Eduardo Manet
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Eduardo Manet

Eduardo Manet, né le 19 juin 1930 à La Havane, est un écrivain et cinéaste français d’origine cubaine.
source et suite
Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan 2017, 7:32 am, édité 1 fois
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Re: Eduardo Manet

Le fifre
Les biographies romancées, oui, je les adore. Ce n’est plus un secret.Présentation de l’éditeur
La jeune Eva Gonzalès a vingt ans lorsqu'elle est présentée à l'auteur d'un inconvenant Déjeuner sur l'herbe. Convaincue qu'il reconnaîtra son talent, elle n'écoute pas les avertissements de son père, un écrivain en vogue, inquiet de la réputation sulfureuse d'Édouard Manet. Ne dit-on pas que le célèbre Fifre serait le portrait de son fils adultérin ?
Eva ignore que le peintre Stevens l'a dépeinte à son ami comme une maja espagnole au tempérament de feu. En peu de temps, elle devient une familière de l'atelier, de Manet lui-même - mais aussi son élève la plus douée, au désespoir de Berthe Morisot. C'est le début d'une liaison clandestine, orageuse et magnifique, jusqu'à l'étrange disparition de la jeune femme, en 1872...
Chronique d'un amour mais aussi d'une révolution artistique, l'impressionnisme, qui vit l'irruption des femmes en peinture, Le Fifre est enfin - et peut-être surtout - le récit d'une quête personnelle entreprise voici plus d'un demi-siècle. Le père d'Eduardo Manet plaisantait-il, ce jour lointain d'avant la révolution cubaine, où il lui annonça innocemment : «Sais-tu que nous descendons du peintre ?»
Ce livre est plus un jeu de piste qu'une biographie. Est-ce qu’Eduardo Manet est vraiment le petit-fils du peintre ? Eh bien, d’après ce qu’il écrit dans ce livre, on doit conclure que c’est le cas.
Mais l’auteur cache bien son jeu. Les dates et les indices qu’il donne, concernant la vie de tous les protagonistes, sont justes, on peut les vérifier partout. Mais il reste à savoir combien il a réécrit les cahiers de Jeanne Gonzales, sœur d’Eva Gonzales, qui est d’après lui, sa grand-mère.
Peu avant sa mort, son père lui a dit qu’ils étaient des descendants de Manet et il lui a confié les cahiers de Jeanne.
N’importe les faits réels et/ou inventés, j’ai beaucoup aimé ce roman. L’écriture est par moment, selon mon goût, un peu trop concrète et surtout vers la fin, se suffit de ne donner quelques dates et les événements.
Mais à part cela, c’est un vrai tourne-pages et dès à présent le peintre et l’auteur sont unis dans ma tête.
En plus, c’était tout à fait délicieux de découvrir tout ce monde artistique du Paris des années 1860-1900.
Un avis plus détaillé

Au lieu de me comporter en touriste discipliné, passant d’un tableau à l’autre guide à la main, je me promène sans but précis, dans l’espoir de découvrir, par hasard, une œuvre qui s’impose. Un coup de foudre entre un tableau et moi-même.
Une toile attire mon attention. Une grande toile de 2 x 1,38 m. Je m’approche lentement.
Une femme assise devant sa toilée. Une femme peintre.
C’est déjà un fait insolite : un peintre qui peint une femme peintre. Un autoportrait, peut-être ?
J’approche un peu plus… La jeune femme est assise sur une chaise en bois, bras nus, manches courtes et bouffantes. Sa robe à la jupe très ample remplit le bas du tableau. Sur la droite, posés au sol, un carton à dessins, un rouleau de papier et une fleur de pivoine. La main gauche, bras replié, tient une palette, trois pinceaux plats et une longue baguette appuyée e sur le cadre du tableau que la jeune artiste peint de la main droite. Une nature morte. Une vase rempli de fleurs.
L’auteur du tableau a saisi la beauté de cette jeune femme, les traits délicats de son visage, sa longue chevelure noire, le regard rêveur de ses grands yeux…
L’intention me semble claire : le peintre rend hommage à une jeune artiste encore sous l’emprise de l’inspiration.
Ce tableau semble un chant d’amour. Il proclame, avec une certaine insolence, une passion brûlante entre le peintre et son modèle.
Je lis le titre de l’œuvre : Portrait d’Eva Gonzalès.
Et le nom de l’auteur : Édouard Manet.
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George Gershwin
Re: Eduardo Manet
Rhapsodie cubaine
Nous suivons les destinées de Julian Sargats. Né à la Havane, fils d'un riche chef d'entreprise, il doit émigrer avec ses parents après la révolution castriste, malgré son amour de son pays communiqué par sa grand mère Rita Alfaro. La famille s'installe à Miami, dans le regret et la nostalgie de ce qui fut. Julian tente d'échapper à cette ambiance malsaine, fait des études à Harvard, mais sa rencontre avec Emma, une jeune Cubaine, fille d'un prisonnier, le fait revenir à ses origines.
Vaste fresque, le roman a visiblement l'ambition de retracer plusieurs décennies de l'histoire de Cuba et des Cubains, en particuliers de ceux qui ont quitté l'île, mais sans vraiment pouvoir la quitter et se bâtir une vie nouvelle ailleurs. Malheureusement, l'écriture d'Eduardo Manet que je trouve particulièrement plate et peu inspirée, a provoqué chez moi de l'ennui et non pas de l'intérêt devant cette histoire qui aurait pourtant pu être passionnante. le sujet n'est décidément pas le plus important pour moi dans un livre.
Nous suivons les destinées de Julian Sargats. Né à la Havane, fils d'un riche chef d'entreprise, il doit émigrer avec ses parents après la révolution castriste, malgré son amour de son pays communiqué par sa grand mère Rita Alfaro. La famille s'installe à Miami, dans le regret et la nostalgie de ce qui fut. Julian tente d'échapper à cette ambiance malsaine, fait des études à Harvard, mais sa rencontre avec Emma, une jeune Cubaine, fille d'un prisonnier, le fait revenir à ses origines.
Vaste fresque, le roman a visiblement l'ambition de retracer plusieurs décennies de l'histoire de Cuba et des Cubains, en particuliers de ceux qui ont quitté l'île, mais sans vraiment pouvoir la quitter et se bâtir une vie nouvelle ailleurs. Malheureusement, l'écriture d'Eduardo Manet que je trouve particulièrement plate et peu inspirée, a provoqué chez moi de l'ennui et non pas de l'intérêt devant cette histoire qui aurait pourtant pu être passionnante. le sujet n'est décidément pas le plus important pour moi dans un livre.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4646
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Eduardo Manet
Je crois qu'il en est ainsi à peu près pour tout le monde : en littérature, comme en peinture, c'est le style de l'auteur qui fera apprécier — ou non — le sujet traité.Arabella a écrit:Rhapsodie cubaine
Malheureusement, l'écriture d'Eduardo Manet que je trouve particulièrement plate et peu inspirée, a provoqué chez moi de l'ennui et non pas de l'intérêt devant cette histoire qui aurait pourtant pu être passionnante. le sujet n'est décidément pas le plus important pour moi dans un livre.
Moune- Messages : 611
Date d'inscription : 16/12/2016
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