Abdelkader Djemaï
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Abdelkader Djemaï
Né en novembre 1948 à Oran, Abdelkader Djemaï vit en France depuis 1993.
Après un bref passage dans l'enseignement, il devient journaliste et collabore à un grand nombre de périodiques, algériens et autres (Algérie-Presse-Service, Qantara, La République...).
Auteur de nouvelles, de pièces de théâtre et de romans, il a reçu le Prix Découverte Albert Camus et le Prix Tropiques pour Un été de cendres.
Il a également été nommé chevalier des Arts et des Lettres.
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Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 8:04, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Abdelkader Djemaï
Gare du Nord
Ce récit, tendre et mordant, se déploit comme une chanson sous la pluie.Présentation de l'éditeur
La vie modeste et finalement heureuse de trois vieux travailleurs algériens à la retraite, dans un foyer près de la gare du Nord. Tout un petit monde populaire, peint dans le détail, avec justesse et bienveillance, gravite autour de la « Chope verte », le bistrot où les trois héros ont leurs habitudes. De courts flash-back, un voyage en Algérie dans la famille, éclairent ces trois vies. Un roman touchant mais sans mièvrerie où triomphe la générosité de cœur
Le Nouvel Observateur
Il ne me faut presque pas ajouter plus.. c'est un livre tellement beau.. émouvant.. intéressant.. extra..
Je ne sais pas comment rendre justice à la capacité de cet auteur de dépeindre tout l'univers de ces 3 amis et leur entourage en quelques pages; y compris les souvenirs, les mésaventures, les coeurs brisés par malchance en amour..
Quel sublime moment de lecture !
Livre découvert grâce à @Nathria
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George Gershwin
Re: Abdelkader Djemaï
Zorah sur la terrasse: Matisse à Tanger
Très beau roman.. si on aime Matisse!Présentation de l'éditeur
Janvier 1912, sous une pluie diluvienne, Matisse arrive avec Amélie, son épouse, à Tanger.
Au cours des deux séjours qu’il y effectuera, il découvre peu à peu cette ville bâtie entre l’Atlantique et la Méditerranée et d’où il repartira avec une vingtaine de toiles, de dessins et une soixantaine de carnets et d’études.
Il y fera la connaissance de la lumière douce, des couleurs vives, de paysages luxuriants et de ses habitants, en majorité des Marocains, des Espagnols et des juifs. Mais s’il y trouve du plaisir à créer, il sera notamment confronté à l’absence de modèles féminins nécessaires à son travail.
Sous forme d’une longue lettre, ce récit, qui se déroule à la veille de la Grande Guerre, s’attache, à partir de faits réels et de la correspondance du peintre, à retracer, entre autres, ses rapports avec Zorah, la jeune prostituée qui finira par poser pour lui.
Outre le portrait d’une époque et d’une ville singulière, Abdelkader Djemaï, mêlant la fiction et le quotidien, évoque aussi, dans ce livre qui porte le titre d’un tableau de Matisse, la figure de son grand-père paternel et Oran, sa ville natale.
Il nous raconte les voyages de Matisse au Maroc, en même temps qu'il se rappelle de ses souvenirs d'enfance en relation avec son grand-père, des tableaux de Matisse...
Très bon moment de lecture
Henri Matisse, Zorah sur la terrasse
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George Gershwin
Re: Abdelkader Djemaï
Photos: Jean-André Bertozzi
Un taxi vers la mer
J’adore la collection ‚photo roman‘ de la maison d’édition Thierry Magnier:
et cela faisait un bout de temps que je n’avais rien lu d’Abdelkader Djemaï. Bonnes raisons alors de prendre ce taxi.
C’est un texte touchant qui parle de parents et grands-parents, de souvenirs d’enfances.
L’auteur arrive à bien introduire dans son texte les photos qu’on lui a proposées et à la fin on tient en main une œuvre pour tous les sens.
Aussi bien le texte que les images savent charmer le lecteur.
Très belle ‘course’ pour moi.
Un taxi vers la mer
Présentation de l'éditeur
Le père de mon père, d'habitude un homme patient et serein, était ce matin-là pressé de partir. Avait-il fait un songe - bon ou mauvais - qui l'avait tout à coup poussé à prendre la tangente ? Avait-il rêvé de la mer qui l'attendait avec ses mystères, ses murmures, ses odeurs et ses mirages ? J'aurais pu répondre à ces questions si grand-mère était encore de ce monde. Elle m'aurait tout dit.
J’adore la collection ‚photo roman‘ de la maison d’édition Thierry Magnier:
Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer.
et cela faisait un bout de temps que je n’avais rien lu d’Abdelkader Djemaï. Bonnes raisons alors de prendre ce taxi.
C’est un texte touchant qui parle de parents et grands-parents, de souvenirs d’enfances.
L’auteur arrive à bien introduire dans son texte les photos qu’on lui a proposées et à la fin on tient en main une œuvre pour tous les sens.
Aussi bien le texte que les images savent charmer le lecteur.
Très belle ‘course’ pour moi.
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Re: Abdelkader Djemaï
Mokhtar et le figuier
Quelle joie de retrouver la plume de Abdelkader Djemaï.Présentation de l’éditeur
Algérie, années 1950. Mokhtar grandit à l'ombre du figuier de son douar, contre lequel son grand-père Kouider aime s'adosser pour faire la sieste. Aussi vieux que le grand-père, peut-être plus, le figuier est un membre à part entière de la famille, prodiguant ses fruits deux fois l'an et une sève dont on fait des cataplasmes. Mais un jour, Moussa, le père, part avec femme et enfants vivre à la ville.
Là, Mokhtar découvre la mer et ses poissons, le cinéma Lux, le hammam, les premières lectures et surtout l'écriture. Quand, un soir où il fait ses devoirs, sa mère lui trace maladroitement dans la paume les huit lettres de leur nom, il comprend qu'à ces lettres il faudra en ajouter beaucoup d'autres...
A hauteur d'enfant, Abdelkader Djemaï nous restitue l'Algérie à la veille de l'indépendance. Ses pages sentent l'encens et le benjoin qui se consument sur le kanoun ; la lumière y est celle des murs blanchis à la chaux et des paysages parcourus par un bus jaune de la compagnie L'Hirondelle.
Non loin s'étend la ferme de Manhès, le Pied-noir dont la femme Martine arbore de belles toilettes. Et plus loin encore, mais à l'approche : le bourdonnement des hélicoptères et la danse des convois militaires...
Cela faisait trop longtemps que je ne l’avais pas lu. Heureusement il y a eu maintenant cette nouvelle publication.
Son récit est saupoudré d’une part de nostalgie. Mais oui, il nous raconte l’Algérie qui n’existe plus.
Dans sa façon de le faire, il n’y a pas de regrets, pas de rancunes…
J’ai passé quelques très beaux moments dans son pays qu’il sait présenter comme personne d’autre.
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George Gershwin
Re: Abdelkader Djemaï
Un auteur que tu sembles beaucoup aimer, je note, même si je me demande si c'est bien pour moi.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Abdelkader Djemaï
selon moi, ce n'est pas pour toi...Arabella a écrit:même si je me demande si c'est bien pour moi.
Abdelkader Djemaï me touche d'une façon que tu ne recherches pas dans tes lectures
tu as tant d'autres à découvrir
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Re: Abdelkader Djemaï
Il faudrait peut-être que je tente... Ses romans ont l'ait court, je ne risque pas grand-chose!
Je regarderai à la bibliothèque si ils l'ont..
Je regarderai à la bibliothèque si ils l'ont..
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Abdelkader Djemaï
Ma PAL te dit merci Kenavo.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Abdelkader Djemaï
mais oui, tu peux toujours y jeter un oeilAeriale a écrit:Il faudrait peut-être que je tente... Ses romans ont l'ait court, je ne risque pas grand-chose!
Je regarderai à la bibliothèque si ils l'ont..
Arabella a écrit:Ma PAL te dit merci Kenavo.
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