son nez et qu'elle en entend les échos. Subitement la réalité politique la rattrape, l'obligeant à un cas de conscience. La passivité ou l’engagement .
C'est très intense, la violence n'est pas affichée ni même montrée, elle reste sous jacente. On ne voit rien des tortures ou des milices et c'est ce qui rend ce film si fort. Une atmosphère oppressante s'installe peu à peu autour du personnage (et du spectateur aussi!) soulignée par une bande son bien stressante et traduit parfaitement le climat anxiogène qui devait régner à l'époque. Super interprétation, tout est sous tension et maîtrisé, vraiment un bon film et je le conseille!


Un rendu particulier du Chili de Pinochet au travers des ressentis d'une femme, épouse d'un médecin très pris par ses occupations, menant une vie tranquille bien que vide, et qui lors de vacances en bord de mer se retrouve malgré elle impliquée parmi les rebelles lorsqu'un prêtre ami lui demande de secourir un des leurs, blessé.
La cinéaste la capte dans une période de doute, alors que les arrestations d'opposants ont lieu quasi sous son nez et qu'elle en entend les échos. Subitement la réalité politique la rattrape, l'obligeant à un cas de conscience. La passivité ou l’engagement .
C'est très intense, la violence n'est pas affichée ni même montrée, elle reste sous jacente. On ne voit rien des tortures ou des milices et c'est ce qui rend ce film si fort. Une atmosphère oppressante s'installe peu à peu autour du personnage (et du spectateur aussi!) soulignée par une bande son bien stressante et traduit parfaitement le climat anxiogène qui devait régner à l'époque. Super interprétation, tout est sous tension et maîtrisé, vraiment un bon film et je le conseille!

Aeriale- Messages : 10773
Date d'inscription : 30/11/2016
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