Nadar (Pep Domingo)

Nadar, de son vrai nom Pep Domingo, est né en 1985 en Espagne.

Il a étudié les Beaux-Arts à l’université de Barcelone.

Ses premiers travaux ont été distingués par les prix "Noble villa de Portugalete" et "Concurs de comic Ciutat de Cornella". Il a publié de courtes histoires dans des magazines comme la revue de bande dessinée espagnole 2 veces breve, en 2011.

Lauréat 2012 de la résidence Alhóndiga Bilbao / Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, il s’est installé à la Maison des auteurs d’Angoulême afin de réaliser Papel estrujado ("papier froissé"), publié par Futuropolis.


Source : Editeur


son blog

Papier froissé

Quatrième de couverture
Javi, un adolescent de 16 ans, a quitté l'école pour devenir une petite frappe qui monnaye ses services à des étudiants : retrouver des objets volés, casser quelques nez à l'occasion... Durant cette même période, Jorge arrive en ville pour travailler dans une menuiserie industrielle. C'est une personne triste et taciturne, au passé mystérieux. Les destins de ces deux êtres ne vont pas tarder à se croiser.

J’ai découvert ce BDiste grâce à ce commentaire.

Et quel tour de force !

Sur presque 400 pages on ne perd pas l’intérêt de suivre le parcours de ces deux personnages, l’un aussi intriguant que l’autre.

Et que de belles rencontres qu’ils font tout au long de leur parcours.

Un scénario à la hauteur que Nadar accompagne avec des images extraordinaires.

De nouveau un artiste du noir et blanc qui a su me convaincre ! Chapeau bas pour ce premier exploit. J’espère qu’on va avoir tout plein de bonnes choses de lui dans le futur !

Scénario: Philippe Thirault


Salud!

Présentation de l‘éditeur
Nadar et Philippe Thirault signent une fiction romantique aux heures sombres de l’histoire ibérique : une histoire d’amour qui se fissure, sous la dictature du général Franco, à cause de trop d’ivresse. Une histoire vraie.
L’écriture au couteau de Philippe Thirault sert une narration nerveuse. Salud est un roman noir illustré où les scènes de passion amoureuse se conjuguent à celles d’action, d’un dessin qui rappelle le pop art des seventies. Une histoire d’amour et de vie pour laquelle Nadar a choisi des couleurs irradiantes et un dessin qui révèle l’essence de ces années-là.

Je sors un peu mitigée de cette lecture.

Pas concernant le graphisme de Nadar, mais plutôt du côté scénario je n’ai pas accroché.

N’importe les raisons, un personnage principal qui frappe sa femme, scusi, je ne peux pas trop adhérer à cette trame d’histoire.

Mais côté images, je reste fan de l’artiste, je vais donc attendre la suite…