Shusha Guppy

Née le 24 décembre 1935 à Téhéran, Shusha Guppy a eu une vie bien remplie.
Fille du Grand Ayatollah Sayyed Mohammad-Kāzem Assār, philosophe à l’occasion consulté par le chah, et petite-fille de deux intellectuels dont l’un fut à l’origine du code civil du nouvel Iran, elle est envoyée à dix-sept ans à Paris pour étudier les langues orientales et la philosophie. Lors de son séjour en France, elle rencontre, entre autres, Aragon, Sartre et Camus. Perec la pousse à enregistrer des disques de chansons du folklore perse et de vieilles chansons françaises. En 1961, elle se marie avec l’écrivain et explorateur Nicholas Guppy et s’installe à Londres où le couple a deux enfants. Divorcée en 1976, Shusha Guppy reste à Londres où elle travaille désormais comme journaliste pour des revues anglaises et américaines.


En 1988, elle publie son premier livre, Un jardin à Téhéran, qui remporte un franc succès et notamment outre-Manche, où il reçoit le Grand Prix des lectrices de Elle à l’occasion de sa traduction en 1996. Pendant vingt ans, elle sera l’éditrice à Londres de la Paris Review, grand magazine littéraire américain. Shusha Guppy a mené en parallèle une carrière de chanteuse et sorti une douzaine d’albums avant de s’éteindre le 21 mars 2008, à Londres.

Source : Editions Libretto

Je le note bien sûr. Ce sujet donne bien envie. Merci liseron.

The Blindfold Horse / Un jardin à Téhéran

Présentation de l’éditeur
L'auteur se remémore ses années d'enfant, puis d'adolescente, passées dans une vieille demeure du Téhéran de l'après-guerre à une époque où religion, tolérance et art de vivre s'accordaient encore au rythme oriental des fêtes et des saisons. Un récit au parfum de paradis perdu, que la presse anglo-saxonne salua comme l’œuvre d'un nouveau Tchekhov.

Tout d’abord merci à Liseron pour cette belle piste de lecture.

Cela fait en effet un bel complément avec le livre de Goli Taraghi.

Mais tandis que La maison de Shemiran est plus intime et se concentre pratiquement exclusivement à la vie en dedans de cette maison, avec Shusha Guppy on ne sort pas seulement des murs, mais on fait un tour de certains us et coutumes de ce pays.

Un pays qui n’existe plus. Ce texte parle de l’Iran pré-révolution. Cela m’a rendu souvent triste. M’imaginer quelle tolérance, culture et joie de vivre y existait… quel gâchis.

Mais ce texte vaut la lecture. Même avec ce léger pincement de nostalgie on découvre tout plein de petits détails qui font de ce livre un voyage dans le passé qui m’a enchanté.

Contente qu'il t'ait plu, moi aussi j'ai découvert un pays qui n'existe malheureusement plus, un terrible gâchis...