Comtesse de Ségur

Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, née le 1er août 1799 à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française d’origine russe.


source et suite

Les malheurs de Sophie

Présentation
Les malheurs de Sophie est un roman pour enfants dont l'action se déroule dans un château de la campagne française du Second Empire où Sophie habite avec ses parents M. et Mme de Réan.
Curieuse et aventureuse, elle commet bêtise sur bêtise avec la complicité critique de Paul, son cousin, qui est bon et tente de lui montrer le droit chemin.
Elle a pour amies Camille et Madeleine de Fleurville, des petites filles modèles qu'elle peine à imiter.
Mais elle va voir que la vie n'est pas un long fleuve tranquille...

Pioche faite dans le top 100 @Aeriale.

D’après sa bibliographie où je vois beaucoup de livres pour la jeunesse, je mets son fil pour l’instant dans cette section. Mais si vous pensez qu’elle serait mieux auprès des auteurs nés avant 1870, on peut déplacer sans problèmes.

J’ai fait donc connaissance avec Sophie… non seulement Sophie, Comtesse de Ségur, mais aussi avec son alter-ego, la petite fille qui a bien du mal à ne faire pas de bêtises.



Une des phrases que notre petite héroïne dit après son énième dérapage. Et qui résume bien tout le livre. Elle promet à chaque fois de ne plus faire de mal, obéir aux conseils de sa mère, rester une fille sage pendant plus que 2 heures. Mais… mais… ce ne serait pas Sophie si cela restait ainsi !

Elle a tout simplement trop d’imagination et aussi vite qu’elle oublie les douleurs qu’elle a pu avoir lors d’une de ses ‘actions’, aussi vite elle pleines de nouvelles idées en tête.

Le monde dans lequel cela se déroule a disparu depuis longtemps, mais je pense que les plaisanteries enfantines sont encore aujourd’hui d’actualité.

Plus d’un lecteur contemporain pourrait probablement se retrouver dans ce livre… soit dans Sophie ou Paul, soit dans le rôle des parents surmenés

Merci à Aeriale pour cette découverte !

je ne la trouve pas plus adorable que ça, mais cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment avec ce livre

en effet, j'avais cette envie... jusqu'au moment où j'ai vu qu'elle avait 4 ans... cela n'excuse pas tout ce qu'elle a fait, mais à cet âge là, oui, c'est possible

Comme j'ai lu ce livre il y a trrrrrès longtemps (je devais avoir 7 ou 8 ans), je ne me souviens pas des détails mais seulement de l'impression d'une petite fille très vivante, très "nature" par rapport aux autres enfants trop lisses, trop raisonnables, trop adultes pour leur âge. Je ne sais pas si je me trompe mais, dans mon souvenir, si elle faisait des tas de bêtises ce n'était pas par méchanceté mais plutôt par impulsivité — une fonceuse gentille mais imaginative. Il me semble qu'on la punissait parfois pour des broutilles. Qu'en est-il @Kenavo , puisque ta lecture est toute fraîche ?

Merci pour ton résumé, Kena! Il me permet de me remémorer mais j'ai un souvenir très vague de cette lecture. Tout comme Moune, je devais avoir dans les 8 ans et je me souviens m'être délectée à sa lectures.

Sophie me plaisait car elle était différente, impétueuse et assez révolutionnaire pour l'époque, au final. Moune résume assez bien l'image que j'ai gardée d'elle.

J'y tiens à ce livre, car il m'a donné mes premières émotions de lectrice (sourire attendri)  Il me semble qu'il y avait aussi un drame, avec son père qu'elle perd d'une affreuse pleurésie, ou je confonds. J'avais pleuré à chaudes larmes!

Je crois que j'avais surtout pleuré avec Les Mémoires d'un âne.

Moune a écrit:Comme j'ai lu ce livre il y a trrrrrès longtemps (je devais avoir 7 ou 8 ans), je ne me souviens pas des détails mais seulement de l'impression d'une petite fille très vivante, très "nature" par rapport aux autres enfants trop lisses, trop raisonnables, trop adultes pour leur âge. Je ne sais pas si je me trompe mais, dans mon souvenir, si elle faisait des tas de bêtises ce n'était pas par méchanceté mais plutôt par impulsivité — une fonceuse gentille mais imaginative.

tu te rappelles encore très bien, c'est tout à fait cela

Moune a écrit:Il me semble qu'on la punissait parfois pour des broutilles. Qu'en est-il @Kenavo , puisque ta lecture est toute fraîche ?

à part ce détail... disons, les 'broutilles' sont quand même assez grave quand il s'agit d'animaux... et elle arrive à les tuer tous! Comme tu dis, pas par méchanceté, mais son imagination déborde et elle ne peut pas voir le danger derrière ses idées...
Mais sinon, je trouve que sa mère l'épargne souvent - surtout quand Sophie avoue les faits, elle ne reçoit vraiment qu'une punition quand elle continue de mentir bien que sa mère connait les faits...

Aeriale a écrit:J'y tiens à ce livre, car il m'a donné mes premières émotions de lectrice (sourire attendri)  Il me semble qu'il y avait aussi un drame, avec son père qu'elle perd d'une affreuse pleurésie, ou je confonds. J'avais pleuré à chaudes larmes!

ah oui, il y a de ces livres qu'on n'oublie pas... et qui jouent un rôle à part dans notre bibliothèque personnelle

Il n'y avait pas une histoire de petits poissons coupés en morceaux ?

oui, elle a coupé la moitié en rondelles, les autres elles les a salés
poisson et sel, cela se fait, non??

C'est étonnant comme certaines choses restent en mémoire. Il est vrai qu'à l'époque je ne disposais pas de beaucoup de livres ce qui fait qu'ils ont eu de la place dans ma mémoire… Généralement, je lis lentement, avec des retours en arrière, en relisant plusieurs fois les passages qui me plaisent ou m'intéressent, ce qui fait que par la suite je ne relis quasiment jamais de livres tout en m'en souvenant. Actuellement, avec tout ce qu'on ingurgite (je repense à l'article transmis par @Céline hier), et aussi avec l'âge, la mémoire n'est plus autant efficace qu'avant.

Kenavo a écrit:oui, elle a coupé la moitié en rondelles, les autres elles les a salés
poisson et sel, cela se fait, non??

C'est drôle, je me souviens parfaitement de ce passage. J'adorais Sophie sans doute parce qu'elle était carrément à l'opposé de ce que j'étais gamine, c'est-à-dire très sage et obéissante et je bavais devant toutes ses audaces. Je crois que c'est le livre de mon enfance préféré. D'ailleurs, je le relirais bien !

Epi a écrit:

Kenavo a écrit:oui, elle a coupé la moitié en rondelles, les autres elles les a salés
poisson et sel, cela se fait, non??

C'est drôle, je me souviens parfaitement de ce passage. J'adorais Sophie sans doute parce qu'elle était carrément à l'opposé de ce que j'étais gamine, c'est-à-dire très sage et obéissante et je bavais devant toutes ses audaces. Je crois que c'est le livre de mon enfance préféré. D'ailleurs, je le relirais bien !

Moi aussi j'étais très sage et Sophie ne me choquait pas du tout.